mercredi 25 janvier 2017

qui es-tu, Seigneur ? que dois-je faire, Seigneur ! - textes du jour


Mercredi 25 Janvier 2017

Prier… joie que ce moment me soit possible aujourd’hui, tranquille.. Circonstances : le club de notre fille, je suis à mon clavier entre la salle de danse et celle de judo, enfances multiples, sports, après-midi consacrée aux plus jeunes … mon manuscrit enfin bouclé, je n’en pense rien si non que je ne pourrai faire mieux : quatre ou cinq tentatives depuis l’automne de 2013, une lutte qui m’a épuisé psychologiquement, j’ai été projeté tant de fois dans le doute, pas tant de « l’œuvre », que sur ma capacité à écrire, et donc sur la suite (et la fin) de ma vie. Guillemets pour « ma » vie, car je suis dans une telle dépendance de Dieu. Pu tenir depuis trois heures de ce matin, et ce soir le dernier débat socialiste : le premier tour a éliminé les satellites et alliés qui n’apportent rien, même si chacun de leurs représentants est honorable. A priori, HAMON sauf « dérapage » doit l’emporter haut la main : le thème est de lui, la seule idée sortie par cette campagne quelles que soient les candidatures déjà en place de toutes parts. C’est donc bien de l’avenir du PS ou d’un socialisme de gouvernement qu’il va s’agir, en thèmes ce soir, en personnalité refondqtrice dimanche. VALLS y a prétendu en affirmant que la gauche peut mourir, et en souhaitant un tout nouveau PS, appellation comprise. L’avenir n’est pas là. Il faut me semble-t-il revenir à quelque chose de rigoureux, le définir et ce sera l’objet d’une campagne de cinq ans que de le rendre crédible. Je crois cela possible d’autant que nous entrons dans une période dangereuse. On-dit … le mari de Fabienne a trouvé intéressante l’idée du revenu universel mais en personnage, il a donné la palme de RUGY… notre dermatologue : le départ de la Grande-Bretagne permet la reconstruction et celle-ci est exigée par la conjonction POUTINE-TRUMP.
Mise à plat de tout, écoute et prière . – Austérité des lectures des jours précédents : l’épître aux Hébreux, le sacrifice, le grand-prêtre et les accomplissements par le Christ. Scènes rapides et affirmations lapidaires : le Christ et les siens par adoption, nous. Aujourd’hui, le récit par Paul lui-même de sa conversion, l’art de Luc pour le discours direct [1]. L’envoi en mission : conclusion de l’évangile selon Marc et donc selon Pierre. Mission que va excellemment remplir Paul – science infuse ? comme toute contemplation marquante, inattendue, l’homme rendu disponible par l’intrusion de Dieu, de l’Esprit Saint. La Création prise dans son ensemble, donc tout le vivant, ce à quoi je suis très sensible depuis une dizaine d’années, prise dans son ensemble et destinataire en tant que telle de la mission apostolique, de l’Evangile-même. On ne peut dire plus vaste en extension géographique, plus vaste en qualification du destinataire. Allez dans le monde entier. Proclamez l’Evangile à toute la création. – Comment l’accomplit Paul ?d’abord par un chemin personnel de Tarse à Jérusalem et de Jérusalem à Damas. Par un itinéraire spirituel : une éducation strictement conforme à la Loi de nos pères, une mission conférée par le grand-prêtre et tout le collège des anciens appelés par l‘Apôtre à témoigner de son point de départ. .La conversion de Paul n’est pas une initiation théologique ou dogmatique, elle dans un registre intense, affectif, l’expérience d’un dialogue direct mais exceptionnel. J’avais pour Dieu une ardeur jalouse… Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? – Qui es-tu, Seigneur ? – Je suis Jésus le Nazaréen, celui que tu persécutes. Exactement comme les premiers disciples, « recrutés » au bord du lac, la mobilisation est immédiate. Elle est encore plus réduite à l’essentiel que pour la vocation, que le Christ motive, que le Baptiste a légitimée : Paul ne débat pas,il est identifié par Dieu dans sa tâche, comme l’avaient été avant lui des pêcheurs, un collecteur d’impôts, mais cette tâche, cet emploi, pour Paul, c’est de persécuter : je devais ramener à Jérusalem, ceux de là-bas, enchaînés, pour qu’ils subissent leur châtiment. Paul est distingué sa fonction de persécuteur, et sans doute par son zèle exceptionnel. Exactement comme le Christ le signifie à celles et ceux qu’Il juge à sa venue dans la gloire (tout ce que vous avez fait l’un de ces petits, c’est à moi que vous l’avez fait), Jésus apprend à Saul qu’en persécutant à mort ceux qui suivent le chemin du Seigneur Jésus, c’est Celui-ci même qu’il persécute. Paul est placé, de la façon la plus physique, devant la réalité de ce qu’il fait, devant la réalité d’un personnage intense, dans une mise en scène inoubliable : soudain vers midi, une grande lumière venant du ciel m’enveloppa de sa clarté. Je tombai sur le sol, et j’entendis une voix me dire. Pas de discussion : que dois-je faire ? Le Christ lui fait reprendre exactement la suite-même de sa route pour la même destination. Il est aveugle, il bénéficie d’un miracle, et à la manière du Précurseur, du propre père de ce dernier, il lui est prédit ce qu’il fera et aura à faire. Ce sont ses nouvelles lettres de mission et il reçoit en même temps les premiers sacrements. Le Dieu de nos pères (Paul était d’éducation strictement conforme à la Loi de nos pères) t’a destiné  connaître sa volonté, à voir celui qui est le Juste et à entendre la voix qui sort de sa bouche. Car tu seras pour lui, devant tous les hommes, le témoin de ce que tu as vu et entendu…. Et tu, puer, propheta Altissimi… Le résumé, la contraction de tout l’Ancien Testament et la conclusion du Nouveau. La nuée, la clarté, la parole directe de Dieu, Le dialogue-même : Moïse sur le Sinaï. Le témoignage, à première vue archi-simple : ce que tu as vu et entendu. Modus operandi, parfaitement logique et naturel : Paul connaît l’ambiance, a les noms pour la communauté de Damas, il connaît donc de réputation celui qui lui est envoyé, quand Ananie vint se placer près de moi.


[1] - Actes des Apôtres XXII 3 à 16 ; psaume CXVII ; évangile XVI 15 à 18


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