mercredi 29 février 2012

en voyant leur réaction et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise - textes du jour

Mercredi 29 Février 2012


Prier… [1] comparaison claire du Christ, nous sommes avertis de ce vers quoi nous allons, Ninive s’est convertie à l’appel de Jonas, mais nous ? à l’appel du Christ ? Je suis personnellement affolé de la multiplication des évidences, tant de bonnes volontés, tant d’idées, de pratiques mais aussi de constats faits métier par métier, plus de politique industrielle (dérisoires millions pour Florange promis pour la énième fois, Arcelor Mittal n’a pas pu faire le coup aux Algériens, PSA qui déserte), plus de politique agricole (le salon de l’Agriculture, la filière bovine), pas de politique familiale puisque le début d’une politique nataliste c’est de donner l’assurance à une femme mettant au monde que ses enfants auront du travail et une chance de vivre heureux. En regard, des improvisations du pouvoir en place légiférant, distribuant, relégiférant sur ordre de quelqu’un qui pérore à quatre heures sur la libération d’une compatriote et s’excuse à sept heures d’avoir été « imprécis », l’accusation effrarante venant de notre ambassade à Beyrouth : on y avoue avoir reçu l’ordre de renvoyer les nournalistes pour des nouvelles de la place… à l’Elysée. La fresque, le diagnostic et la dialectique du salut admirablement donnés par l’archevêque de Milan à Notre Dame de Paris dimanche : quelle excellence politique aura médité la leçon. C’est affreux, ces lourdes machines politiques que des carrières de vingt ou quarante ans se disputent pour parvenir à un pouvoir qui, au vrai, n’est plus exercé qu’en une communication rigide, auto-satisfaite, pulvérulente. Aucun signe de notre conversion, sinon les grèves en Inde, celle des aiguilleurs du ciel à Francfort, la pitoyable journée européenne aujourd’hui contre l’austérité et pour la justice. Je suis incapable de vivre en île déserte, j’aime la beauté, l’harmonie, l’intelligence, et voici des élites gorgées d’argent cumulant dans les médias et dans l’économie les positions et les rétributions qui augmentent tandis que nous entrons dans l’obscurité d’une récession de peut-être une dizaine d’années, que de souffrances pour le grand nombre et que de cynisme de la part de quelques-uns, dess rétributions annuelles équivalentes à des dizaines de vies de smigards, ou à trente ans de retraite d’un quelconque ambassadeur. Crier ? les indignés de Londres, après ceux Madrid et de New-York… délogés. Le Christ reste calme mais il est péremptoire : cette génération est une génération mauvaise. Le refus de se convertir, le manque de discernement : il y a ici bien plus que Salomon… et il y a ici bien plus que Jonas. Ninive et son exemple, une de plus grandes métropoles, la spontanéité de son pouvoir politique… aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu . Ils annoncèrent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, prirent des vêtements de deuil. La chose arriva jusqu’au roi de Ninive. Il se leva de son trône, quitta son manteau, se couvrit d’un vêtement de deuil, et s’assit sur la cendre. Ce n’est qu’hier que l’on apprend que l’évacuation de Tokyo fut envisagée, ainsi que l’évacuation des cent mille gens de troupes américaines. En regard, il y a deux ou trmois déjà, il avait été avoué que les proès-verbaux des réunions du gouvernement de l’époque sur la gestion de la catastrophe de Fukushima, étaient introuvables, détruits… l’être humain… sa tolérance aux mauvais chefs et aux dictatures… Je ne peux que prier, à mon niveau comme l’on dit commodément… ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de mi mon esprit. [2] J’étouffe mais j’ai confiance. Tu ne repousses par, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.


[1] - Jonas III 1 à 10 ; psaume LI ; évangile selon saint Luc XI 29 à 32

[2] - Appel à la clémence, au pardon, regrets sincères des mauvaises actions accomplies, conscience aigüe du mal ; c’est cela que David, sur l’intervention énergique de Nathan le prophète, veut nous enseigner dans ce psaume, après avoir vécu l’aventure coupable avec Bat-Chéva’ (II Samuel 11). Selon le Malbim (Méïr Loeb ben Yeh’iel Mikhaëm, 1809-1879, exégète polonais réputé), le psaume tout entier doit être compris comme une longue supplique dans laquelle David demande à Dieu de lui pardonner cette faute grave. Ainsi, le veerset 7 voudrait dire : puisque j’ai été « enfanté dans l’iniquité », ma nature humaine veut que je sois imparfait ; ma raison est prisonnière de mon corps matériel ; ma faute n’est qu’une conséquence de cette condition humaine. Si « ma mère s’est enflammée pour le concevoir », je ne saurais être totalement responsable de ma passion puisque c’est dans la passion que j’ai été conçu. En fait, ce verset a été interprété très diversement, par les exégètes autorisés. Citons seulement Abraham Ibn Ezra (1089-1164, poète, exégète, grammairien, philosophe… né à Tudèle en Espagne, célèbre surtout par son commentaire critique de la Bible), qui voit une allusion au premier homme qui n’a été doté de la sexualité qu’après avoir mangé du fruit défendu. Quoi qu’il en soit, David veut apprendre à chacun de nous que quelle que soit notre faute, il nous est possible d’en obtenir le pardon, pour peu que notre repentir soit sincère, que nous ayons vraiment le cœur brisé et que nous mettions notre confiance en Dieu. A ce sujet, ce psaume met en rapport le repentir avec la prière et les sacrifices ; si ces derniers permettent d’obtenir le pardon de ses fautes, le meilleur sacrifice sera toujours la contrition et « l’esprit brisé », accmpagnés de la prière : « ouvre mes lèvres et la bouche dira ta louange ». Est-ce à dire que les sacrifices doivebnt être défiitivement bannis ? Certainement pas ; en contrepoint du verset 18, « tu ne veux ni sacrifice, ni offrande, tu n’agrées pas d’holocauste »,, les deux derniers versets du psaume affirment avec force qu’uen fois Jérusalem reconstruite, »tu accepteras les sacrifices de justuice » qui sont l’expression deune conduite irréprochable. Le sacrifice expiatoire ne sera plus nécessaire ; il n’y aura plus que des sacrifices de remerciements et de louanges. Ce psaume est lu le matin de Kippour dans les psouqué dézimra, et dans la aprière du soir que l’on récite avant de se coucher. Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit. -
Nos frères juifs excedllent à nous faire comprendre ce qu’est le péché et ce qu’est la responsabilité. C’est du moins une voie. Elle est curieusement exonérante en grande partie, le péché originel n’est pas un poids, mais une excuse… curieusement aussi, pour le chrétien, la femme en tant que mère, est davantage responsable (elle transmet le péché, elle le commet mêe pour concevoir…) que l’homme qu’elle a mis au monde. Tel que je lis l’adultère de David, la femme au plus s’est laissée faire : c’était le roi, mais ce n’est pas elle qui s’est exposée et donnée spontanement sauf à supposer qu’elle se soit exhibée en se baignant en contre-bas des balcons royaux. Le texte donne au contraire toute la responsabilité à David, adultère et assassin. Peut-être les deux manières de voir et comprendre le péché – celle des Juifs et celle des chrétiens – doivent se combiner et sont alors, ensemble, éclairante. Notre nature et notre initiative ou notre faiblesse pécheresses. Y réfléchir en ce temps commencé de carême. …. déjà médité le mercredi des Cendres – 22 Février 2012

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