mardi 8 novembre 2016

nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir - textes du jour


Mardi 8 Novembre 2016

Aujourd’hui, l’élection américaine. Le seul candidat qui tranchait, parlait comme depuis longtemps l’Amérique n’a plus parlé, Bernie SANDERS n’a pas tenu. Deux pantins et en fait deux groupes d’intérêt, deux parts d’une nation de plus en plus composite, d’une économie de plus en plus inégalitaire s’affrontent, et d’où nous sommes, la pauvre Europe, proie des arrangements commerciaux mondiaux et apatrides, nous n’avons retenu que des invectives, et surtout – plus grave – que le « clan Clinton » est corrompu tandis que TRUMP est parfaitement transparent, puisque sa malhonnêteté et sa grossièreté sont célèbres, connues, affichées. Pas de programme en politique étrangère, pas de vues d’ensemble sur l’évolution de la planète à tous égards, sinon la hausse de la dépense publique là-bas. – Demain, en cent épisodes dont le premier commençant par notre reddiion à Berlin dès le premier soir du nouveau mandat présidentiel, nous aurons notre élection présidentielle. Elle est sans précédent, les partis n’ont plus de chefs reconnus ni par eux-mêmes … les primaires dites de droite et du centre, le secrétaire national du PC désavoué par ses cadres, le PS sans personne puisque MONTEBOURG capable de battre FH en primaire n’existe qu’en bateleur, sur aucun sujet difficile voire terrible, nous ne l’avons entendu ni constaté quand il était au gouvernement, que la marinière, Ségolène ROYAL démonétisée, n’a pas pu sauver même Heuliez, les cars Mercedes roulent dans les grandes villes bretonnes et en Ile-de-France, en transports publics et Bombardier a supplanté depuis des décennies Alstom dans les commandes ferroviaires… MELENCHON, bateleur, jouant sur une scène debout et sans pupitre, à la MACRON dès qu’il eût vu celui-ci. Aucun n’a de programme. La gauche est crayonnée en silhouettes et évaluées en sondages comme recomposition d’une opposition, à zéro, pendant les cinq ou dix prochaines années. La droite n’affiche qu’autorité et expérience, pas la moindre sensibilité à la pauvreté, à la migration, pas le moindre égard pour l’outil d’Etat, le seul sur lequel la démocratie ait théoriquement prise. Elle est divisée à propos de POUTINE et de la Chine. Nous voilà, les peuples de l’ancienne façon démocratique, devenue de pure forme, les peuples d’économie nationale engloutie dans un mondialisme anonyme, où seul l’argent circule puisque les migrants sont d’avance détestés et que chacun revendique aujourd’hui le made in chez lui. C’est absurde et mortifère.  L’imprévisible gonfle partout, les médias ne savent plus mettre en œuvre les prouesses de la technique et l’extrême ingéniosité de beaucoup de leurs acteurs et journalistes. Alors… je n’ai que des propositions dans une solitude que je constate puisque les deux associations que je cherche à fonder ne trouvent apparemment aucune adhésion, l’une pour populariser le message des évêques, si civique, et si porteur d’analyse et d’engagement (même ceux-ci ne bougent pas, les curés ou recteurs de paroisse n’évoquent pas leur message, et le mien, simple lecture du leur n’a pas l’honneur de leur accusé de réception) : retrouver le sens du politique, et organiser une réunion publique devient un tour de force… et l’autre, porteuse de ma tentative en,politique, qui ne sera que le prolongement de dix ans de suggestions, recommandations ou suppliques à l’Elysée, sous NS puis sous FH : tous au pouvoir, ne va pas être facile à monter. L’alter ego sur lequel je compte en beaucoup sinon tout… depuis vingt ans, n’a pas encore confirmé qu’il sera le premier à y adhérer pour la monter avec moi. A la grâce de Dieu, donc, jour après jour, mais c’est souvent la nuit, et à cette heure, ce l’est encore, sauf la lumière de toute prière. Celle que m’éveillant mes lèvres murmurent, nos simples formules du Pater et de l’Ave Maria. Mais il y a malgré nos échecs, nos malchances répétées depuis dix ans, l’âge légal et un peu plus de notre couple, et mes malchances depuis vingt ans, mon rappel du Kazakhstan, et un peu plus, il y a l’aveu et la protestation d’amour magnifique, vive et sobre de ma chère femme. Il y a ce père de famille ayant compris, et me le manifestant d’une manière qui hier soir m’a fait fondre de reconnaissance, ayant compris le drame du divorce, de la séparation d’entre sa fille et l’un de mes cadets en fratrie. Tous les gemmes de l’amour sont là, plus frémissants que les prémices de nos catastrophes. Catastrophes que nous avons cherchées, préparées, appelées de nos lacunes, mais certitudes de l’amour au cœur de l’homme, au cœur de nos animaux domestiques ou dits sauvages, de la nature sans doute très meurtrie et maltraitée malgré nos phrases… depuis cinquante ans. Nous ressurgirons. Il y a Pâques, même s’il y a, bientôt, peut-être tout de suite l’inconnu en tout qu’est la mort et dont nos échecs sont le présage et l’expérience si souvent…. Et je suis dedans. – Chroniques des « réseaux sociaux », à dég… les dictatures rampantes et sans nom, les gouvernants-machines abusant des personnes de chair… l’observation du traitement que nous infligeons aux animaux mesopinions.com : atroce.
Evite le mal, fais ce qui est bien, et tu auras une habitation pour toujours. Les justes possèderont la terre et toujours l’habiteront [1] Portraits pauliniens de chaque âge de la vie : que les hommes âgés soient sobres, dignes de respect, pondérés et solide dans la foi, la charité, la persévérance… Que les femmes âgées mènent une vie sainte, ne soient pas médisantes ni esclave de la boisson (… ces croquis d‘il y a deux millénaires) et qu’elles soient de bon conseil, pour apprendre aux jeunes femmes à aimer leur mari et leurs enfants, à être raisonnables et pures… que la parole de Dieu ne soit pas exposée au blasphème…  Rôle du pasteur, du disciple… les jeunes aussi, exhorte-les à être raisonnables en toutes choses. Toi-même, sois un modèle par ta façon de bien agir, par un enseignement sans défaut et digne de respect… psychologie et ambition de l’Apôtre… attendant que se réalise la bienheureuse espérance : la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus Christ… faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien. Et le travail, sur nous-mêmes, sur notre environnement, sur la société dont nous sommes responsables par action et par omission, simplement le devoir et l’accomplissement de la volonté de Dieu, selon l’inspiration de l’Esprit Saint, et dans la totale confiance en notre Rédemption. Quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : « Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir ».
Ces débuts de journée dans le bilan de la veille, l’action de grâces autant que les angoisses et constats du réveil, qui organisent aussitôt l’autel d’offrande pour la journée, la lecture des textes, la mémoire de nos saints et grands prédécesseurs pour marcher à Dieu dans l’espérance. Fais confiance au Seigneur, agis bien, habite la terre et reste fidèle ; mets ta joie dans le Seigneur : il comblera les désirs de ton cœur. Ainsi soit-il ! Memento de nos morts, memento de nos sœurs et frères souffrants. Des créateurs en panne, des sans-abri, des femmes stériles, de celles et ceux qu’on « plaque ». Et les martyrs de toutes causes. Et les peuples entiers sous dictature et "pédagogie" autoritaire.


[1] - Paul à tite II 1 à 14 passim ; psaume XXXVII ; évangile selon saint Luc XVII 7 à 10

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