dimanche 4 juillet 2010

rien ne pourra vous faire du mal - textes du jour

Dimanche 4 Juillet 2010


Eveillé, levé, trouver le sens de la vie, reprendre goût à la vie, naître quotidiennement, placer le fardeau et en recevoir quelque joie parce que les pas commencent. Vous le verrez, et votre cœur se réjouira ; vos membres, comme l’herbe nouvelle, seront rajeunis. Autre image, les soins : vous serez comme des nourrissons que l’on porte sur son bras, que l’on caresse sur ses genoux. De même qu’une mère console son enfant, moi-même je vous consolerai… à quel titre et pourquoi ? aussi bien le mystère de l’amour divin, qui n’est pas attribut, mais divinité-même et n’a de cause qu’en Lui-même, que celui de cette symbolique Jérusalem, cause et lieu de notre joie. Attache à laquelle tient l’Ecriture : Ancien et Nouveau Testament. Persécution ou foi ne sont pas in abstracto ou notre fait, notre lot personnel : ce doit être pour le nom du Christ. Affliction ou bonheur sont causés par Jérusalem. C’est notre relation à Dieu qui cause notre salut, qui commande toute émotion au vêcu et au spirituel, le reste compte puisque c’est nous mais la dialectique de notre vie n’est pas là. Paul le dit plus précisément puisqu’il le vit : moi, je porte dans mon corps la marque des souffrances du Christ. Concluant l’envoi en mission de ses disciples : nombreux pour ce premier débroussaillage, soixante-douze… qui revinrent tout joyeux. Jésus leur fait observer : ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans les cieux. Non pas ce que nous faisons et dont si vite nous nous enorgueillissons, mais cette prédilection divine. [1]

[1] - Isaïe LXVI 10 à 14 ; psaume LXVI ; Paul aux Galates VI 14 à 18 ; évangile selon saint Luc X 1 à 20 passim

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