samedi 27 mars 2010

qu'allons-nous faire ? - textes du jour

Prier… on avance vers cette semaine Sainte que je sens particulière. Dieu m’appelle à bien davantage de présence et de prière en sa présence. L’Eglise, le Souverain Pontife, le drame qui a toujours été mais qui depuis vint ou trente ans, agite tous les remugles possibles, péchés et crimes contre péchés et quelque chose qui en approche, prédation de l’âme d’enfant mais volonté ricaneuse de détruire la foi dans ceux qui ajoutaient foi à des clergés, trop humains. Le Pape visé, sans doute la soufffrance de beaucoup, la mienne en tout cas : je suis profondément affecté. Biographie de Jean-François Six montrant Guy Riobé, l’évêque d’Orléans faisant se réfugier un de ses prêtres dans une communauté sûre et continuant de le suivre personnellement. Mais à trop s’occuper de sexe et de « morale » sexuelle, l’Eglise montre son propre-flanc, sinon son bas-ventre hélas ! quant à la pédophilie, ce sont les parents d’enfants très jeunes qui savent le mieux ce que seraient tendresse ou abus, grâce et crime. On avance à la crête ou l’on chemine le long de l’abîme. Jésus le regarda et se mit à l’aimer. … Si vous ne devenez pareils à ce petit enfant . . . hélas ! et grâce ! Pitié de toutes parts, respect, « nom de Dieu ! ». Si j’en reçois l’inspiration, papier… « toutes choses égales d’ailleurs », la question Bousquet-Mitterrand qui a fait clivage aussitôt et plus encore post mortem . . . Prier [1] discussion peu priante et toute politique, hors sujet mais ayan déterminé le sort humain de Dieu . . . et toute la dialectique du salut. Car si au vrai Jésus est mis à mort parce qu’il se prétend Fils de Dieu, le conflit est entre une novation ou un accomplissement, un aboutissement spirituels, une proclamation-révélation totales et un établissement socio-professionnel installé, lucratif. Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous continuons à le laisser agir, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation . . . Vous n’y comprenez rien : vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour tout le peuple et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. L’autre péché de mon Eglise, l’antisémitisme a ses racines par là. L’évangile nous donne des leçons et de complots et de réponses au complot. Souveraineté du Christ, apparemment victime. C’est pourquoi Jésus ne circulait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la vile d’Ephraïm où il séjourna avec ses disciples . . . Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : ‘Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête !’. Ironie ou sublime de Dieu : il vient se livrer juste pour la plus grande des fêtes religieuses de son peuple, le peuple qu’Il a lui-même choisi et formé. Je mettrai mon sanctuaire au milieu d’eux pour toujours. J’extrapole … Jésus se dit lui-même le Temple par excellence, celui qui sera détruit et qu’il rebâtira en trois jours, son corps livré pour la passion, la crucifixion et sujet de la résurrection. Et par les sacrements et dans la communion des saints, ce corps, ce Temple pour toujours en pleine humanité.


[1] - Ezéchiel XXXVII 21 à 28 ; cantique Jérémie XXXI 10 à 13 passim ; évangile selon saint Jean XI 45 à 57

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