mardi 1 novembre 2016

saint Nuño Alvarès Pereira . 1360 + 1431



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eligieux o.c.

N uño Alvarès Pereira fut à la fois un grand chef militaire et un saint. Sous l'étendard de la Sainte Vierge lui est due la victoire d'Aljubarrota.

Il est nait le 24 juin 1360, à Sernache de Bomjardim, au Portugal. À l'âge de seize ans il se maria et eut trois enfants. Sa fille Brités épousa, en 1410, un fils naturel de Jean 1er, don Alfonso, le premier duc de Bragance et le chef de la maison de ce nom.
Fidèle au roi Jean Ier qui l'avait nommé connétable, il l'aida à chasser les Espagnols du sol portugais. En récompense, le roi lui donna le comté d'Ourem.
Sa vie de mortification et volontairement austère le poussait à aller vers les pauvres afin de les aider et de les assister. D'ailleurs ces derniers voyaient en lui un saint.
Après la mort de son épouse, en 1387, il continua à défendre sa patrie et à rester au service des nécessiteux, tout en ayant des charges auprès du roi qu'il défendait.
En 1423, Nuño Alvarès Pereira distribua presque tous ses biens aux pauvres, renonça à tous ses honneurs, fit construire un monastère où s'installèrent des religieux, puis il rentra dans les Ordres du Carmel par amour de la Très Sainte Vierge Marie. Pour tous, il était un parfait modèle à tout point de vue.
Il passait de très longues heures devant le Saint Sacrement à prier chaque jour l'Office divin et assistait à toutes les Messes.
Durant toute sa vie, il eut une grande dévotion pour la Sainte Vierge. Le Portugal lui doit beaucoup d'églises qu'il fit construire en Son honneur. Très attentif aux besoins des pauvres, il secourait ceux qui avaient besoin d'aides, à l'image de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Il meurt le 1er avril 1431. La nation le pleura comme son libérateur et l'honora comme un saint. On l'appelle au Portugal le bienheureux Nuno de Sainte-Marie. 

En 1918 le Pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922) le déclara Bienheureux.
Nuño Alvarès Pereira a été canonisé le 26 avril 2009 avec 4 autres Bienheureux : Arcangelo Tadini (1846-1912), Bernardo Tolomei (1272-1348), Gertrude Comensoli (1847-1903), Caterina Volpicelli (1839-1894), par le Pape Benoît XVI (>>> Homélie du Pape).
Source principale : fatima.be/fr/fatima/portugal/nuno.php (« Rév. x gpm »).

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Beato Nuno Álvares Pereira

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CHAPELLE PAPALE
POUR LA CANONISATION DES BIENHEUREUX:
Arcangelo Tadini (1846-1912)
Bernardo Tolomei (1272-1348)
 Nuno de Santa Maria Alvares Pereira (1360-1431)
Gertrude Comensoli (1847-1903)
Caterina Volpicelli (1839-1894) 
 
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI
Place Saint-Pierre
Dimanche, 26 avril 2009

Chers frères et sœurs,
En ce troisième dimanche du temps pascal, la liturgie place encore une fois au centre de notre attention le mystère du Christ ressuscité. Victorieux sur le mal et sur la mort, l'Auteur de la vie, qui s'est immolé en tant que victime d'expiation pour nos péchés, "continue à s'offrir pour nous et intercède comme notre avocat; sacrifié sur la croix, il ne meurt plus et, avec les signes de la passion, il vit immortel" (cf. Préface pascale 3). Laissons-nous intérieurement inonder par la lumière pascale qui émane de ce grand mystère, et avec le Psaume responsorial prions:  "Que resplendisse sur nous, Seigneur, la lumière de ton visage".
La lumière du visage du Christ ressuscité resplendit aujourd'hui sur nous, en particulier à travers les traits évangéliques des cinq bienheureux qui sont inscrits dans l'album des saints au cours de cette célébration:  Arcangelo Tadini, Bernardo Tolomei, Nuno de Santa Maria Alvares Pereira, Gertrude Comensoli et Caterina Volpicelli. Je m'unis volontiers à l'hommage que leur rendent les pèlerins, venus ici de divers pays, à qui j'adresse un salut cordial avec une grande affection. Les différents itinéraires humains et spirituels de ces nouveaux saints nous montrent le renouveau profond qu'accomplit dans le cœur de l'homme le mystère de la résurrection du Christ; un mystère fondamental qui oriente et guide toute l'histoire du salut. C'est donc à juste titre que l'Eglise nous invite toujours, et encore davantage en ce temps pascal, à tourner nos regards vers le Christ ressuscité, réellement présent dans le Sacrement de l'Eucharistie.
Dans la page évangélique, saint Luc rapporte l'une des apparitions de Jésus ressuscité (24, 35-48). Précisément au début du passage, l'évangéliste note que les deux disciples d'Emmaus, revenus en hâte à Jérusalem, racontèrent aux Onze comment ils l'avaient reconnu "quand il avait rompu le pain" (v. 35). Et pendant qu'ils racontaient l'expérience extraordinaire de leur rencontre avec le Seigneur, Celui-ci "lui-même était là au milieu d'eux" (v. 36). A cause de son apparition soudaine, les Apôtres furent frappés de stupeur et de crainte, au point que Jésus, pour les rassurer et vaincre toute réticence et doute, leur demande de le toucher - ce n'était pas un fantôme, mais un homme en chair et en os - et demanda ensuite quelque chose à manger. Encore une fois, comme cela avait eu lieu pour les deux pèlerins d'Emmaus, c'est à table, alors qu'il mange avec les siens, que le Christ ressuscité se manifeste aux disciples, les aidant à comprendre l'Ecriture et à relire les événements du salut à la lumière de la Pâque. "Il fallait que s'accomplisse - dit-il - tout ce qui a été écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes" (v. 44). Et il les invite à regarder vers l'avenir:  "la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes les nations" (v. 47).
Chaque communauté revit cette même expérience dans la célébration eucharistique, en particulier la célébration dominicale. L'Eucharistie, le lieu privilégié où l'Eglise reconnaît "l'auteur de la vie" (cf. Ac 3, 15), est "la fraction du pain", comme elle est appelée dans les Actes des Apôtres. Dans celle-ci, grâce à la foi, nous entrons en communion avec le Christ, qui est "autel, victime et prêtre" (cf. Préface pascale 5) et qui est parmi nous. Nous nous rassemblons autour de Lui pour faire mémoire de ses paroles et des événements contenus dans l'Ecriture; nous revivons sa passion, sa mort et sa résurrection. En célébrant l'Eucharistie, nous communiquons avec le Christ, victime d'expiation, et nous puisons en Lui le pardon et la vie. Que serait notre vie de chrétiens sans l'Eucharistie? L'Eucharistie est l'héritage perpétuel et vivant que nous a laissé le Seigneur dans le Sacrement de son Corps et de son Sang, que nous devons constamment repenser et approfondir afin que, comme l'affirmait le vénéré Pape Paul vi, il puisse "imprimer son efficacité inépuisable sur tous les jours de notre vie mortelle" (Insegnamenti, v [1967], p. 779). Nourris par le pain eucharistique, les saints que nous vénérons aujourd'hui ont mené à bien leur mission d'amour évangélique dans les divers domaines où ils ont œuvré avec leurs charismes spécifiques.
Saint Arcangelo Tadini passait de longues heures en prière devant l'Eucharistie, lui qui, ayant toujours à l'esprit dans son ministère pastoral la personne humaine dans sa totalité, aidait ses paroissiens à croître humainement et spirituellement. Ce saint prêtre, ce saint curé, un homme entièrement donné à Dieu, prêt en chaque circonstance à se laisser guider par l'Esprit Saint, était dans le même temps disponible à accueillir les urgences du moment et à y trouver un remède. C'est pourquoi il prit de nombreuses initiatives concrètes et courageuses, comme l'organisation de la "Société ouvrière catholique du secours mutuel", la construction de la filature et de la maison d'accueil pour les ouvrières, ainsi que la fondation, en 1900, de la "Congrégation des Sœurs ouvrières de la Sainte Maison de Nazareth", dans le but d'évangéliser le monde du travail à travers le partage des fatigues, sur l'exemple de la Sainte Famille de Nazareth. Combien fut prophétique l'intuition de Don Tadini et combien son exemple reste actuel aujourd'hui aussi, à une époque de grave crise économique! Il nous rappelle que ce n'est qu'en cultivant une relation constante et profonde avec le Seigneur, en particulier dans le Sacrement de l'Eucharistie, que nous pouvons ensuite être en mesure d'apporter le ferment de l'Evangile dans les différentes activités de travail et dans chaque milieu de notre société.
Chez saint Bernardo Tolomei, initiateur d'un mouvement monastique bénédictin, ressort également l'amour pour la prière et pour le travail manuel. Son existence fut une existence eucharistique, entièrement consacrée à la contemplation, qui se traduisait en un humble service du prochain. En raison de son esprit d'humilité et d'accueil fraternel particulier, il fut réélu abbé par les moines vingt-sept années de suite, jusqu'à sa mort. En outre, pour assurer l'avenir de son œuvre, il obtint de Clément vi, le 21 janvier 1344, l'approbation pontificale de la nouvelle Congrégation bénédictine, dite de "S. Maria di Monte Oliveto". A l'occasion de la grande peste de 1348, il quitta la solitude de Monte Oliveto pour se rendre dans le monastère Saint-Benoît à Porta Tufi, à Sienne, afin d'assister ses moines frappés par le mal, et il mourut lui-même victime de la maladie comme un authentique martyr de la charité. De l'exemple de ce saint, nous vient l'invitation à traduire notre foi en une vie consacrée à Dieu dans la prière et prodiguée au service du prochain sous l'impulsion d'une charité également prête au sacrifice suprême.
"Sachez que le Seigneur a mis à part son fidèle, le Seigneur entend quand je crie vers lui" (Ps 4, 4). Ces paroles du Psaume responsorial expriment le secret de la vie du bienheureux Nuno de Santa María, héros et saint du Portugal. Les soixante-dix années de sa vie se déroulèrent pendant la deuxième moitié du xiv siècle et la première du xv siècle, qui virent ce pays consolider son indépendance de la Castille, puis s'étendre au-delà de l'océan - non sans un dessein particulier de Dieu -, en ouvrant de nouvelles routes qui devaient favoriser l'avènement de l'Evangile du Christ jusqu'aux extrémités de la terre. Saint Nuno se sentait l'instrument de ce dessein supérieur et enrôlé dans la militia Christi c'est-à-dire dans le service de témoignage que chaque chrétien est appelé à rendre dans le monde. Ce qui le caractérisait était une intense vie de prière et la confiance absolue dans l'aide divine. Bien qu'il soit un excellent militaire et un grand chef, il ne permit jamais à ces dons naturels de prévaloir sur l'action suprême qui provient de Dieu. Saint Nuno s'efforçait de ne placer aucun obstacle à l'action de Dieu dans sa vie, en imitant la Sainte Vierge, pour laquelle il éprouvait une grande dévotion et à laquelle il attribuait publiquement ses victoires. Au terme de sa vie, il se retira dans le couvent de carmes dont il avait ordonné la construction. Je suis heureux de présenter à toute l'Eglise cette figure exemplaire, en particulier en raison d'une vie de foi et de prière dans des situations en apparence défavorables, apportant la preuve que dans toute situation, même à caractère militaire et de conflit, il est possible d'agir et de mettre en œuvre les valeurs et les principes de la vie chrétienne, en particulier si celle-ci est placée au service du bien commun et de la gloire de Dieu.
Dès son enfance, sainte Gertrude Comensoli ressentit une attraction particulière pour Jésus. L'adoration du Christ eucharistique devint le but principal de sa vie, nous pourrions presque dire la condition habituelle de son existence. Ce fut en effet devant l'Eucharistie que sainte Gertrude comprit sa vocation et sa mission dans l'Eglise:  celle de se consacrer sans réserves à l'action apostolique et missionnaire, en particulier en faveur de la jeunesse. C'est ainsi que naquit, en obéissance au Pape Léon XIII, son Institut qui visait à traduire la "charité contemplée" en Christ eucharistique, en "charité vécue" en se consacrant à son prochain dans le besoin. Dans une société égarée et souvent blessée, comme la nôtre, à une jeunesse, comme celle de notre époque, à la recherche de valeurs et d'un sens à donner à sa propre existence, sainte Gertrude indique comme solide point de référence le Dieu qui, dans l'Eucharistie, s'est fait notre compagnon de voyage. Elle nous rappelle que "l'adoration doit prévaloir sur toutes les œuvres de charité" car c'est de l'amour pour le Christ mort et ressuscité, réellement présent dans le Sacrement eucharistique, que naît cette charité évangélique qui nous pousse à considérer tous les hommes comme nos frères.
Sainte Caterina Volpicelli fut également un témoin de l'amour divin, qui s'efforça d'"être du Christ, pour conduire au Christ" ceux qu'elle rencontra dans la ville de Naples à la fin du xix siècle, à une époque de crise spirituelle et sociale. Pour elle aussi, le secret fut l'Eucharistie. Elle recommandait à ses premières collaboratrices de cultiver une intense vie spirituelle dans la prière et, surtout, le contact vital avec Jésus Eucharistie. Telle est également aujourd'hui la condition pour poursuivre l'œuvre et la mission qu'elle a commencées et laissées en héritage aux "Servantes du Sacré-Cœur". Pour être d'authentiques éducatrices de la foi, désireuses de transmettre aux nouvelles générations les valeurs de la culture chrétienne, il est indispensable, comme elle aimait à le répéter, de libérer Dieu des prisons dans lesquelles les hommes l'ont enfermé. Ce n'est en effet que dans le cœur du Christ que l'humanité peut trouver sa "demeure stable". Sainte Caterina montre à ses filles spirituelles et à nous tous, le chemin exigeant d'une conversion qui change le cœur à sa racine et qui se traduit en actions cohérentes avec l'Evangile. Il est ainsi possible de poser les bases pour construire une société ouverte à la justice et à la solidarité, en surmontant le déséquilibre économique et culturel qui continue à subsister dans une grande partie de notre monde.
Chers frères et sœurs, nous rendons grâce au Seigneur pour le don de la sainteté, qui aujourd'hui resplendit dans l'Eglise avec une beauté singulière chez Arcangelo Tadini, Bernardo Tolomei, Nuno de Santa Maria Alvares Pereira, Gertrude Comensoli et Caterina Volpicelli. Laissons-nous attirer par leurs exemples, laissons-nous guider par leurs enseignements, afin que notre existence aussi devienne un cantique de louange à Dieu, sur les traces de Jésus, adoré avec foi dans le mystère eucharistique et servi avec générosité chez notre prochain. Que l'intercession maternelle de Marie, Reine des saints, et de ces cinq nouveaux lumineux exemples de sainteté, que nous vénérons aujourd'hui avec joie, nous permette de réaliser cette mission évangélique. Amen!
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wikipédia à jour au 29 octobre 2016

Nuno Álvares Pereira

Nuno de Sainte Marie
Image illustrative de l'article Nuno Álvares Pereira
Lithographie de Nuno Álvares Pereira par Charles Legrand (milieu XIXe siècle)
Naissance
24 juin 1360
Cernache do Bonjardim (Portugal)
Décès
Nom de naissance
Nuno Álvares Pereira
Autres noms
Saint Connétable,
Nationalité
Ordre religieux
Vénéré à
Église du Saint-Connétable à Lisbonne
Vénéré par
Fête
Saint patron
Infanterie Portugaise

Nuno Álvares Pereira
Statue de Nuno Álvares Pereira face au château d'Ourém
Statue de Nuno Álvares Pereira face au château d'Ourém


Surnom
Saint Connétable

Naissance
24 juin 1360
Cernache do Bonjardim (Portugal)

Décès

Origine

Arme
Infanterie

Grade

Années de service
1381 – 1415

Conflits
Indépendance du Portugal
prise de Ceuta

Faits d'armes
Bataille d'Aljubarrota (1385)
Bataille de Valverde de Mérida (1385)
Prise de Ceuta (1415)

Hommages
cité 14 fois par Luís de Camões dans Les Lusiades

Famille



Emblème


Don Nuno Álvares Pereira ( O.Carm. ), également connu sous le nom de Saint Connétable, de bienheureux Nuno de Sainte Marie, et aujourd'hui Saint Nuno de Sainte Marie, ou tout simplement Nuno Alvares (24 juin 1360 - 1er novembre 1431) était un noble portugais et connétable du Portugal au XIVe siècle qui a joué un rôle clé dans la crise de 1383-1385, durant laquelle le Portugal a préservé son indépendance face à la Castille. Nuno Alvares Pereira est également 2º connétable de Portugal, 38º Mordomo-Mor du Royaume, 7º Duc de Barcelos, 3º comte de Ourem et 2º comte de Arraiolos.
Nuno Álvares est considéré comme le meilleur guerrier portugais, un génie militaire : il a gagné toutes les batailles auxquelles il a participé, y compris lorsqu'il commandait des forces en infériorité numérique face à ses adversaires. Il a été célébré par Luís de Camões dans son poème épique « Les Lusiades », reprenant 14 fois, dans un sens allégorique ou non, le personnage de Nuno. Il est représenté en sculpture en différents lieux du pays, notamment sur l'Arc de triomphe de la rue Augusta à Praça do Comércio, de Lisbonne.
Nuno, une fois devenu veuf, a fait construire un couvent de frères Carmes à Lisbonne, il a distribué tous ses biens, et il est entré au couvent comme simple frère convert. À son décès, il était considéré comme un saint par la population. Le roi du Portugal lui a fait célébrer des obsèques solennelles.
Saint Nuno a été canonisé par le pape Benoît XVI le 26 avril 2009 ; sa fête est célébrée le 6 novembre (ou le 1er avril). Il est le saint patron de l'infanterie portugaise.

Sommaire

Biographie

Lieu de naissance

Fernão Lopes, dans sa Chronique du roi Jean Ier, ne mentionne pas le lieu de naissance de Nuno Alvares Pereira. Certains auteurs, parmi lesquels Virgínia Rau1, Oliveira Martins2, Elias Cardoso3, Valério Cordeiro4, Miguel Leitão de Andrada5 et Fernando Denis6 indiquent que son possible lieu de naissance serait une localité de Bonjardim, dans la commune de Sertã (actuellement Cernache do Bonjardim ). Selon d'autres, parmi lesquels Teresa Bernardino et la Société historique de l'indépendance du Portugal, le lieu de naissance est Flor da Rosa7. D'autres encore soulignent que le terme Bonjardim pourrait indiquer le lieu ou a été construit le monastère de Flor da Rosa8.
La Chronica do Condestabre de Portugal Dom Nuno Alvarez Pereira9, d'un auteur anonyme (peut-être Fernão Lopes), probablement publiée en 1526 (voir la page 11 de l'œuvre), n'indique pas non plus le lieu de naissance de Nuno Álvares. Le texte se réfère à la fois au Bom Jardim, comme à Flor da Rosa, apparemment deux endroits différentsN 1, en se référant aux actions du père Nuno : « (…) il a construit le château de Ameeyra qui est un château fort et puissant. Les places et habitations de Bom Jardim sont belles (esthétiques) et robustes. Il a également fait de Flor da Rosa une place forte et bien ouvragée (…) ».

Naissance et enfance

Selon Fernão Lopes, Nuno Alvares Pereira est un des fils naturels de Don Álvaro Gonçalves Pereira, Prieur de l'Ordre des Hospitaliers, et de Iria Gonçalves do Carvalhal. Selon d'autres sources10, il serait un enfant illégitime, qui, un an après sa naissance, aurait été légitimé par décret royal, ce qui lui aurait permis de suivre l'éducation et la formation de chevalier.
Il est né à Paco Bonjardim ou Flor da Rosa N 2 le 24 juin 13601. Nuno Alvares Pereira a grandi dans la maison de son père jusqu'à ses treize ans9 et c'est là qu'il est initié au métier des armes, et surtout qu'il acquiert un grand goût pour la lecture. Il lit des « livres de chevalerie où la pureté est une vertu qui rend invincibles les héros de la Table Ronde, et permet à l'âme et au corps de rester immaculés4 ». Nuno a 3 frères : deux plus âgés, Pedro et Diego, et un plus jeune, Ferdinand.
À 13 ans, il rejoint la cour de Ferdinand de Portugal. La reine le prend en sympathieN 3 et souhaitant en faire son écuyer, il est adoubé chevalier à la même temps que son frère Diego. Il est anobli par le roi en personne avec l'armure emprunté au Maître d'Aviz, frère du RoiN 4 ( à partir de ce jour, les deux hommes deviennent des amis). Lors d'une mission de reconnaissance face à l'armée de Castille qui passait par Santarém en route vers Lisbonne, le jeune homme fait un rapport indiquant que bien que l'armée ennemie soit importante, elle était mal dirigée, et qu'avec une petite troupe bien commandée elle pouvait être vaincue.

Son mariage

Il décide de rester vierge, comme Galaad le héros de la quête du Graal11, mais il est profondément bouleversé (et pratiquement forcé par son père) de se marier à l'âge de 16 ansN 5,12 avec Leonor de Alvim en 1376 à Vila Nova da Rainha (chef-lieu de Azambuja. Son épouse est une riche veuve (d'un premier mariage) et sans enfant. Le couple s'installe dans le Minho (on suppose à Cabeceiras de Basto) dans la propriété de Leonor de Alvim. Par ce mariage, son père garantit l'avenir de Nuno car celui-ci n'avait pas le droit de lui succéder dans la charge de prieur qui devait être occupée par son frère Pedro (qui hériterait d'une partie du château familial).
De ce mariage Nuno aura deux fils qui décèderont en bas âge, puis une fille13, Béatrice Pereira de Alvim, qui épousera, en 1401, Alphonse, le premier duc de Bragance, faisant de lui un ancêtre de la dernière dynastie royale du Portugal.
En 1378, le père de Nuno décède.

La lutte contre le royaume de Castille

L'escalade

Le royaume de Portugal et celui de la Castille sont en conflit. En 1381, la marine portugaise est vaincue lors de la bataille de Saltes.
Le roi envoie Nuno pour défendre Portalegre qui est dans une situation quasi intenable. Puis il le rappelle pour défendre la ville de Lisbonne face aux mouvements de troupes castillanes. Bloqué à la cour, Nuno observe les notables qui basculent progressivement dans le parti favorable à la Castille. Nuno demande à son frère de repartir au front, celui-ci refuseN 6. Nuno décide alors de s'enfuir de Lisbonne pour rejoindre les troupes sur le front. À son arrivée, un nouvel accord de paix est annoncé. Le 14 mai 1383, la reine (mère) du Portugal et le roi de Castille se rencontrent. Ce dernier vient prendre comme épouse la jeune princesse portugaise, seule héritière du trône du Portugal. Ce mariage est le gage de paix entre les deux royaume. Mais de facto, cela signifie l'annexion de la couronne du Portugal à la couronne de Castille. Durant les somptueuses fêtes qui célèbrent la paix entre les deux royaumes, et les noces des jeunes époux, Nuno, ulcéré par la lâcheté de la couronne portugaise, laisse éclater sa colère : il renverse la table royale et quitte la fête13.
En octobre 1383 le roi Ferdinand Ier de Portugal décède. L'héritier du trône est donc sa fille : Béatrice, mariée à Jean Ier de Castille. Devant le risque d'annexion du Portugal par la Castille, Nuno Álvares est l'un des premiers nobles à soutenir les prétentions au trône du maître de l'Ordre d'Aviz, Jean, frère du roi défunt. Bien que fils illégitime de Pierre Ier, cette candidature lui semble une solution préférable à la perte de l'indépendance du pays.
La mort du Comte Andeiro (Musée National Soares dos Reis, Porto)
Nuno, réfugié à Santarem fait aiguiser et polir son épée par un armurier. La légende dit que Nuno, très satisfait du travail de l'armurier, qui lui a rendu son épée resplendissante, souhaite le payer. Mais celui-ci refuse, disant qu'il n'acceptera que lorsqu'il serait Comte de OuremN 7. Cette parole devient prophétique quand quelques années plus tard, Nuno recevra le titre de Comte de Ourem. João Fernandes de Andeiro est finalement assassiné par le Maître d'Aviz le 6 décembre 138313.
Le roi de Castille mandate la mère de Nuno à Lisbonne pour convaincre son fils de ne pas prendre le parti de la révolte. La Castille lui promet de riches présents. Mais Nuno reste ferme sur ses positions et sa mère rentre à la cour de CastilleN 8 après avoir essuyé un échec. Admirant secrètement le courage de son fils, elle lui envoie en secret son jeune frère Ferdinand pour le soutenir dans la lutte du Portugal contre la Castille13.

La guerre contre la Castille

La Castille organise une expédition militaire afin de faire valoir ses droits sur la couronne du Portugal : le 6 avril 1384, 5 000 Castillans sont défaits par les 1 600 hommes commandés par Nuno Álvares à la bataille des Atoleiros (pour la première fois dans la péninsule Ibérique une armée de fantassins met en déroute une armée de cavalerie lourde). Le 1er juin 1384, Nuno reçoit les titres de propriété du comté d'Ourem, mais ces terres sont encore occupées par les troupes espagnoles.
Le 6 avril 1385, Jean est reconnu par les Cortes réunis à Coimbra en tant que roi du Portugal sous le nom de Jean Ier de Portugal. D. Nuno est nommé connétable de Portugal et comte de Ourém. À 31 ans, Nuno devient le chef de toute l'armée du Portugal. Ce coup de force portugais déclenche une réaction du royaume de Castille. Jean Ier de Castille envahit le Portugal par la Beira Alta pour protéger les intérêts de sa femme Béatrice (légalement héritière de la couronne portugaise). D. Nuno Alvares Pereira prend le contrôle de la situation sur le terrain et commence une série de sièges des villes fidèles à la Castille, situées principalement dans le nord du pays.
La Castille organise une nouvelle expédition : c'est la bataille d'Aljubarrota, le 14 août 1385, au cours de laquelle Nuno Álvares révèle son génie militaire. Cette fois, 30 000 Castillans sont défaits par 6 000 Portugais et Anglais, alliés pour l'occasion. La bataille sera décisive dans la fin de l'instabilité politique de 1383-1385 et la consolidation de l'indépendance portugaise. Durant cette bataille, les deux frères de Nuno qui avaient pris le parti du roi de Castille décèdent. Après cette victoire, D. Nuno Alvares Pereira est resté comme le connétable du royaume et devient comte de Barcelos et Arraiolos.
Entre 1385 et 1390, l'année de la mort de Jean de Castille, il se consacre à effectuer des raids sur la frontière de Castille, dans le but de maintenir la pression et empêcher le pays voisin de réaliser de nouvelles attaques. C'est à cette période, en octobre 1385 que s'est déroulée la célèbre bataille de Valverde de Mérida en terre castillane. La légende dit que lors de la phase la plus critique de la bataille, il semblait que l'armée portugaise subirait une défaite complète du fait de l'absence de Nuno. Au pire moment de la bataille, son écuyer le trouve en extase, à genoux, en train de prier entre deux rochers. Quand l'écuyer, affligé, tente d'attirer son attention sur la bataille qui est sur le point d'être perdue, le connétable lui fait un signe de la main pour demander le silence. Une nouvelle fois l'écuyer attire son attention en disant : « Pas de prière que nous allons tous mourir ! », alors Nuno répond doucement : « Mon ami , ce n'est pas encore temps. Attendez un peu et que je finisse de prier. ». Quand il eut fini de prier, il avait le visage lumineux et il donna ses ordres, gagnant la bataille d'une manière considérée comme miraculeuse14. D'autres sources13 indiquent que Nuno, avant la bataille, fit vœu à Notre Dame du Mont-Carmel de lui ériger une église dans Lisbonne s'il remportait la victoire (ce qu'il fit).
Après cette bataille, les Castillans refusèrent de lui livrer bataille en rase campagne. Le simple nom de Nuno Alvares inspirait la terreur chez les Castillans qui se sont limités à aller attaquer la zone frontière en pillant et en appliquant une politique de terre brûlée dès que Nuno entrait en Castille.

Les dernières batailles

En récompenses de ses services, le roi lui donne des titres et des terres. Nuno devient maître de près de la moitié du Portugal. Pour récompenser ses compagnons d'armes, Don Nuno en 1393, durant les trêves, leur distribue ces biens. Cela entraine une intrigue à la cour où l'on accuse le connétable de vouloir faire de ses compagnons des vassauxN 9. L'année suivante a lieu un conflit ouvert avec le roi : le roi lui demande de rendre les terres et bien qui lui ont été alloués. Le connétable fait valoir qu'il ne peut pas rendre ce qu'il ne possède plus. La couronne va racheter certaines propriétés à quelques personnes. Ce conflit conduit Nuno à envisager de quitter le pays, il rencontre ses hommes et leur demande qui partirait avec lui ; c'est à ce moment que l'on apprend que la Castille a rompu la trêve, dès lors, Nuno repart avec son armée pour rejoindre le roi. Le roi trouve un accord : les dons effectués sont conservés, mais le roi sera le seul à avoir des vassaux, personne d'autre ne pouvant en avoir ; ceux qui avaient reçu des biens du connétable deviennent des vassaux directs du roi.
À la mort de sa femme en 1387, Nuno ne souhaite pas se remarier, préférant une vie de célibat, un fait rare à cette époque. Nuno confie sa fille Béatrice, à sa mère Iria, qui est rentrée à Lisbonne.
Il participe à la prise de Ceuta en 1415, et il est invité par le roi à commander la garnison de la ville. Le connétable refuse parce qu'il veut quitter l'armée et embrasser la vie religieuse.
Bien qu'entré dans l'Ordre du Carmel en 1423, il est sollicité en 1425 pour participer à une expédition à Ceuta, menacée par une offensive musulmane. Après des hésitations, il s'embarque avec la troupe, enthousiaste, qui le considère comme invincible. Mais la menace de guerre s'étant dissipée, l'expédition ne prend pas la mer et Nuno regagne définitivement son couvent13.

Vie au Carmel

Construction du Carmel

En 1389, il lance la construction de l'église des Carmes de Lisbonne, en accomplissement de son vœu fait lors de la bataille de Valverde en octobre 1385. Au début des travaux, il s'installe à proximité pour suivre leur avancée. En 1397, les Carmes prennent possession de l'église et du couvent, richement dotés par le Connétable13. Avant d'entrer au couvent, Nuno distribue ses biens à ses petits-enfants. Sa petite-fille Isabel, épouse du prince Jean, futur Connétable.

Entrée dans les ordres

Il entre au Carmel sous le nom de Frère Nuno de Sainte Marie le 15 août 1423N 10 et prononce ses vœux solennel. Il est admis comme frère convers malgré les demandes pressantes de ses supérieurs d'accepter la fonction de frère choristeN 11.
Au couvent des Carmes, il donne aux frères les biens qui lui restaient. En devenant le frère Nuno, il abdique du titre de comte et de connétable. Il abandonne également les souvenirs de sa vie militaire et dépose son épée aux pieds de l'autel de la Vierge Marie dans l'église du Carmel (qu'il a fait construire)13. Il souhaitait aller dans les rues pour mendier, le roi, effrayé, demanda au prince Don Édouard, qui avait une grande admiration pour Nuno, de le convaincre de n'en rien faire. Le prince réussit à convaincre le frère Nuno d'accepter l'aumône du roi. Nuno qui souhaite vivre dans l'autérité et le silence, se retrouve contraint de recevoir un nombre important de nobles venant le visiter. Il envisage de quitter la capitale pour se soustraire à ces visites, mais le fils du roi (très attaché à sa personne) intervient pour lui demander de ne pas quitter la capitale.

Au service des pauvres

Le frère Nuno va dans les rues de Lisbonne pour distribuer des aumônes à ceux qui en ont besoin. Touché par le nombre croissant de pauvres, il fait rechercher et retrouver le grand chaudron qu'avait utilisé pour la cuisine de ses soldats durant ses campagnes militaires, et le fait ramener au couvent des carmes. Chaque jour il prépare dans ce chaudron le repas pour les pauvres qu'il distribue personnellement dans la rue. Cette œuvre caritative s'est poursuivie après la mort de Nuno, jusqu'à la fin de la présence des Carmes à Lisbonne.
Nuno s'occupe également des prisonniers : il leur rend visite et il met en place la visite des prisons par tous les religieux du couvent avec le supérieur, le Vendredi saint, pour leur apporter un repas et un peu d'argent, particulièrement à ceux qui sont en prison pour cause de dettes (afin de leur permettre de payer leurs dettes, et ainsi d'être libéré). Cette visite des carmes en prison est devenue une tradition qui s'est maintenue13.
Ces différentes actions caritatives ont conduit le peuple à l'appeler le Saint connétable.

Son décès

Lors de la dernière année de sa vie, le roi Jean Ier rend visite à Nuno au Carmel. Le roi a toujours considéré que Nuno Alvares Pereira était son ami le plus proche, mais aussi celui qui l'avait placé sur le trône et sauvé l'indépendance du Portugal.
Les forces de Nuno, devenu âgé s'épuisent rapidement sous l'effet des pénitences et privations qu'il pratique. Un jour, il ne peut plus se lever pour aller à la messe et servir les pauvres. Sentant sa fin proche, toute la ville, et en particulier ses amis sont alertés. Le roi et les nobles viennent rendre leurs dernières visites au héros national qu'ils s'apprêtent à perdre.
Le 30 octobre 1431, le Portugal et la Castille signe un accord de paix définitif, garantissant l'indépendance du Portugal et les droits légitimes de Jean 1er sur le royaume du Portugal13. Nuno meurt le lendemain, au couvent des carmes, le 1er novembre 143115 à l'âge de 71 ans, entouré par le roi et ses enfants.
À son décès, toute la ville de Lisbonne, vient rendre un dernier hommage à celui que tous qualifient de "Saint". Les pauvres et les nécessiteux se pressent auprès de la dépouille de leur bienfaiteur pour lui présenter leurs prières et recevoir une bénédiction. Le roi décide de réaliser, pour son ami, des funérailles très solennelles.
Le "frère Nuno" est enseveli devant l'autel de la Vierge, dans l'église qu'il avait fait construire en l'honneur de Marie13.

Histoires et légendes

Une légende raconte que l'ambassadeur d'Espagne serait allé au Couvent des Carmes de Lisbonne pour demander au carme Nuno Alvares quelle serait sa position si la Castille envahissait le Portugal. Nuno aurait soulevé son habit, et aurait montré, en dessous, sa cotte de mailles, indiquant sa volonté de servir le pays en cas de besoin et en déclarant que « si le roi de Castille entrait à nouveau en guerre avec le Portugal, il servirait en même temps la religion qu'il professe et la terre qui lui a donné la vie. ». L'ambassadeur serait repartit très impressionné.
On raconte également qu'au début de sa vie monastique, en 1425, s'est répandu à Lisbonne la rumeur que Ceuta risquait d'être reprise par les Maures. Le frère Nuno montra immédiatement sa volonté de faire partie de l'expédition qui se rendrait à Ceuta. Quand on essaya de le dissuader, rappelant le nombre de ses années et sa fatigue physique, il prit une lance et dit: « En Afrique je peux l'envoyer, oui monsieur ! »N 12. Nuno jeta alors la lance du balcon du couvent ; elle traversa toute la partie basse de la ville (de Lisbonne) et alla se planter dans une porte de l'autre côté du Rossio.

Titres et blasons

Les armoiries de Nuno Álvares Pereira
Nuno Alvares Pereira est le 2e connétable du Portugal, 38e Mordomo-Mor du royaume, 7e duc de Barcelos, 3e comte de Ourem et 2e comte de Arraiolos.
Nuno a fait réaliser un étendard composé comme suit13 :
  • l'étendard était blanc, divisé en quatre parties par une grande croix rouge. Dans chaque quartier il y avait une image sainte ;
  • en haut à gauche le Christ crucifié avec la Vierge et saint Jean ;
  • à droite Vierge avec l'enfant Jésus dans ses bras ;
  • en bas saint Georges et enfin saint Jacques à genoux les mains jointes en prièreN 13.
Aux quatre coins de l'étendard se trouvait les armes de la famille Pereira. Cet étendard représentait les idéaux de Nuno.

Descendance

De son mariage avec Leonor de Alvim, le connétable a trois enfants, ses deux fils décèdent très jeunes, seule sa fille atteint l'âge adulte et aura une descendance. Sa fille Beatriz Pereira de Alvim, épouse en 1401 l'infant Don Alphonse (qui deviendra le roi Alphonse Ier de Bragance)), à l'origine de la seconde maison de Bragance, qui règnera 3 siècles plus tard sur le Portugal). Mais Béatrice décède en mettant au monde son troisième enfant. Elle n'a que 22 ans. Son père, profondément attristé par ce décès subite, l'ensevelit dans le cloître des Clarisses.
Néanmoins, par le droit d'aînesse, la descendance directes de la famille appartient aux marquis de Valence, pour le 1º marquis de Valence et le 4º Conte de Ourem ( par son grand-père maternel ), Afonso de Bragança, soit le fils premier-né de Beatriz Pereira de Alvim, la première épouse du 1º Duque de Bragança, D. Afonso. Pour cette raison, le marquis de Valence est resté jusqu'à nos jours en utilisant le surnom « du Portugal » en allusion au royaume et aussi la ligne masculine réelle, plus tard confirmé par le tronc « de Sousa Coutinho » (Borba et Redondo). Ce rapport est également breveté en héraldique même, le marquis de Valence gardant la « croix de florenciada » de Pereira en alternance avec les armes du Royaume, ce qui ne se produit pas avec le second fils de la branche des ducs de Bragance, qui n'a jamais eu le droit ou la prétention cette représentation généalogique.
D'autre part, la famille Mello des ducs de Cadaval, à son tour second fils de la branche de la famille Bragança, a plus tard adopté la « croix de florenciada » de Pereira, en mémoire de son illustre ancêtre (ainsi que le nom Alvares Pereira et même les mêmes armes du Portugal).

Tombeau et sépulture

À son décès, Nuno est enseveli devant l'autel de la Vierge, dans l'église du couvent des Carmes (qu'il avait fait construire en l'honneur de Marie). Dix ans plus tard, la mère de Nuno décède et elle est enterrée à ses cotésN 14. Le tombeau de Nuno est rapidement vénéré par la population. De nombreux miracles sont rapidement rapportés par les personnes qui s'y rendent, créant un afflux de fidèles qui viennent demander à leur "saint" des grâces et des miracles13. Une liste des miracles est rapidement compilée et publiée sous le nom du "Livre des miracles du Saint Connétable"11. Son tombeau est progressivement enrichi de présents offerts par le roi et le peuple. Des pèlerinages et des fêtes sont célébrée à la mémoire de Nuno, à la fois "héros national du Portugal" et "pauvre frère Carme"13.
En 1522, sa dépouille est exhumée et transportée dans un tombeau d'albâtre richement orné, offert par la reine de France. En 1755, le tombeau de Nuno Alvares Pereira est détruit lors du tremblement de terre de Lisbonne. Son épitaphe était : « Ici repose le fameux Nuno, le connétable, fondateur de la Sérénissime maison de Bragance, excellent général, moine béni, qui, durant sa vie sur terre a si ardemment désiré le royaume des cieux qu'après sa mort, a mérité éternellement la compagnie des Saints. À ses honneurs terrestres qui étaient innombrables, il a tourné le dos. Il fut un grand prince, mais il s'est fait humble moine. Il a fondé, construit et dédié l'église où repose son corps. ». Par la suite, la dépouille de Nuno va alors être déplacée de nombreuses fois.
Après le décret de béatification du Saint Siège le 23 janvier 1918, les reliques du saint sont transférées dans la chapelle des Tertiaires Carmélitains de Lisbonne. Cette béatification officialise le culte immémorial rendu par le peuple portugais au frère Nuno de Sainte Marie.
En 1953 est inauguré, à Campo de Ourique ( Lisbonne ), l'église du Saint-Connétable, siège de la paroisse du même nom. Cette inauguration comprend la procession de la translation des reliques au côté des Carmes, au milieu des honneurs militaires et d'un intense enthousiasme populaireN 15 et la présence des plus hauts dignitaires de la nation.
En 1961, à l'occasion du 6e centenaire de la naissance du bienheureux Nuno, un pèlerinage est organisé avec le précieux reliquaire en argent dans laquelle les reliques sont conservées. Peu de temps après, le reliquaire est volé. Il n'a pas été retrouvé. Dans son tombeau, sont alors rassemblés différentes reliques qui avaient été diffusées en d'autres lieux. En 1996, l'emplacement de la tombe originale de Nuno est découvert dans l'église des Carmes. Celle-ci contenait quelques ossements qui ont été authentifiés comme étant ceux du bienheureux10.

Spiritualité et dévotion mariale

Nuno allait à la messe deux fois par jour (et même trois fois les samedi et les dimanches)11, et il recevait régulièrement la communion. À ceux qui s'en étonnaientN 16, Nuno répondait : « Si quelqu'un veut me voir battu au combat, il doit m'éloigner de ce saint banquet dans lequel, Dieu lui-même nourriture des forts, fortifie les hommes ; c'est par cette nourriture que je suis réconforté ; j'y puise force et courage pour vaincre les ennemis. »13. Avant chaque bataille, il préparait spirituellement ses soldats en leur faisant assister à la messe et communier. Il les encourageait à avoir confiance en Dieu et en la Vierge Marie à qui il attribuait ses victoires après les batailles11.
Nuno avait une grande dévotion à la Vierge Marie : il observait le jeûne le samedi en l'honneur de la ViergeN 17. Les jours de fêtes consacrés à Marie, il célébrait l'office des Vigiles. Il avait une dévotion particulière à Marie les mercredi, vendredi et samedi. Nuno priait chaque jours la Vierge Marie. Avant chaque bataille il lui demandait son aide et sa protection. Après la bataille, il la remerciait pour la victoire en construisant ou restaurant des églises qui lui étaient consacrées13.
  • le 8 avril 1384, deux jours après la victoire d'Atoleiros, Nuno se rend en pèlerinage à Sainte Marie de Assumar rendre grâce pour la victoire obtenue. Mais l'église, utilisée comme caserne par les chevaliers Castillant est souillée et saccagée. Nuno la nettoie et la restaure en faisant le vœu d'y construire un grand sanctuaire en l'honneur de la Vierge.
  • le 14 août 1385, juste avant la Bataille d'Aljubarrota, il participe à la messe, et confiant dans le secours de la Mère de Dieu, il fait vœu d'ériger sur le site de la bataille, une église dédiée à la Vierge s'il remporte la victoire. Après sa victoire sur les Castillants, Nuno se rend en pèlerinage au sanctuaire de Ourem (situé dans sa région natale), où il fait ériger une église. C'est le roi, qui accomplit le vœu de Nuno en érigeant la grande église de Sainte Marie de la Victoire, également connu comme le Monument de la bataille. Nuno fera ériger, à quelques kilomètres de l'église royale, une église dédiée à saint Georges, sur le lieu-même où il avait prononcé son vœu.
  • En octobre 1385 durant la bataille de Valverde de Mérida Nuno fait vœu d'ériger à Lisbonne une église à Notre Dame du Mont-Carmel s'il remporte la victoire. En 1389, il commence la construction de l'église des Carmes de Lisbonne, en accomplissement ainsi son vœu de réaliser à Valverde de Mérida. L'église et le couvent des carmes, terminés en 1397 ont été richement dotés par le Connétable.
  • À Vila Viçosa, il fait construire une grande église dédiée à Notre Dame de Conception, la première sous ce nom au PortugalN 18.
  • Il fait également construire des églises dédiées à la Vierge Marie dans les villes de Souzel, Portel, Monsaraz, Mou-rao, fivora, Camarate11.
  • À Estremoz il termine la construction de l'église Notre Dame des martyrs débutée par le roi Ferdinand Ier.

Béatification et canonisation

Béatification

Il semblerait qu'un premier décret de canonisation ait été signé par un pape au début du XVe siècle car on en trouve une mention dans une lettre datée du 21 juillet 1437, envoyée par le roi Édouard au prieur des bénédictins Jean Gomes. Le roi demande à ce dernier de demander au pape une copie du décretN 19, envoyé à Lisbonne, mais qui n'y était jamais parvenu11.
En 1894 débute le processus de béatification. Le 7 mars 1914 le décret de béatification est signé, le 15 janvier 1918 il est approuvé par la Congrégation des rites11, et finalement, le 23 janvier 1918 Nuno Alvares Pereira est béatifié le par le pape Benoît XV, dans le décret "Clementíssimus Deus". Sa fête est fixée au 6 novembre16.

Canonisation

Statue dans l'église du Saint Connétable (Lisbonne). Sous la statue, le texte reprend les mots de Don Nuno avant la bataille d'Aljubarrota en 1385 : « En ayant une ferme espérance en Dieu, peu d'entre nous en vaincrons un grand nombre »
Le processus de canonisation est débuté en 1921, mais il est arrêté pour des raisons politiques en 1940. Le pays célébrait alors le centenaire de la fondation du Portugal et de la restauration de l'indépendance. Le chef du gouvernement António Salazar voulait que la fête de canonisation du bienheureux Nuno soit revêtue d'une pompe jamais vue et d'une ambiance de grande exaltation nationaliste, incluant une possible visite du Pape au Portugal ( le Pape en personne présidant alors les cérémonies de la canonisation ). Le pape Pie XII a alors refusé l'offre, profondément troublé par la signification hautement politique de l'événement programmé. Le processus a ensuite été suspendue et pour ainsi dire, est tombé dans un « semi-oubli ».
La découverte en 1996 de la tombe originale de Nuno dans l'église des Carmes relance l'idée d'une canonisation de Nuno dans la population. Le Postulateur Général des Carmes, le Père Felipe M. Amenós y Bonet, relance le processus de canonisation après la reconnaissance d'un miracle (attribué à Nuno) en 2000N 20. Après l'aboutissement des enquêtes nécessaires, le pape Benoît XVI fait la proclamation du décret du miracle le 3 juillet 2008. Lors du consistoire du 21 février 2009N 21 le pape Benoît XVI annonce la canonisation du bienheureux Nuno de Sainte Marie, avec quatre nouveaux saints pour le 26 avril 200917. La procédure de canonisation de Nuno Alvares Pereira était terminée depuis le printemps 2008, soit 90 ans après sa béatification.
Don Nuno Álvares Pereira est canonisé en tant que "Saint Nuno de Sainte Marie" par le pape Benoît XVI à 9h33 (heure du Portugal) le 26 avril 200918.
La Conférence épiscopale portugaise dans la note pastorale sur la canonisation de Nuno de Sainte Marie, a déclaré : « (...) le témoignage de vie de Nuno constitue une force de changement au nom de la justice et de la fraternité, la promotion de styles de vie plus sobres, de solidarités et d'initiatives du partage des biens. Ce témoignage de vie appellera également à une citoyenneté exemplaire vécue dans une forte invitation à moraliser (dans le sens rendre digne) la vie politique comme une expression du meilleur humanisme au service du bien commun. »
« Les évêques du Portugal proposeront donc aux hommes et aux femmes d'aujourd'hui par l'exemple de la vie de Nuno Alvares Pereira, guidée par les valeurs évangéliques, guidés par le plus grand bien de tous, disponibles pour lutter en faveur des meilleurs intérêts du pays, prêts à servir les plus vulnérables et les pauvres. Nous allons donc prendre une part active dans la construction d'une société plus juste et fraternelle que nous voulons tous19. »

Culte et liturgie

Sa fête est fixée au 6 novembre16. Mais dans l'Ordre du Carmel sa mémoire est célébrée le 1er avril. Dans la branche des Grands carmes, sa mémoire est obligatoire13, mais chez les Carmes déchaux, sa fête a rang de mémoire facultative20.
Nuno est le patron de l'infanterie portugaise.

Postérité

La fondation Bataille de Aljubarrota21 a produit en 2008 un film sur la bataille d'Aljubarrota22.
En 2009, à l'occasion de sa canonisation, le service des Postes du Portugal a édité un timbre à son effigie23.
Sa béatification en 1918 a amené à la création d'autels et de statues dans les églises. L'église du Saint-Connétable (Lisbonne) lui est consacrée.
Azulejos dans l'église de de Rio Tinto (Gondomar) - Portugal
Réplique de l'épée de Don Nuno Álvares Pereira dans l'église de Flor da Rosa (Crato).

Références alégoriques

Luís de Camões, dans le sens littéral ou allégorique, explicite ou implicite, se réfère à lui au moins 14 fois dans le poème épique « Les Lusiades » , l'appelant le « fort Nuno » et le premier chant (12e strophe) est évoquée la figure de saint Nuno, disant : « pour ceux-là, je vous donnerai un Nuno fero qui a rendu un tel service au roi et au royaume » et la huitième chanson, strophe 32, verset 5 : « Ditosa Pátria que tal filho teve (Bienheureux Pays qui eut un tel fils) ».

Statues

Sa sculpture est placée dans l'Arc de Triomphe de la rue Augusta à Praça do Comércio, de Lisbonne. Une autre est située dans le château d'Ourém, une statue équestre est placée à l'extérieur du monastère de Batalha. On trouve une autre statue à Flor da Rosa24, une des deux localités mentionnées comme étant son lieu de naissance. Des représentations sont également présentes dans des églises.
Statue équestre de Nuno Álvares Pereira devant le Monastère de Batalha
Statue équestre de Nuno Álvares Pereira devant le Monastère de Batalha
Statue de Nuno Álvares Pereira dans le château d'Ourém
Statue de Don Nuno à Flor da Rosa (Crato) une des localités de sa terre natale.

Sources

Les documents biographiques sont basés sur les publications originales suivantes :
  • (pt) Crónica do Condestdvel de Portugal, rédigé par un auteur anonyme contemporain de Nuno9. Première édition à Lisbonne en 1526
  • (pt) Crónica de el-rei D. João I, par Fernão Lopes12, rédigée au XVe siècle, première édition à Lisbonne en 1644.
Voir aussi les références bibliographiques dans l'article du site carmelnet11.

Notes et références

Notes

  1. Voir page 2 (52) de la Chronica do Condestabre de Portugal Dom Nuno Alvarez Pereira
  2. Voir le chapitre Lieu de Naissance.
  3. Une autre source (biographie sur carmelnet.org) indique que ce sont ses preuves de bravoure, malgré son jeune âge, qui a poussée la reine a vouloir le prendre comme écuyer.
  4. Nuno étant trop frêle, il ne trouvait pas d'armure à sa taille. Il emprunte donc celle du frère du roi âgé de 2 ans de plus que lui.
  5. Selon Fernão Lopes, ce mariage a eu lieu alors que Nuno Alvares Pereira avait un peu plus de 16 ans, et trois ans avant la mort de son père Don Álvaro Gonçalves Pereira, décès qui a eu lieu au moment de la mort d'Henri II de Castille, en 1379, ce qui fixe la date du mariage à 1376.
  6. Le frère de Nuno, était devenu lui aussi favorable au rattachement du Portugal au royaume de Castille.
  7. À ce moment de l'histoire, le conte de Ourem était João Fernandes de Andeiro, homme le plus puissant du Portugal, qui manœuvrait pour rattacher le Portugal à la Castille.
  8. Sa mère vivait à la cour de Castille, auprès de sa fille Béatrice, épouse du roi de Castille.
  9. Le fait d'avoir lui-même des vassaux, faisait de Nuno un potentiel concurrent du roi.
  10. Le 15 août 1423 est la date anniversaire de la victoire d'Aljubarrota.
  11. Les convers avaient pour mission essentiel le service matériel de la communauté, les frères choristes avaient pour mission principale la prière et l'oraison. Le poste de « frère choriste » était réputé « plus valorisé ». Le frère convers, à l'époque, était qualifié de "demi-frère".
  12. C'est d'ici que serait née l'expression « mettre une lance en Afrique », ayant le sens de "vaincre une difficulté majeure".
  13. Saint Georges et saint Jacques sont les saints patrons des chevaliers.
  14. Lors de son décés, Dona Iria Gonçalves de Carvalhal était considérée, par la population, comme "Sainte" du fait de sa vie de pénitence.
  15. Selon les témoignages de l'époque, plus de la moitié des habitants de Lisbonne était présent lors de la consécration de l'église, et dans d'autres cérémonies religieuses.
  16. À l'époque, les fidèles communiaient rarement lors des messes, essentiellement lors des grandes fêtes (Noël, Pâques...). De nos jours, les fidèles sont invités à communier à chaque office.
  17. Dans l'Église catholique, traditionnellement, le samedi est le jour de la semaine consacré à Marie.
  18. C'est dans cette même église que Jean IV de Portugal consacrera le royaume à Notre Dame de la Conception, devenant officiellement la Patronne et la Reine de Portugal. Quelques années plus tot, en 1569, Sébastien Ier de Portugal avait fait agrandir et embellir cette église.
  19. À l'époque il n'y avait pas d'enquête canonique, comme aujourd'hui, avant de béatifier une personne.
  20. Sur la page pt:Nuno Álvares Pereira il est indiqué que c'est « le cardinal patriarche de Lisbonne, José da Cruz Policarpo qui, en 2004, a relancé le processus de canonisation. ». Mais il n'y a pas de référence bibliographique directe.
  21. Il s'agit d'un acte formel dans lequel le pape demanda aux cardinaux de confirmer le processus de canonisation déjà terminé.

Références

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  2. MARTINS, J. P. Oliveira (1893), A Vida de Nun'Alvares, Lisboa, 1893
  3. CARDOSO, Elias (1958), A Bibliografia Condestabriana, Roma.
  4. a et b (pt) CORDEIRO, Valério Aleixo (1921), Vida do Beato Nuno Alvarez Pereira, 2. edição, Livraria Catholica, Lisboa. (disponible en ligne [archive])
  5. (pt) ANDRADA, Miguel Leitão en 1629, Miscellanea (une 2d édition en 1867 a été recopiée et rééditée en 1993 par la Imprensa Nacional-Casa da Moeda, Lisbonne (disponible en ligne [archive]).
  6. (pt) DENIS, Fernando J. (1846), Portugal Pittoresco ou Descripção Historica d'este Reino, Typographia de L.C. da Cunha, Lisboa. (disponible en ligne [archive])
  7. (pt) Domingo, « S.Nuno Álvares Pereira » [archive], sur fna-pedome.com, F.N.A PEDOME,‎ 8 janvier 2011 (consulté le 28 février 2014)
  8. Bulletin de l'Académie Portugaise d'Histoire, Lisbonne, 1960, Page 106.
  9. a, b et c (pt) Chronica do Condestabre de Portugal Dom Nuno Alvarez Pereira, auteur anonyme, 1526 ?, disponible en ligne [archive].
  10. a et b (en) Elias Cardoso, « St. Nuno Alvares Pereira, Religious (M) » [archive], sur ocarm.org, Order of Carmelite (Italie) (consulté le 28 février 2014)
  11. a, b, c, d, e, f, g et h (en) Elias Cardoso, « NUNO OF ST. MARY » [archive], sur carmelnet.org, The Carmelite Province of the Most Pure Heart of Mary (USA),‎ 211 (consulté le 28 février 2014)
  12. a et b (pt) Crónica de el-rei D. João I, Fernão Lopes, Chapitres XXXIII à XXXIV
  13. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p et q « Saint Nuno de Sainte Marie (1360-1431) » [archive], sur carm-fr.org, Les Carmes en France,‎ 211 (consulté le 28 février 2014)
  14. (en) Edward Mcmurdo, The History of Portugal : The history of Portugal from the reign of D. Diniz to the reign of D. Alfonso V, vol. 2, mai 2012 (ISBN 978-1150496042, lire en ligne [archive]), p. 335. (lire en ligne également sur archive.org [archive])
  15. (pt) Damião António Peres. História de Portugal: Ed. monumental comemorativa do 8º centenário da fundação da nacionalidade. Portucalense Editora, 1938. Vol II, p. 25.
  16. a et b (pt) « Cronologia da vida de Santo Condestável » [archive], sur snpcultura.org, Secratario Nacional da pastoral da cultura,‎ 24 avril 2009 (consulté le 25 février 2014)
  17. (pt) « Nota Pastoral da Conferência Episcopal Portuguesa por ocasião da canonização de Nuno Álvares Pereira » [archive], sur agencia.ecclesia.pt, Agencia Ecclesia,‎ 6 mars 2009 (consulté le 26 février 2014)
  18. (pt) « Bento 16 canoniza herói nacional de Portugal » [archive], sur bbc.co.uk, BBC Brasil,‎ 26 avril 2009 (consulté le 25 février 2014)
  19. (pt) JOAQUIM MENDES, Évêque Auxiliaire, « Homilia de D. Joaquim Mendes na Vigília de Oração pela Canonização do Beato Nuno de Santa Maria » [archive], sur patriarcado-lisboa.pt, Patriarcado de Lisboa.,‎ 6 mars 2009 (consulté le 26 février 2014)
  20. Les heures du Carmel, Lavaur, Éditions du Carmel, 2005, 347 p. (ISBN 2-84713-042-X), p44
  21. (pt) « Fundação Batalha de Aljubarrota » [archive], sur fundacao-aljubarrota.pt, Fundação Aljubarrota (consulté le 26 février 2014)
  22. (pt) « Aljubarrota (2008) » [archive], sur imdb.com, IDMB (consulté le 26 février 2014)
  23. (pt) « Selo Canonização D. Nuno Álvares Pereira » [archive], sur ctt.pt, CTT (consulté le 26 février 2014)
  24. (pt) « Fotografia da Estátua de Nuno Álvares Pereira » [archive], sur panoramio.com, Panoramio (consulté le 25 février 2014)
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