vendredi 9 juillet 2010

c'est moi qui te donne ton fruit - textes du jour

Vendredi 9 Juillet 2010


J’espère et j’attendrai. J’espère la force d’espérer et d’attendre, car il n’importe pas d’être exaucé mais seulement de pouvoir attendre et espérer. Prier le résout. Prier ainsi… car sourire peut être orgueil ou méchanceté. [1] Ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. Paul le vêcut, se sentant et se disant totalement instrumenté par Dieu. Situation et vie humaines du Fils de Dieu, instrumenté jusqu’à la croix. Prière de tout ambitieux de vie et de Dieu : j’en suis parfois, être dépassé et tellement pris par Dieu que je suis incapable d’aimer, choisir et désirer par-dessus tout, si ce n’est que de moi. Etre saisi de préférer Dieu, être mû par sa préférence de Dieu, une rférence reçue certes, ce qui est le comble de la vocation humaine. Pas donnée à tout le monde, du moins avant notre entrée dans la vie éternelle, la vraie vie. D’ici là, pour celui qui a été touché de ce don et de cette grâce : le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. J’en ai eu des témoignages à peine moins atroces et plus insidieux de la part de ceux qui avaient vêcu la « belle » époque soviétique version stalinienne. Mais ce ne sont pas des circonstances de nos sociétés ou celles qui nous préoccupent et nous font souffrir et nous abîment, ce dont parle – avec une grande exigence le Christ – c’est ce qu’il nous arrive, nous arriverait si nous étions submergés de Lui. Vous serez détestés à cause de mon nom. Fécondité cependant mais en Dieu et pour Dieu, nous ne sommes pas nous-mêmes, et à plus forte raison pour nous-mêmes, la bonne cause : celui qui aura persévéré jusqu’au bout, celui-là sera sauvé. … Vous serez trainés devant des gouverneurs et des rois, à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens. L’Ancien Testament nous reprend là où nous sommes, humbles et pauvres, et nous fait entendre simplement et suavement : peux-tu me confondre avec les idoles ? C’est moi qui te réponds et qui te regarde. Je suis comme le cyprès toujours vert, c’est moi qui te donne ton fruit. Le début de notre conversion et de notre désir d’aimer notre Dieu de toute notre âme, de toutes nos forces – selon les textes et selon la vérité – commence là, presque aisé : je les guérirai de leur infidélité, je leur prodiguerai mon amour. Les deux dialectiques de la vie humaine - inspirant notre vie spirituelle et notre prière : l'espérance et notre rapport aux emm... et lacunes, astreintes, étranglements de toute sortes ; l'amour et notre prise en charge par Dieu et notre demande d'être perdu-trouvé-identifié en Lui. De l'espérance à l'amour et retour, de nous-mêmes à Dieu et retour.

[1] - Osée XIV 2 à 10 ; psaume LI ; évangile selon saint Matthieu X 16 à 23

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