dimanche 19 février 2012

je saurai que tu m'aimes - textes du jour

Dimanche 19 février 2012


Prier… [1] un décès dont l’approche avait été si pudiquement et virilement tue, introduisant en totalité à une figure exceptionnelle par sa proximité à tant de gens, de pays, de sujets, par son ouverture et sa chaleur même en de silmples échanges de messages informatiques, visage et cœur se devinaient, accompagnement et échange par qui avait su mener une vie rétrospectivement d'une continuité étonnante d’intelligence et d’altruisme, de sens de la responsabilité… un film tiré d’un très grand roman : analogies, réminiscences, visages, l’actrice-héroïne elle-même discutée avec qui m’importa tant ou m’importe plus encore, les spectacles inspirant du dialogue, impressionnant ou avivant autant qu’ils racontent, dépaysent et restituent : la passion, le désir, le mal-être provoquent, créent quand même l’amour et la réconciliation qui ne sont qu’apparemment de la pitié et finalement vient la communion, la blessure devient accueil et aveu… nos vies… ma vie située parmi tant d’autres vécues, réelles ou vraisemblables, psosibles. Dieu nous choisit dans notre itinéraire – celui que d’ailleurs Il nous donne ou permet, errances et docilités… Dieu nous invente et nous retrouve, Dieu nous cherche, Dieu un et multiple, Christ à l’œuvre traitant à la fois la foule, un malade lui arrivant inopinément et les irréductibles de l’hostilité. Trois dialogues à la fois, trois tentatives de conversion, l’une spectaculaire. Tant de monde qu’il n’y avait plus de place même devant la porte… des gens qui lui amènent un paralysé porté par quatre homme. Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de al foule, ils découvrent le toit au-dessus de Jésus, font une ouverture et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé… quelques scribles qui raisonnaient en eux-mêmes… l’homme se leva, prit aussitôt son brancard et sortit devant tout le monde. Jésus est parole, puissance, discernement. Il est souverain et référence dans cette foule, dans la foi des gens, dans la haine de la hiérarchie sociale et religieuse du moment, dans ce malade dont nous ne savons que la maladie et la guérison. Il est souverain face aux pensées, au péché, à la maladie. Il répond dans tous les registres, le spirituel, le mental, le physique. Celui qui nous rend solides pour le Christ, dans nos relations avec vous, celui qui nous a consacrés, c’est Dieu ; il a mis sa marque sur nous, et il nous a fait une premirère avance sur ses dons : l’Esprit qui habite nos cœurs. Hiératisme d’un enseignement et d’une théologie, rôle et sérieux de l’Apôtre et de l’Eglise, disant un homme qui fut reconnu Fils de Dieu en son temps, et qui était Dieu fait homme, ce qui confirma cette expérience collective unique du peuple d’Israël pendant les millénaires l’ayant précédé : mais moi, oui, je pardonne tes révoltes, à cause de moi-même, et je ne veux plus me souvenir de tes péchés. En quel temps spirituel sommes-nous maintenant ? sans référence, ni guérison, enkysté dans la foule de notre incroyance et de notre péché. Le temps de la rémission, de la prière, de l’espérance. Nous sommes contemporains, je suis contemporain des porteurs du brancard et je rencontre l’incrédule qui n’ose espérer ou qui ricane. Mais toi, Seigneur, prends pitié de moi et je saurai que tu m’aimes. [2] Prends pitié de nous.


[1] - Isaïe XLIII 18 à 25 passim ; psaume XLI ; 2ème lettre de Paul aux Corinthiens I 18 à 22 ; évangile selon saint Marc II 1 à 12

[2] - Dieu prend soin des malades et des malheureux ; il les guérit, les protège, les nourrit et les rend heureux. David parle pour lui-même, mais asusi pour tous ceux qui sont dans la même sotuation. Il avait été malade et souvent poursuivi par des ennemis qui voualeint sa disparition, sa mort. Même ses amis, avec qui il croyait être en paix (ich chélomi) et en qui il avait toute confiance, « ont déviré sa chair ». Et puis il a bénéficié des faveurs divines, il lui rend hommage. C’est son comportement irréprochable qui lui a valu d’être sauvé et d’être constamment « debout devant l’Eternel ». – Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit.

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