mercredi 2 septembre 2009

ils savaient, eux - textes du jour

Mercredi 2 Septembre 2009


Prier… [1] la croyance-analyse de l’époque du Christ, la maladie est l’œuvre d’un démon plus ou moins personnifié, une guérison est un duel. Les premières qu’opère Jésus semble se faire sans acte de foi ni demande du malade : tous ceux qui avaient des infirmes atteints de diverses maladies les lui amnèrent. Notre époque s’est reprise à « croire » à l’imposition des mains, les charismatiques, etc… et bien entendu certains rites sacramentaux n’ont jamais perdu cette pratique. J’avoue ne m’y abandonner que par humilité, et surtout affection pour ceux qui m’imposeraient les mains (sur la tête). Plus « parlant » l’ « échange d’un signe de paix », révèle de véritables refus de communication et de communion de la part de ceux que le mouvement d’une messe contraint à recevoir ce geste, quant à le donner, le regard dit tout surtout quand il est carrément refusé. Les foules cernent Jésus, à ce stade de sa vie publique, elles sont empressées, elles hurleront à la mort juste après les grandes acclamations. Les plus vrais sont les « démons » : Tu es le Fils de Dieu ! Les textes d’aujourd’hui nous emmènent dans un grand mouvement indécis. La prédication apostolique nous place au contraire en conclusion : l’amour que vous avez pour tous les fidèles dans l’espérance de ce qui vous attend au ciel ; vous en avez déjà reçu l’annonce par la parole de vérité, la Bonne Nouvelle qui est parvenue jusqu’à vous. Paul est optimiste.Le début de sa lettre introduit aussi son disciple Timothée : l’authenticité d’un message attestée par une vie personnelle et aussi par des relations d’affection et de confiance. Le coeur et la prière du matin, ce vénérable ami au Sahel, vivant « pas trop mal » me courielle-t-il, le Ramadan et qui s’astreint avant la montée du soleil à une heure de marche. Ces civilisations, ces religions, ces cultures où l’on marche. Chez nous, le vélo d’appartement, les remises en forme, l’exhibition du « jogging ». Les visages de l’artifice, ceux de la sérénité. Quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert. Tous ces chrétiens, mes proches, qui me disent ou me couriellent : j’ai ce qu’il me faut, effacez-vous. Si c’était vrai, quelle joie et quelle communion ! Exemple fort et constant, jamais le Christ n’insiste, il s’efface, il faut courir après, aller le chercher où il est, le désert.

[1] - Paul aux Colossiens I 1 à 8 ; psaume LII ; évangile selon saint Luc IV 38 à 44

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