vendredi 14 novembre 2014

qui cherchera à conserver sa vie la perdra, et qui la perdra la sauvegardera - textes du jour


Vendredi 14 Novembre 2014

                 Notre fille, sa personnalité, notre discussion, que je n’ai pas encore notée sur la liberté, provoquée par l’annonce d’un énième divorce de parents d’une de ses amies de classe. Ce que je commence à comprendre de la nasse dans laquelle est tombée JPJ, l’imprudence venant de la prétention de FH à disposer d’historiographes, et en sus à les choisir parmi les moins dignes de confiance. Où allons-nous ? quand depuis vingt ans au moins nous sommes gouvernés sans maturité face à un système économique et financier qui au contraire avance avec méthode et sens du collectif vers ses objectifs : la fin des Etats et de toute prise des populations sur quelque gestion et choix que ce soit. – Prier… prenez garde à vous-même, pour ne pas perdre le fruit de votre travail, mais recevoir intégralement votre salaire. Celui qui va de l’avant sans rester attaché à l’enseignement du Christ, celui-là se sépare de Dieu. Mais celui qui reste attaché à l’enseignement, celui-là trouve le Père et le Fils. [1] Beauté intense du silence, ni enveloppement, ni espace… immobilité entre nuit et jour… respiration retenue de l’univers… Philae et son rocher… les massacrés aux prises avec les fous : le Proche-Orient, tous nos fanatismes, partout, au rebours de nos aspirations à la simple beauté et au temps trouvé et cultivé entre nous. Mes aimées encore endormies, celles et ceux qui prient à cette heure. Sois bon pour ton serviteur et je vivrai, j’observerai ta parole. L’histoire du monde au temporel et au spirituel, chacun de nous  enseignée par le Christ.  Le jour où le Fils de l’homme se révèlera. Ce jour-là, celui qui sera sur la terrasse, et qui aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière…  Bien plus que la disponibilité face à l’intense surprise, à la rupture de tout. Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Les disciples devant l’énigme, l’affirmation de séparations dramatiques : l’une sera prise, l’autre laissée, posent-ils la bonne question : où donc, Seigneur ? Les événements ? ou bien le sort de ces personnes ? de nous ? Jésus redouble l’interrogation : là où il y a un corps, là aussi se rassembleront les vautours. – Je ne sais le sens de tout cela, ni les commentaires donnés par nos Pères : il ne s’agit pas seulement de l’improviste. J’y prends ce matin pour ce jour, pour la vie que dans le flou, le doute, il n’y a que le repère et le compagnon : le Christ. Que l’ensemble de ces événements et que leur incompréhensibilité coincident avec les jours du Fils de l’homme, donc de Sa souveraineté. – Et voici le chant des oiseaux.

Hier
Charlotte Rampling, le percing sous la lèvre, la bague si mince pour la pierre, elle est hôtesse de caisse, humble pour tous, rayonnante selon moi et pour moi qui la contemple en disposant mes achats sur le « tapis roulant » : nous sommes « en grande surface ». Teint pâle, cheveux mordorés, blond sombre, visage plus symétrique que l’actrice. Elle n’a jamais entendu parler de celle-ci, je dis quelques rôles, films et partenaires pour la rassurer sur une ressemblance qui n’est pas avec l’âge de maintenant, mais avec celui d’antan. Un antan tout proche pour moi, inconnu pour elle. Deux très jeunes enfants, un CCD jusqu’à l’été prochain. Elle semble – reine dans une autre vie ? – être paisible dans son sort. Elle est plus belle que Rampling, pas le moindre apprêt. La beauté et la vie existent, simplement, surtout simplement.


[1] - 2ème lettre de Jean I 4 à 9 ; psaume CXIX ; évangile selon saint Luc XVII 26 à 37

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