mardi 29 avril 2008

reconnaître - textes du jour

Dimanche 27 Avril 2008



Prier… [1] . On ne reçoit que ce que l’on connaît et l’on ne connaît que ce que l’on désire. Orientation et accueil. Relation entre découverte et vérité L’Esprit de vérité, le monde est incapable de le recevoir, parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas, mais vous, vous le connaissez. Comment les disciples et nous-mêmes, le connaissons-nous cet Esprit ? parce que c’est l’Esprit du Christ, le Christ-même. D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus. Voir, voir Dieu, voir l’Esprit saint, les disciples voyaient Jésus, voyaient-ils Dieu ? Voir n’est pas assez, c’est notre sens, notre initiative. Il faut ratifier ce que nous voyons : vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi et moi en vous. La traduction est sans doute insuffisante pour le mot reconnaître. Rien n’est possible sans l’initiative de Dieu, appelant, suscitant, permettant, rendant faisables toutes les autres, les nôtres qui ne sont que réponses : moi, aussi, je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. L’ouvrage de Philippe, l’un des diacres (actif autant que Barnabé). Du baptême à ce que nous appelons aujourd’hui la confirmation, le couple Pierre et Jean comme lors de la première guérison miraculeuse, le boîteux de la Belle-Porte. L’Esprit venant sur, comme Marie fut couverte de son ombre. Dans l’Esprit, il a été rendu à la vie. Pierre reprend le mot du Christ : reconnaître. Il y ajoute, homme d’expérience et de concret comme l’apôtre Jacques : vous devez toujours être prêts à vous expliquer devant tous ceux qui vous demandent de rendre compte de l’espérance qui est en vous : mais faites-le avec douceur et respect. La règle-même de tout témoignage et de tout apostolat, si peu suivie et observée. Ou il n’y a aucun témoignage que routine, ou il y a quelque chose de raide, comme aurait dit JL. D’autant que notre espérance est fondée sur la passion et la mort de quelqu’un, mort pour les péchés, une fois pour toutes ; lui, le juste, il est mort pour les coupables. Une culpabilité, une responsabilité, un salut au prix d’une mort, de la mort, enfin une résurrection. Une espérance fruit de la foi, mais que de foi ! et que d’événements dans l’histoire de la création et dans notre histoire à reconnaître. Béni soit Dieu qui n’a pas écarté ma prière ni détourné de moi son amour. Espérer, prier n’est pas pour autant automatiquement accéder au ciel bleu, ni participer à la joie de tous ces Samaritains convertis par Philippe. Il me manque force et esprit. L’Esprit saint, Veni sancte spiritus, esprit de force et d’intelligence, reple tuorum corda fidelium. Ainsi soit-il du fond de mon chagrin, de mes cafards, de nos peines et faiblesses. – Chant du coucou, plus régulier et sombre, envahissant, comme l’oiseau lui-même que tous les autres chants, plus aigus, et plus courts.

[1] - Actes VIII 5 à 17 passim ; psaume LXVI ; 1ère lettre de saint Pierre III 15 à 18 ; évangile selon saint Jean XIV 15 à 21

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