dimanche 9 novembre 2014

le Temple dont il parlait c'était Son corps... ce temple, c'est vous - textes du jour

Dimanche 9 Novembre 2014

Prier… Seigneur, mon Dieu et notre Dieu, je t’implore. Donne-moi force et persistance pour accomplir ce qui m’embarrasse et m’alourdit tant que ce n’est pas fait, dont l’obsession m’empêche d’aller à Toi, de me consacrer à celles dont j’ai la responsabilité, de jouir de ce que Tu me donnes à profusion, de vivre dans Ta main, plus encore que sous Ton regard, comme au temps premier de la Création et aux temps derniers du retour à Toi, émancipé de ce qui nous constitue ici-bas et qui n’est qu’une part de nous, celle de terre, de poussière et de larmes, et pourtant qui est l’ébauche, l’embryon de nous, tel que Tu nous crées et nous appelles. Fais-nous venir à Toi. Tu es anxieux de nous, comme nous sommes anxieux de Toi. 

Et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent [1]. La vie par la mort ? la vie par la consécration ? la maison de mon Père une maison de trafic… la vie par la puissance de Dieu qui est aboutissement plus encore que résurrection, puisque celle-ci n’est qu’étape et témoignage. Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. C’est exactement là-dessus que Jésus sera condamné, le seul témoignage à charge et irrécusable est en effet le rapport qui est fait de Son propos. Mais le Temple dont il parlait, c’était son corps. Aussi, quand il ressuscita d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il vait dit cela : ils crurent aux prophéties de l’Ecriture et à la parole que Jésus avait dite. Je ne peux me passer de Dieu, tel qu’Il s’est révélé aux hommes et à moi : Jésus, Dieu fait homme, Jésus anecdotique dont les paroles se rapportent, se répètent, Jésus ressuscité, monté aux cieux, demeurant en nous. Il trouva installés dans le Temple les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple ainsi que leurs brebis et leurs bœufs. Il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs et dit aux marchands de colombes… Fureur de l’homme, bien plus que celle de Dieu, travesti de toute piété, de toute religion, de toute humanité quand l’encombrement, le pratique, le matériel, l’habitude, le lourd et l’ersatz de toute espérance prennent toute la place. Jésus n’aime pas la défiguration. Vous êtes la maison que Dieu construit… les fondations, personne ne peut en poser d’autres que celles qui existent déjà : ces fondations, c’est Jésus-Christ… ce Temple c’est vous. Les avertissements du Christ sur le scandale causé aux petits, sur les choix à faire pour éradiquer ce qui nous tue en nous-mêmes. Vous êtes le temple de Dieu et l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira…. et sous le seuil du Temple, de l’eau jaillissait… géographie prophétique du salut, parabole de l’eau,  flot-flux de la vie, que décrit à son tour le psalmiste : le Fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu… elle est inébranlable ; quand renaît le matin, Dieu la secourt.


[1] - Ezéchiel XLVII 1 à 12 ; psaume XLVI ; 1ère lettre de Paul aux Corinthiens III 0 à 17 ; évangile selon saint Jean II 13 à 22

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