lundi 19 décembre 2011

toi, mon soutien dès avant ma naissance - textes du jour

Lundi 19 Décembre 2011


... nous sommes au creux et pourtant… prier [1] Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance, toi, mon soutien dès avant ma naissance, tu m’as choisi dès le ventre de ma mère ; tu seras ma loange toujours ! Je revivrai les exploits du Seigneur en rappelant que ta justice est la seule. Mon Dieu, tu m’as instruit dès ma jeunesse, jusqu’à présent, j’ai proclamé tes merveilles [2]. Donne-moi alors que je suis, nous sommes dépourvus de tout maintenant et aussi, à vue humaine, pour demain, donne-moi, Seigneur de continuer de Te voir autant qu’il est possible, humainement… aussi. Zacharie, professionnel de Dieu, de sa liturgie, des lieux et des rites, est pris là où il se trouve, comme chacun des apôtres plus tard. Sa femme aussi était descendante d’Aaaron ; elle s’appelait Elisabeth. Tous les deux vivaient comme des justes devant Dieu. Pas de problème social ni d’argent, mais certainement de sexe ou au moins de fécondité : la stérile… Ils n’avaient pas d’enfants, car Elisabeth était stérile, et tous deux étaient âgés. Un mariage tardif ? Zacharie (comme moi, ce matin et depuis tant d’autres)… Sois sans crainte, Zachari, car ta supplication a été entendue : ta femme Elisabeth te donnera un fils et tu le nommeras Jean. Tu seras dans la joie et dans l’allégresse. Les naissances dans l’Ecriture – pour nous, les naissances selon Dieu – sont toutes des bonheurs évidemment pour les parents, quoique pour Marie et Joseph, cela dût être un instant problématique, conversation non rapportée, mais elles correspondent surtout à un « plan » divin. Avec un art certain, Luc déplace la scène de Zacharie, sa sortie – bègue, muet – du Temple, la foule… vers Elisabeth, qui continuait d’être désirée par Zacharie : quelque temps plus tard, sa femme Elisabeth devint enceinte. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle disait : « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, lorsqu’il a daigné mettre fin à ce qui faisait ma honte aux yeux des hommes. Pas de dialogue, forcément, entre les deux époux, une tendresse et une piété commune, mutuelle. Naissance également inattendue pour un homme de Soréa, du clan de Dane, nommé Manoa. Sa femme était stérile et n’avait pas eu d’enfant. … La femme mit au monde un fils, et elle le nomma Samson. L’enfant grandit, le Seigneur le bénit, et l’esprit du Seigneur commença à le conduire…Le Baptiste comme le futur juge et héros sont destinés à un grand rôle autant historique, temporel que spirituel : c‘est lui qui entreprendra de sauver Israël de la main des Philistins. … il fera revenir de nombreux fils d’Israël au Seigneur, leur Dieu, il marchera devant le Seigneur… pour faitre revenir le cœur des pères devant vers leurs enfants, convertir les rebelles à la sagesse des hommes droits, et préparer au Seigneur un peuple de l’accueillir. Le problème de couple, à la fois résolu, et passé totalement à l’arrière plan. Chacune des « annonciations » est le fait de l’ange du Seigneur. Nous sommes éclairés sur les événements, sur le sens de nos vies, sur la suite. Personnellement concernés, mais appelés à une tout autre dimension : universelle. – Prier n’est pas m’épancher mais croire, espérer, aimer. Sans cesse demander. La prière es un lien à Dieu, à la vie. Le seul, dans ma vie, qui n’ait jamais été rompu. Que cela soit toujours et encore.


[1] - Juges XIII 2 à 25 passsim ; psaume LXXI ; évangile selon saint Luc I 5 à 25

[2] - Cette fois, l’auteur se met à la place d’un homme affaibli par la vieillesse. Sses ennemis s’imaginent qu’il est abandonné par Dieu et qu’ils peuvent donc s’attaquer à lui avec succès. Il avait pu se fier au secours divin depuis « le ventre de sa mère », à présent il lui demande de ne pas l’abandonner au temps de la vieillesse. Car il n’a jamais cessé de chanter ses louanges, de le remercier pour les multiples fois où il l’avait secouru.. – Rabbin Claude BRAHAMI, op. cit.

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