dimanche 23 novembre 2014

Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu ? - textes du jour

Dimanche 23 Novembre 2014 - fête du Christ-Roi



08 heures 09 + La bataille de Wagram. Les dates de l’histoire à l’horloge du tableau de bord de notre voiture, les départements, leurs chefs-lieux pour les plaques minéralogiques. Les repères. De la culture, de l’amour (hier l’anniversaire de notre trésor, son spleen, l’entente des douze filles, les séquences des jeux successifs, les rétrospectives photographiques sur huit ans, de chacune de ses fêtes, le noir et blanc, black and white, thème de cette année, un décor pour ballet mi-Cocteau mi-Saint-Laurent, les cadeaux, le grand aquarium dont notre trésor regrette le coût d’investissement pour tant modique, la bicyclette qu’elle appréhende d’abord puis sensations concluantes de la salle à manger à la cuisine soutenue par sa mère, et moi simplement vivant à les regarder). Les repères de la vie qui ne sont ni l’âge ni la possession, mais les relations. – Leçon très insistante, avec une forme répétitive, la relation à Dieu nous est donnée par les autres. J’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison et vous êtes venus jusqu’à moi. – Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu ? -  Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait [1] Le jugement dernier, le tympan de nos églises romanes et gothiques, l’enfer aisément figué par le chaudron, les flammes, les mitres des évêques plus coupables que leur peuple, le châtiment qui n’est pas défini en termes de morts, puisque l’éternité nous commande et que notre aboutissement est de cet ordre inimaginable, sauf…. qu’il est relation à Dieu, laquelle est archi-simple. Stupéfaction des bons comme des méchants, quand le souverain juge explique comment et pour quoi il les a séparés. Le Froyauime préparé pour vous depuis la création du monde… la vie éternelle par opposition au chatiment éternel. Chaque époque ayant ses circonstances et sa langue mentale, a forcément sa spritiualité, celle de la prédestination et de la terreur qu’elle engendre, Jansénius, peut-être notre laxisqme d’aujourd’hui, compassion, miséricorde de Dieu. Mais celles-ci sont une objurgation : la charité, l’amour, la vigilance, pas d’autre manquement à Dieu que la relation à autrui. Pourquoi ? parce que nous ne formons qu’un seul corps, le Corps du Christ, mis en croix et ressuscité. Le dernier ennemi qu’il détruira, c’est la mort. …  Je veillerai sur mes brebis, et j’irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées un jour de brouillard et d’obscurité… quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire.


[1] - Ezéchiel XXXIV 11 à 17 ; psaumeXXIII ; 1ère lettre de Paul aux Corinthiens XV 20 à 28 ;évangile selon saint Matthieu XXV 31 à 46

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