jeudi 17 juillet 2014

il regarde la terre pour entendre la plainte des captifs et libérer ceux qui devaient mourir - textes du jour

Jeudi 17 Juillet 2014


                       Prier …  [1]  devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur. Dieu qui parle ! et se présente ainsi à nous. Le poids du fardeau… le repos… nous connaissons, je connais, j’éprouve, chacun, nous en sommes là. Nos civilisations la création entière. Par contraste avec souffrance et scandale, les moments et capacités de communion, d’unisson, de discernement de la beauté, du droit, de l’équité, de tous les équilibres pour lesquels nous sommes faits organisés, mais que nous manquons pour de multiples causes, qui se résument à notre nature d’êtres vivants mais limités. Limités non par notre vie mais par le passif de notre liberté et de nos cécités, de nos envies, de nos immédiatetés. Remède : venez à moi, vous tous qui peinez sous le fardeau. Paradoxe, car c’est bien Lui qui est venu, Il a habité parmi nous et nous avons contemplé Sa gloire, plenum gratiae et veritatis. Apprentissage d’une autre façon de porter, paysages d’âme, psychothérapie ? partage avec d’autres ? non ! Echange avec Dieu, échange de fardeau. Nous prenons celui de Dieu, du Fils de Dieu fait homme : prenez sur vous mon joug… et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. Paradoxe encore : la croix…  Comme le disait en mon enfance prolongée, notre troupe scoute, mon cher André L. = Marie-Etienne « en religion », décédé il y a vingt-trente ans ? je ne sais comment ni dans quel état de vie, défroqué ? son regard extasié quand il marcha à l’appel de l’évêque qui allait l’ordonner prêtre, ce qu’il avait désiré et m’avait confié si souvent et si intensément pendant une décennie, celle de notre enfance studieuse et jésuite : t’occupes ! Réplique de Jésus ressuscité à Pierre regardant Jean… du ciel, il regarde la terre pour entendre la plainte des captifs et libérer ceux qui devaient mourir. Et Isaïe, présent dans tous les temps, dans tous les âges de la vie spirituelle, ceux de la création et ceux de chacun de nos itinéraires personnels : l’Alliance avec le peuple des descendants d’Abraham d’abord, sans oublier Ismaël premier-né, le « proto-évangile » ensuite, et maintenant, avec Ezéchiel, le plus vif de l’Apocalypse. A ceux, à nous qui pleurons d’impuissance et de stérilité, Il répond, Dieu affirme : nous n’avons enfanté que du vent, nous n’apportons pas le salut à la terre, nous ne donnons pas naissance aux habitants du monde. Sans doute… Tes morts revivront, leurs cadavres ressusciteront. Réveillez-vous, criez de joie, vous qui demeurez dans la poussière, car ta rosée, Seigneur, est une rosée de lumières, et la terre ramènera au jour les trépassés. Prier, « nos » morts et « nos » vivants… toi… toi… vous… eux… amen.


[1] - Isaïe XXVI 7 à 19 ; psaume CII ; évangile selon saint Matthieu XI 28 à 30

Aucun commentaire: