mercredi 30 novembre 2016

saint Joseph Marchand missionnaire m.e.p. et martyr 1803 + 1835



J oseph Marchand naît à Passavant (Doubs) le 17 août 1803. Après avoir fait ses études à l'école ecclésiastique d'Orsans et au grand séminaire de Besançon, il entra sous-diacre au Séminaire des M.-E. le 25 décembre 1828.

Élevé au sacerdoce le 4 avril 1829, il partit le 24 du même mois pour la Cochinchine. Il apprit la langue annamite au collège de Lai-thieu, commença sa vie apostolique par un long voyage dans les chrétientés des provinces de Mi-tho, Vinh-long, Chau-doc, et remonta jusqu'à Phnom-penh, la capitale du Cambodge.
Revenu à Lai-thieu, il y instruisit quelques élèves, tout en administrant plusieurs chrétientés ; puis il fit un second voyage analogue au premier. On le chargea ensuite du district qui comprenait toute la province du Binh-thuan, d'où la persécution le chassa au commencement de l’année 1833.
Après s'être caché dans différentes localités de la Basse-Cochinchine, il se réfugia près de Mac-bac. Un chef des rebelles l'y découvrit et l'emmena avec lui à Cho-quan, puis l'interna dans la citadelle de Saïgon, et voulut l'obliger à pousser les chrétiens à la révolte contre le persécuteur Minh-mang. Joseph refusa absolument de se prêter à ce désir. Il resta dix-huit mois enfermé dans la citadelle, donnant ses soins à quelques fidèles qui se trouvaient près de lui.
Lorsque les troupes royales eurent pris Saïgon, le 8 septembre 1835, le père Joseph fut immédiatement arrêté et accusé d'avoir participé à la rébellion.
Conduit à Hué et incarcéré, on le soumit à la question et on lui fit endurer le cruel supplice des tenailles rougies au feu. Ne pouvant lui faire avouer qu'il avait aidé les rebelles, et ne trouvant aucun témoignage sérieux pour appuyer cette fausse accusation, les juges lui ordonnèrent de renoncer au catholicisme et de marcher sur la croix mais il repoussa cette proposition avec horreur.
Il fut condamné au cruel supplice des cent plaies. Il le subit avec un héroïque courage le 30 novembre 1835 à Tho-duc, près de Hué au Vietnam. Après sa mort, son corps coupé en quatre fut jeté à la mer, et sa tête, après plusieurs jours d'exposition, fut broyée dans un mortier et réduite en une poussière que l'on jeta également à la mer.
Joseph Marchand a été déclaré :
Vénérable, le 19 juin 1840, par le pape Grégoire XVI (Bartolomeo Cappellari, 1831-1846) ;
Bienheureux, le 27 mai 1900, par le pape Léon XIII, (Vincenzo Pecci, 1878-1903) ;
Saint, le 19 juin 1988, par saint Jean-Paul II (Karol Józef  Wojtyła, 1978-2005).

Source principale : saint-josephmarchand.fr (« Rév. x gpm »).



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Joseph Marchand (missionnaire)

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Joseph Marchand
Image illustrative de l'article Joseph Marchand (missionnaire)
Statue de saint Joseph Marchand à Passavant
Naissance
Décès
le 30 novembre 1835 (à 32 ans)
Tho-duc, près de Hué (Vietnam)
Nationalité
Française
le 7 mai 1900 à Rome
par le Pape Léon XIII
le 19 juin 1988 à Rome
par le Pape Jean-Paul II
Vénéré par
Joseph Marchand, né à Passavant en Franche-Comté, près de Besançon, le 17 août 1803, mort à Tho-duc dans l'Annam (aujourd'hui au Vietnam) le 30 novembre 1835, est un saint catholique fêté le 30 novembre1.

Sommaire

Biographie

Il entre au séminaire des Missions Étrangères de Paris à l'âge de 25 ans, en novembre 18282. Il est ordonné prêtre le 4 avril 1829 et embarque le 12 mai suivant pour 5 mois de voyage à destination de Macao. De là le procureur des missions l'envoie en Cochinchine où la persécution l'attendait. Il voyagea dans diverses provinces du Vietnam et au-delà jusqu'à Phnom Penh (royaume vassal de Cochinchine) avant d'être envoyé à Bình Thuận d'où il fut chassé en 1833, après qu'une persécution des chrétiens eut été décrétée par l'empereur Minh Mang. Il vit caché jusqu'à ce qu'il soit capturé par des insurgés menés par Lê Van Khôi qui l'emmènent dans la citadelle de Saïgon qu'ils tiennent.
Les forces impériales prennent cette place forte le 8 septembre 1835 et capturent ainsi le Père Marchand, qui est alors accusé de connivence avec les rebelles. Malgré la torture qui lui est infligée, il n'avoue rien et refuse également de renoncer à sa religion. Ceci lui vaut de subir le supplice des cent plaies le 30 novembre 1835 à Tho-duc, près de Hué (Annam). Après sa mort, son corps est découpé et dispersé en mer pour qu'il n'en reste pas de trace. C'est le début d'une persécution totale contre les chrétiens.
Le pape Grégoire XVI le déclare vénérable le 19 juin 1840, le pape Léon XIII le béatifie le 7 mai 1900 et finalement le pape Jean-Paul II le canonise le 19 juin 1988, avec les Martyrs du Viêt-Nam.

Notes et références

  1. Nominis : Saint Joseph Marchand [archive]
  2. Biographie de Joseph Marchand sur le site des Missions Etrangères de Paris [archive]

Voir aussi

Articles connexes

v · m
Institutions et médias
Spiritualité
Voir aussi

Dernière modification de cette page le 8 janvier 2016, à 13:59.
 









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