mardi 15 septembre 2009

le disciple la prit chez lui - textes du jour

Mardi 15 Septembre 2009
Prier… moi, je suis sûr de toi, Seigneur, je dis : Tu es mon Dieu. La prière des psaumes est si simple, elle traduit si bien les mouvements du cœur humain, elle a été empruntée par Jésus, sa vie durant et jusques sur la croix. La lettre aux Hébreux est plus difficile à assimiler : elle présente un Christ perfectible et une spiritualité, un parcours doloristes qui ne me correspond pas et qui semble ne plus correspondre à notre époque, une sorte d’échange avec Dieu, et la perfection recherchée pour elle-même. Bien qu’il soit le Fils, il a pourtant appris l’obéissance par les souffrances de sa passion, et, ainsi conduit à sa perfection, il est devenu… le salut par la souffrance, l’obéissance par la contrainte… sans doute, une leçon plus proche : parce qu’il s’est soumis en tout, il a été exaucé, et la tension du texte est davantage dans la perspective du salut du genre humain que dans l’apprentissage d’une docilité et d’une perfection que n’aurait pas par nature le Christ. En revanche, la souffrance de la Vierge Marie, souffrance d’une mère, souffrance d’une femme aimante, est l’union parfaite du chrétien à son Seigneur, et cette union fonde l’Eglise. Femme voici ton fils. … Puis, il dit au disciple : Voici ta mère. Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Hospitalité décisive, la Vierge participe aux premières courses des apôtres vers le tombeau, elle en a le récit, elle prie avec eux, elle inspire Jean. Luc prend en note ses souvenirs, mais le disciple que Jésus aimait, recueille l’essentiel, à peine dicible, mais qu’il saura transmettre parce qu’il l’a vêcu. [1]

[1] - lettre aux Hébreux V 7 à 9 ; psaume XXXI ; évangile selon saint Jean XIX 25 à 27 et selon saint Luc II 33 à 35

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