lundi 28 juillet 2014

pour qu'elles soient mon peuple, mon renom, ma louange et ma parure - textes du jour

Lundi 28 Juillet 2014
Prier…  celles et ceux autour de moi en ambiance difficile : diagnostics de santé… et celles et ceux que je ne connais qui craignent pour une personne aimée et en danger… et toutes celles et ceux qui à Gaza étaient proches des mille victimes, et en Israël des 37 soldats morts en mission sinon au combat tant celui-ci est inégal, et des deux « civils » tués par missiles aussi lâchement que par bombes. Le nombre ne mesure jamais la peine ni le manque. La détresse n’a pas de proportion. Ces deux cris de Paul VI, trop oublié. A son avènement, ce que nous voulons, c’est la liberté. La liberté de nos frères chrétiens ailleurs que dans la vieille Europe. Et aux Nations Unies, la première apparition d’un pape : plus jamais la guerre ! Que nous en sommes loin, selon l’histoire humaine et proches selon la rédemption. Ces ordres mystérieux dans les deux Testaments… [1] Quoi de plus banal, une ceinture neuve dans l’humidité, un an, d’une fente de rocher : pourrie. Voilà comment je ferai pourrir l’orgueil de Juda et l’immense orgueil de Jérusalem. Je ne sais si Nettanyahou est lecteur de notre Livre saint, mais je suis sûr de sa bonne conscience. Il assure la sécurité de son peuple, et rien  ne lui fera changer de moyens, c’est-à-dire envisager une vraie paix des cœurs qu’un lâchage possible des Etats-Unis ou une révolte possible de la conscience populaire juive en Terre Sainte comme dans la diaspora. La leçon est donc à prendre pour nous et non pour celui sur lequel nous n’avons aucune prise…  Ce peuple mauvais qui refuse d’écouter mes paroles, qui persévère dans son obstination, et qui suit des dieux étrangers pour les servir et les adorer. Ne suis-je pas à profiter de Dieu, dans un grand confort d’âme, L’écoutè-je ? ne me demande-t-Il pas vraiment le don de moi-même ? que je ne sois pas capable d’en imaginer les modalités, ne doit pas m’empêcher de demander finalement cette grâce : au point où Tu m’as amené, Seigneur, (aussi où je me suis amené moi-même avec cécité et surdité…) que me veux-Tu maintenant ? Tu m’as donné beaucoup et je T’ai donné si peu. Tellement occupé de moi-même et de chacun de ces déterminants (ai-je cru…) de mon existence depuis des décennies, T’ai-je écouté ? Je m‘étais attaché toute la maison d’Israël et toite la maison de Juda, pour qu’elle soient mon peuple, mon renom, ma louange et ma parur. Mais elles n’ont pas voulu écouter ! … Le Royaume des cieux est comparable à du levain qu’une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. La nature, la graine de moutarde (je n’en ai jamais vue ni aucun de ces arbustes…), le levain dans la pâte (camps scouts, oui…). Faits pour grandir, lever…


[1] - Jérémie XIII 1 à 11 ; Deutéronome XXXII 6 à 21 passim ; évangile selon saint Matthieu XIII 31 à 35

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