samedi 17 juillet 2010

il n'écrasera pas le roseau froissé, il n'éteindra pas la mèche qui faiblit - textes du jour

Samedi 17 Juillet 2010

Prier…[1] portrait du Christ par Isaïe. Un homme annoncé, décrit, caractérisé par des géants spirituels et littéraires, une histoire factuelle dont chaque vénément et chaque étape est une anticipation, une explication par avance du sens et de la force d’une vie humaine située dans le temps, la géographie, la culture d’un moment d’humanité. Les deux voies – parcourir et vivre conjointement – de la foi chrétienne. L’expérience de Dieu en chacun de nous dont aucune des grandes religions monothéistes n’a le monopole mais dont chacune sait épurer ce qu’aurait de dispersé ou de superstitieux ou d'imaginaire ou de psychopathe une analyse et une vue solitaires de ce qui est perçu-vêcu. En propre, pour l’Eglise, ce trésor d’une lecture éclairée depuis deux mille ans des deux versants de la Bible, l’annoncé, l’accompli. Le Christ, dialectique toute simple. Complôt et refus permanents de l’établissement. Prudence sereine du héros. Bienfaisance continuelle et modestie : il les guérit tous, mais Jésus leur défendit vivement de le faire connaître. En regard, les pharisiens se réunirent contre Jésus pour voir comment le faire périr. Malheureux ceux qui, du fond de leur lit, méditent le crime, élaborent le mal. Et troisième personne collective du drame après les bourreaux et comploteurs, autour du Christ sauveur, nous-mêmes en pleurs et prières. Tu as vu. Tu regardes le mal et la souffrance, tu les prends par dans ta main, sur toi repose le faible, c’est toi qui viens en aide à l’orphelin.

[1] - Michée II 1 à 5 ; psaume XCVIII ; évangile selon saint Matthieu XII 14 à 21

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