mardi 18 novembre 2014

si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui et lui avec moi - textes du jour

Mardi 18 Novembre 2014

                            Prier… je connais ta conduite, tu as la réputation d’être vivant et tu es mort, raffermis ce qui te reste et qui est en train de mourir [1] Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu la Parole ; garde-la fidèlement et convertis-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur et tu ne sauras à quelle je viendrai te surprendre. Les deux surprises de Dieu, Son jugement pour notre mort et la vie éternelle, Sa visite à tout instant ressentie indiciblement ou éprouvée par notre soudain et total élan vers Lui. Voici que je me tiens à la porte et je frappe (Jean et le Cantique des cantiques). Si quelqu’un entend  ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui ; je prendrai mon repas avec lui et lui avec moi. … Celui qui a des oreilles, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux Eglises (l’aphorisme du Christ à la foule). Celui qui a entendu, compris et chez qui Jésus vient prendre son repas et demeurer. Il a tout pour manquer la rencontre, il est riche, il est publicain et de taille disgrâciée, aucune chance… sinon le sycomore, sinon la foi, sinon le Christ. Jésus leva les yeux et l’interpella : « Zachée descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison ».  L’homme qui descend vers Dieu ! Sa maison (le centurion protestant de son indignité pour que le Christ y entre) choisie. Discernement de Jésus, tel qu’il avait vu Nathanaël sous son figuier et lui avait décerné par avance et sans l’avoir encore jamais rencontré un « brevet » de perfection selon les canons religieux, moraux et sociaux du temps, et qui maintenant sait qui est Zachée au temporel, social et politique, au spirituel fondamentalement. La recherche de Dieu est une réponse à Dieu pour L’avoir provoqué. Zachée a provoqué Dieu, sans le savoir, caché sur son arbre, muet au contraire des lépreux et des aveugles. Pas le réflexe d’humilité, cependant, mais la recherche à l’état brut dans son mouvement et dans sa motivation : Moïse et le buisson ardent, qui vaut le détour et qui fera la sortie d’Egypte. Il cherchait à voir qui était Jésus. La curiosité ? bien plus. Le désir, moteur de tout en physiologie, en connaissance, en amour. Je connais ta conduite : tu n’es ni froid ni brûlant – mieux vaudrait que tu sois froid ou brûlant – ; aussi puisque tu es tiède – ni froid ni brûlant –, je vais te vomir. Tu dis : « Je suis riche, je me suis enrichi, je ne manque de rien », et tu ne sais pas que tu es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu ! Zachée… Jésus traversait la ville de Jéricho. Or, il y avait un homme du nom de Zachée, il était le chef des collecteurs d’impôts et c’était quelqu’un de riche.


[1] - Apocalypse de Jean III 1 à 22 ; psaume XV ; évangile selon saint Luc XIX 1 à 10



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