dimanche 12 février 2012

entendre la plainte des captifs - textes du jour

Diamche 12 Février 2012


... luminescences vagues du ciel et de l’eau, pas d’oiseaux, il ne fait pas vraiment froid. Prier… [1] frères, tout ce que vous faites : manger, boire, ou n’importe quoi d’autre, faites-le pour la gloire de Dieu. Ne soyez un obstacle pour personne, ni pour les Juifs, ni pour les païens, ni pour l’Eglise de Dieu. Dans cette ambiance de paix, de durée en Dieu sauveur, Jésus continue de miraculer, tout-puissant : si tu le veux, tu peux me purifier … Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : Je le veux, sois purifié. Toujours cette délicatesse : humaine… divine … le Christ reprend les mots-mêmes de celui qui le supplie. Et c’est l’habituel passage de l’intimité à la notoriété bruyante dont Jésus sait la précarité et le peu de prise dans les esprits, les âmes. Il rompt pourtant avec l’ancien régime : le lépreux atteint de cette plaie portera des vêtements déchirés et les cheveux en désordre… il habitera à l’écart, sa demeure sera hors du camp. Jésus libère aussi de cet isolement pour entendre la plainte des captifs et libérer ceux qui devaient mourir… Toi, Seigneur, tu es là pour toujours. [2]


[1] - Lévitique XIII 1 à 46 passim ; psaume CII ; 1ère lettre de Paul aux Corinthiens X 31 à XI 1 ; évangile selon saint Marc I 40 à 45

[2] - On peut distinguer trois parties dans ce psaume ; dans les 12 premiers versets, l’auteur décrit les souffrances indicibles dans lesquelles l’ont plongé ses ennemis : ses jours se consument comme de la fumée, son cœur se dessèche, il en oublie de manger ; tel un oiseau isolé, il est la cible de ses ennemis ; il répète : « mes jours sont comme une ombre qui passe » (verset 12) Le verset 13 constitue une transition qui éclaire le sens de la prière qui précède et que l’on imaginait concerner les malheurs d’un individu. Les versets qui suivent montrent qu’en réalité, il s’agissait du peuple d’Israël, privé de son Sanctuaire, meurtri par l’exil, objet de la vindicte d’énnemis féroces. Israël a été frappé par Dieu pour ses indiélités et ses manquements à la Tora, aussi vrai que Dieu « demeure à jamais » (verset 13) il se dressera pour prendre Sion en pitié, reconstruira Sion ; les nations, saisies de crainte, rendront gloire à Dieu,se rassembleront à Jérusalem pour servir Dieu. La troisième partie (verset 24 à 29) reprend et développe le contraste entre la brièveté de la vie humaine et l’éternité de Dieu. Mais ce contraste finit par s’estomper quand il s’agit de Sion et du peuple d’Israël : « les fils de ton serviteur résideront et leur postérité devant, sera affermie » (verset 29).Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit.

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