vendredi 3 juillet 2009

le plus fort - textes du jour

Vendredi 3 Juillet 2009

Prier…[1] dans notre monde si laid que la beauté et les merveilles s’aperçoivent si mal, tant il y a à pleurer et serrer les poings, combien Dieu met de temps à sauver, sauver, sauver… cesse d’être incrédule, mais sois croyant. Chouraqui : ne sois plus sans adhérence, mais adhère. Brut et illisible sans doute pour nous, habitué aux textes qui « coulent » aseptisés. La non-foi est le manque absolu, la souffrance qui s’ignore, le déséquilibre par une sorte d’addiction à un néant qui ne fait plus souffrir, une résignation à ce qu’on croit – la foi inversée – la réalité. Thomas donne dans sa langue et selon lui tout ce que l’homme peut reconnaître à Dieu et de Dieu. Chouraqui précise : que je ne jette mon doigt dans la trace des clous, et que je ne jette ma main dans son flanc, au lieu de mettre. L’impétuosité native de nos évangiles et particulièrement des fils du tonnerre… qui ne sont pas images de communion, blondinet pâmé dans l’ambiguité sur la poitrine de son aîné, les yeux levés au ciel comme le doigt qui prêche… Renan et le doux rêveur, alors que ce fut le fouet administré aux marchands du Temple. La pierre angulaire, c’est le Christ Jésus lui-même. Et nous-mêmes, si précaires : dans le Christ Jésus, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes citoyens du peuple saint, membres de la famille de Dieu. Thomas l’incrédule, et plus mystérieusement : le Jumeau. Notre jumeau à tous. Son amour envers nous s’est montré le plus fort, pour aujourd’hui, comme hier et comme demain.

[1] - Paul aux Ephésiens II 19 à 22 ; psaume CXVII ; évangile selon saint Jean XX 24 à 29

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