vendredi 17 juillet 2009

c'est la miséricorde que je désire - textes du jour

Vendredi 17 Juillet 2009


Prier…[1] ses disciples eurent faim, mais pas lui. Comment les pharisiens peuvent-ils récriminer au vu de la scène, suivent-ils aussi Jésus ? probablement, débats sur le rite comme Pierre et l’Eglise de Jérusalem doivent les arbitrer au début des Actes des Apôtres. De même que l’ambition ou l’étroitesse de vues et de comportement en politique, c’est toujours l‘autre, de même l’accusation d’une religion ramenée à l’observance et à la hiérarchie, c'est également le ridicule et l’inconséquence des autres… le texte nous amène ailleurs, à Dieu, à son incarnation, à sa souveraineté. Pourtant, le Christ parle le langage de ses détracteurs tout en annonçant – mélange des genres – le thème de son futur et mortel procès : il y a ici plus grand que le Temple. Annonce de Dieu-même par lui-même : c’est la miséricorde que je désire. Jésus prend les mêmes matériaux que les pharisiens, les textes, prend les mêmes éléments que ceux de notre cécité et de nos immersions, il retourne tout et nous amène ailleurs, à Lui. Pâque de la sortie d’Egypte. Ils se mirent à arracher les épis et à les manger… vous mangerez ainsi… vous mangerez en toute hâte… Les disciples mangent en marchant. Un repas qui inaugure un rite, un rite une mémoire, la mémoire de la dialectique de notre salut chaque matin, chaque jour, chaque vie, chaque personne, tout l’univers, l’histoire concrète, la théophanie. Mais immédiatement notre changement de regard et de comportement.


[1] - Exode XI 10 à XII 14 ; psaume CXVI ; évangile selon saint Matthieu XII 1 à 8

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