jeudi 5 mars 2009

tu fis grandir en mon âme la force - textes du jour

Jeudi 5 Mars 2009

Prier… contraste entre ce que je lis chez des docteurs de la loi, ceux d’aujourd’hui, la hiérarchie ecclésiale – sur la prière ou sur l’essence ou les attributs de Dieu – et ce qu’enseigne le Christ. Sans cesse, nous avons à réapprendre, et cela nous est tranquillement donné par l’épreuve autant que dans le bonheur, que rien ne vient de notre tension, de nos raisonnements, de notre volonté (notre ouverture, mais peut-être aussi notre orgueil et notre inncrédulité) et que tout nous est gratuitement offert, apporté, proposé. Lequel d’entre vous donnerait une pierre à son fils qui lui demande du pain ? Jésus nous approche au plus simple de notre expérience des affections et de l’amour. Puis fait un pas de plus : tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux. Comment alors ne pas comprendre – par Lui – l’incompréhensible à vue humaine et si souvent dans nos larmes et nos supplications (cet aveu désespéré, presque, d’un jeune moine et prêtre, suppliant Celui à qui il s’est donné par vocation, que sa mère soit sauvée, et elle ne le fut pas, et elle ne l’était pas – tournant de sa propre vie et, fidélité au sacerdoce mais non au cloître, l’immersion dans l’ « action » en paroisse, tout en reconnaissant qu’il ne mène pas la vie qu’il avait rêvé. Le psalmiste et le cœur broyé, qui censément et parce qu’ainsi réduit, plaît à Dieu…). L’incompréhensible est que nous espérions encore être exaucés : demandez, vous obtiendrez. Cherchez, vous trouverez… et pour celui qui frappe, la porte s‘ouvrira. Les portes aussi de la ville et des palais pour l’entrée du Seigneur et Roi dans le Cantique. Le Seigneur fait tout pour moi ! Seigneur, éternel est ton amour ; n’arrête pas l’œuvre de tes mains. Délivre-nous par ta main, viens me secourir car je suis seule, et je n’ai que toi, Seigneur, toi qui connais tout. Situation très concrète d’Esther. Mémoire historique, mémoire personnelle. Le jour où tu répondis à mon appel, tu fis grandir en mon âme la force. [1]

[1] - Esther XIV 1 à 14 ; psaume CXXXVIII ; évangile selon saint Matthieu VII 7 à 12

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