samedi 23 juillet 2011

je cherche le Seigneur, il me répond - textes du jour

Samedi 23 Juillet 2011


Je ne suis pas ce que j’ai, je ne suis pas ce que je fais, je ne suis pas ce que je suis, ou du moins je le suis fort peu, ce qui me définit et m’identifie sont mes projets, mon désir, mon besoin, en fait ma tension vers Dieu, vers Son éternité, Sa toute-puissance, Sa possession et Sa science de tout. En vie quotidienne, cela se traduit par du compagnnonage, du secours, une sauvegarde contre la désespérance. L’homme est ainsi, et je suis heureux d’être ainsi un homme, une créature dans le dénuement, la pauvreté, les pleurs. Je suis ce que je reçois et je ne demande que l’amour, et il se trouve que je le reçois, à profusion. L’ensemble de la course est là.


Prier… [1] rien ne manque à ceux qui le craignent. Des riches ont tout perdu, ils ont faim ; qui cherche le Seigneur ne manquera d’aucun bien… Qui regarde vers lui resplendira, sans ombre ni trouble au visage. Texte à nouveau proposé : Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? Les impétrants comme les témoins et la foule, sèchent. Réponse du Christ après un silence que lui seul peut rompre puisque la question est telle… En parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit… et la réponse est : nous, vous, ils… Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère. Tendre vers Dieu, éprouver son dénuement, c’est commencer l’œuvre de foi, l’accomplissement d’une volonté qui, apparemment, n’est pas la nôtre mais qui le devient par adhésion de tout notre être : adhésion et joie. Ma vie aujourd’hui, dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est livré pour moi. Ce que tu dis, Paul, mon prédécesseur dans la foi, mon Abraham tout proche, je le signe des deux mains et le proclame : puisse cela être mon identité et toute mon existence. C’est déjà ma joie et cette sensation-certitude en moi de la rédemption, du salut. Personnel et universel.

[1] - Paul aux Galates II 19.20 ; psaume XXXIII ; évangile selon saint Marc III 31 à 35

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