mardi 29 avril 2008

témoignage et communication - textes du jour

Lundi 28 Avril 2008


Fête aujourd’hui d’un dévôt de Marie s’il en est, le fondateur des Montfortain auquel était attaché Jean Paul II. Prier… communion avec ceux qui ont cette dévotion Pour moi, jai une relation avec Marie, « normale », elle est la première chréienne, et cela c’est son initiative, sa maternité divine est évidemment de Dieu, mais la disposition d’esprit et la manière, si attentive, précise et humble, docile, pas extraordinaire d’apparence dont elle a vêcu la succession d’événements et d’étonnements que fut la vie de son fils est un modèle de vie chrétienne, de foi n’allant jamais au-delà de l’instant et de ce qu’elle vivait et voyait. Mais totalement présente et attentive. Les textes du jour [1]. Mais particulièrement destinataire de ce message de Jésus à la dernière Cène : je ne vous l’ai pas dit dès le commencement parce que j’étais avec vous. Il s’agit essentiellement de l’annonce de l’Esprit Saint. Or, toute la vie de Marie – dominée par la nature de son fils – est, selon celle-ci, l’œuvre de l’Esprit Saint, l’opération du Saint-Esprit comme le catéchisme puis le dicton populaire nous l’ont inculqué. Un témoignage, le premier de tous ne vient pas de nous, mais nous est donné, mystérieusement et clairement. L’arrivée de Paul en Europe par Samothrace, la dernière des îles grecques où je séjournais avant ma mutation vers le Brésil, j’y lus en Novembre 1984, après les quelques jours que nous avions passés à Constantiniople-Stamboul, Maman et moi (la peine que je lui causais de porter la barbe, on ne voit même pas tes lèvres), bloqué, seul dans cette île par une tempête inopinée, m’étant foulé la cheville en quittant les ruines du site fameux, dont provient la magnifique statue acéphale aux grandes ailes en figure de proue, au Louvre, je lus ce que j’avais emmené je ne sais sous quelle inspiration, l’Histoire d’une âme de Thérèse de Lisieux, édition première offerte par ma grand-mère à mon arrière-grand-mère : édition expurgée, cul-de-lampes cul-cul, écriture au stylo. à encre violette. La tempête... La ville de Philippes, site parcouru au retour de Thassos, personnage alors de Lydia et premier établissement des apôtres. Rôle des femmes dans l’Ecriture, dans la propagation de la foi, méconnu. Allusion juste de Denis M. hier dans son homélie sur la sensibilité plus grande des femmes à la présence d’un disparu. Voyance de notre fille pour notre chien : il est parti très loin. Cette Lydia semble, avant la prédication de Paul, déjà ouverte – comme l’était Marie avant l’annonciation : elle nous écoutait, car le Seigneur lui avait ouvert l’esprit pour la rendre attentive à ce que disait Paul. Toute la question – énigme centrale dans la création – de la communication telle que la posait avant-hier cette conférence-débat sur l’autisme et le poly-handicap. Dieu nous parle par nos mots, Dieu nous connaît avant de se communiquer, Dieu est communication, et ce qu’Il nous donne, nous communique (communiquer, c’est donner), est la vie. En fait, donc, sa divinité. Il n’y a de séparation, de fossé, de différence entre notre condition et celle de Dieu qu’ici bas. Nous sommes appelés à Lui. L’avons toujours été. Nous avons été créés pour Dieu.

[1] - Actes XVI 11 à 15 ; psaume CXLIX ; évangile selon saint Jean XV 26 à XVI 4

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