lundi 16 janvier 2017

ce jour-là, ils jeûneront - textes du jour

Lundi 16 Janvier 2017

14 heures 34 + Je me remets au travail que maintenant espérant avoir d’ici notre coucher terminé mon 5 et à peu près mon 6. J’aurai à revoir le 1 sur la démocratie et les institutions (le débat d’hier soir et ceux de la droite) en faisant notre aussi peut-être en ouverture de mon livre, la fermeture toujours plus serrée et étanche des conditions de candidature à l’Elysée. Dans l’impression favorable que m’a donnée l’exercice d’hier soir, j’ai couriellé à mon lever à JPJ [1] et reçois maintenant d’un de mes plus fidèles lecteurs, au moins en manifestation d’intérêt sur ce que j’ai écrit, mais de moins en moins convaincu du « contenu »… l’opinion contraire [2]. C’est exactement ce qui m’a fait entrer en commentaire, sinon en politique : la relation POMPIDOU/de GAULLE à partir, au moins de 1966, la difficile réélection du Général. En outre, COUVE de MURVILLE disait que la politique est affaire de sentiment. Sans doute aux deux sens du terme. Il en avait pour DG au point de marquer son audience hebdomadaire avec le Général : RDV… Je n’ai pas la moindre affinité de comportement, de contenu, pas le moindre sentiment au contraire, pour MACRON que je juge un bateleur, qui n’a pas été un bon ministre ni propos d’ensemble ni action concertée avec les usagers et les administrés, autant qu’entre collègues du gouvernement…, et à qui il manque l’attention à autrui qui est la marque d’un cœur (et d’une intelligence).
C’est d’un être noble, que de souffrir ainsi, le Dr. REY, médecin traitant à VAN GOGH, attestant que celui-ci n’est pas fou. Une chercheuse a passé sept ans à Arles à fouiller toutes archives pour connaître les relations entre ses voisins et le peintre de génie, puis a recoupé aux Etats-Unis où se trouvait la correspondance de ce médecin, seul ami avec le postier, et tous deux peints en portrait.
La culture n’est pas un contenu, encore moins une encyclopédie, elle est je cvrois un mode de vie et son acquisition, de l’herboristerie est le hasard, et c’est cela undes principaux éléments de mon bonheur de vivre. L’ouverture de mon clavier sur une biographie au hasard : merci toujours à wikipedia. Et ce matin, le Messie de HAENDEL, le librettiste de l’oratorio : Charles JENNENS,et Paul KUENTZ.

18 heures 29 + Mais d’abord la vraie pause, comme c’est le vrai éveil et le véritable endormissement : la prière que les textes – Parole de Dieu – m’aident à vivre, me contentant, m’interprétant mais souvent m’arrêtant, et exigeant. Quoique je reste mal à l’aise avec cette affirmation répétée de la lettre aux Hébreux, la perfection par la souffrance, la relation d’obéissance, à tous les niveaux : Bien qu’il soit le Fils, il apprit par ses souffrances l’obéissance et, conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent
la cause du salut éternel [3], je suis repris, « récupéré » par ce que ce texte nous donné de l’humanité du Verbe incarné : Pendant les jours de sa vie dans la chair, il offrit, avec un grand cri et dans les larmes, des prières et des supplications à Dieu qui pouvait le sauver de la mort,
et il fut exaucé. Le Christ, humainement, n’a pas souhaité souffrir ni mourir, Il a même très humainement supplié son Père que cela lui soit épargné (l’agonie au Jardin des Oliviers).

21 heures 49 + Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, ce jour-là, ils jeûneront. Une référence théologique, des confirmations très pratiques. Relativisations du rite ? faire remarquer, assimiler que les temps ont changé, que l’Incarnation change le temps, les cultures, les civilisations. L’enseignement enfin sur le sacerdoce, il n’en est qu’un : celui du Christ. Alors, celui qui serait l’un de Ses antécédents pour l’une de Ses fonctions ? Dieu l’a proclamé grand-prêtre de l’ordre de Melkisédek et le psalmiste l’a dit avant l’épistolier : Tu es prêtre à jamais selon l’ordre du roi Melkisédek. Quel sens d’autant que ce contemporain d’Abraham nous est totalement inconnu. Le Christ dans l’histoire humaine, et celle-ci a ses secrets, tout humains.

21 heures 08 + Edith rentre vers dix-neuf heures et met  l’Alhambra dans le fossé… mini-scène, puis la télévision et Quotidien nous réunit….

Je reprends ma prière, comme je vais reprendre mon livre : suis-je encore capable d’écrire, de conclure… question de cours naguère en sexologie, mais que je n’ai heureusement jamais eu à me poser. Bonheur d’une vieillesse, constater qu’on a échappé à pas mal de catastrophes psychologiques et matérielles, constater aussi que la vie a été belle quand elle avait ses dimensions , mais être heureux et calme dans les actuelles.. – Sottisier du Quotidien, les marches ratées par FH : y a-t-il encore un protocole et des aides-de-camp ? Le pathétique de ses quelques mots avant de quitter Bamako. Le sourire affreux d’OBAMA … l’impossible LARCHER au moins physiquement, chargé d’introduire FILLON sa stricte antithèse, la dureté de ce dernier à la Mutualité, croyant efficace de ridiculiser les socialistes et mentant d’ailleurs sur le schéma qu’il donne de leurs propres débats en primaire, le zénit de Lens que rempli MACRON (3.000 personnes) mais ne changeant pas ses jeux de scène ni sa voix pis que grippée et rouillée, des mains trop grandes et « faisant » prédateur. ATTALI délivrant longuement dans je ne sais quel magazine la même appréciation que moi sur MACRON. Réactions autant de FH que de VALLS à des propos de TRUMP sur l’Union européenne, dont je ne cherche pas le verbatim. Les photos encore, le site de BENHAMIAS avec un fond de ville d’aujourd’hui pour signifier qu’il vaudrait mieux… enquête, c’est un panorama de Hong-Kong. Photos aussi et tenue de camera. Hier, en débat de la primaire, la camera quitte PINEL quand lle parle de travail manuel : c4est alors VALLS qui est cadré ou BENHAMIAS ou un autre : c’est nous qui payons, et PEILLON l’homonyme bénéficie de l’image. Les automatismes en tout jusqu’à la bêtise. La rigolade forcée ? devant lesinistre qui avance. – En zappant, un documentaire sur BERLUSCONI, son démarrage par la télévision, ses actions de couloir au Parlement pour émettre, à l’égal de la RAI dans toute l’Italie, et par là américanisant ( ?) son pays … francophonie courant quand il explique la 5 qu’il crée chez nous, et début des condamnations et procès. Dans tout cela, l’impression que toute la scène se passe hors réalité. Et que de celle-ci nous ne savons rien, sauf quand nous commençons d’être victimes. Victimes de l’inconnu, du manque de solidarité.


[1] - Le 16/01/2017 à 06:49, Bertrand Fessard de Foucault a écrit au secrétaire général de la présidence de la République : Journal du Dimanche - deuxième débat pour la primaire socialiste - devoir du Président maintenant et ensuite

Cher ami, Monsieur le Secrétaire général,
le Journal du dimanche, hier matin, assurait que le Président allait soutenir officiellement Emmanuel Macron et que Ségolène Royal était déjà (quoique discrètement) au service de celui-ci. Ces deux "nouvelles" m'ont choqué. Emmanuel Macron est l'un des responsables ou inspirateurs de la politique économique du quinquennat (nul ne sait encore et je ne lirai que plus tard Davet et Lhomme, a fortiori Aquilino, si le Président fut seul son propre inspirateur) ; cette politique a discrédité, sans résultats qui eussent justifié son choix, la gauche de gouvernement et le Parti socialiste. De surcroît, sa sécession a marqué le début prématuré de la campagne présidentielle et fait fi du Parti socialiste. Le soutenir c'est lui donner raison, c'est passer sur sa trahison, c'est admettre la mort du PS et d'une certaine gauche de gouvernement à qui François Mitterrand avait rendu toutes lettres de noblesse. Ce serait ratifier une évaluation du quinquennat et de la personne-même du Président : un fossoyeur et un faible.
Cela au moment où la candidature de François Fillon conteste comme jamais 1° les acquis français en société, 2° les ressources, expériences et traditions françaises en construction européenne et en conduite consensuelle de l'économie, public et privé ensemble, 3° la règle fondatrice de la République : la laïcité. Cela au moment où la prise de fonctions de Donald Trump outre-Atlantique fait peser toutes les incertitudes possibles et imaginables sur les relations internationales, sur la sécurité du monde et de l'Europe en particulier, vouée à être le jouet d'une "réconciliation" Moscou-Washington.
Cela au moment où le deuxième débat pour la primaire socialiste montre - à mon intense et heureuse surprise, qui est sans doute celle de beaucoup - une capacité de dialogue et de construction positive entre concurrents, de véritables qualités de travail et d'honnêteté chez tous. A l'exception évidente de Manuel Valls, récitant et pas même convaincant en défense de son propre bilan avec le Président : comment a-t-il pu être nommé ? à des fonctions auxquelles il n'a rien apporté qu'une véhémence de ton, quasi-illuminée.
Deux évidences :
1° le candidat de la droite (je suis convaincu que Marine Le Pen ne sera pas au deuxième tour, même si c'est l'intérêt de François Fillon de la chercher pour faire-valoir) a été caractérisé, a contrario, par cette mise en valeur inattendue de ce que doit être une gauche de sincérité, d'idéal et de gouvernement. La résurrection de celle-ci ne peut s'opérer pour la prochaine élection qu'en unissant ce qui paraît inconciliable selon les trajectoires et les personnalités de Macron et de Mélenchon, l'ensemble des candidatures hostiles à cette régression annoncée. Le Président doit y travailler par tous les moyens. Et ensuite, quel que soit le résultat du scrutin, prendre en charge avec d'autres, mais principalement lui-même la reconstitution du Parti socialiste et certainement la reviviscence de l'Internationale sociale et l'énoncé d'une alternative au cours soi-disant libéral (le terme est une usurpation et un recel de ce qu'il signifia au XIXème siècle ou en Grande-Bretagne : une libération, non des assujettissements de fait à des mécanismes et à leurs groupes et intérêts de pression)
2° ni la France ni donc l'Europe ne peuvent rester sans voix devant la montée sur scène de Donald Trump pendant les mois à venir, les quatre-cinq à courir jusqu'à la prise de fonctions du nouveau président de la République française. Il est donc vital que le Président appelle à l'Europe, en esquisse la future réorganisation : démocratique, indépendantiste et se donnant une défense à tous les points de vue qui ne soit que son propre fait et son effort politique, financier, moral surtout. Son désintéressement politique et son expérience, parce qu'elle a été en grande partie négative, lui donne l'autorité morale pour cet appel et ces analyses et propositions.
Vital que le Président qualifie ces montées de l'inconnu et de la régression.
Il a été dit pendant le débat d'hier soir - une des journalistes - que le Président ne prendrait connaissance de ce qu'il fut échangé et, à mon sens, démontré, qu'en différé : soirée privée au théâtre. Comment recevoir cette indication.
Pensées et espérance.
N B
1° je ne retire rien à mon précédent message : candidature éventuelle si elle est d'union de toutes les gauches, le retrait de tous les candidats potentiels ou en lice, programme éclatant de prise de conscience et de mobilisation
2° l'exercice "primaire" n'est pas adéquat : c'est un bachotage, une dissection des "dossiers", une comparution devant un jury de niveau presque primaire. La fonction présidentielle est abaissée, elle n'est pas un exercice de culture générale récitée, en aucune une expertise en quoi que ce soit. Pour l'avenir, il est impensable que nos débats nationaux restent cadrés par des journalistes cherchant à se faire valoir eux-mêmes, et par des médias qui soient pas de service public. Et il est dégradant que des présidents de la République, "sortant" ou anciens, s'y soumettent ou y soient soumis.
il faut publier d'urgence l'intégralité des débats et rapports parlementaires ayant produit notre loi de 1905 : la séparation de l'Eglise et de l'Etat.

[2] - Le 16/01/2017 à 13:13, Michel…
Cher Bertrand,
   Emmanuel Macron n'est traître en rien au président, bien au contraire. Il s'est seulement déhalé du gouvernement pour pouvoir prendre quelques milles d'avance sur la flottille socialiste et son bosco catalan. 
   Que cela vous plaise ou non, ils sont sur la même ligne, dite "sociale-libérale", ils tiennent que la France dans l'Europe libérale peut tenir sa place dans la compétition mondiale. C'est en réalité la ligne des gouvernants socialistes depuis 1982-83 (Franc fort - Euro puis soumission économique partielle à la nouvelle Allemagne). 
  Relisez le 1er volume de notre Décennie Mitterrand, vous verrez, tout y est déjà annoncé. Mais, c'est vrai, Mitterrand, puis Jospin, puis Hollande ont toujours maintenu une certaine ambigüité pour ne pas prendre à rebrousse poil l'électorat dit "populaire" ou "progressiste" ("mon ennemi, c'est la finance"). 
  Ce flou entretenu et les ravages de la mondialisation, malgré les "avancées sociales" (35 heures) ont fait fuir ces électeurs vers le FN et (un peu) vers Mélenchon. Mais la "classe moyenne" qui vote à gauche peut se ressaisir et tenter de réélire un président social-libéral si elle juge trop indigeste la potion du Diafoirus Fillon. 
  Et aujourd'hui, le coming man, comme disait Mitterrand, c'est Emmanuel Macron. 
   Rien n'est encore joué à la mi-janvier. La "cristallisation" de l'électorat se produit ordinairement aux mois de février et mars. Il faut que l'opinion intègre la situation en fonction de celui qui remportera nos primaires. On verra alors si l'engouement actuel pour Macron retombe comme un soufflé mal cuit. 
   Le président serait dans son rôle s'il appelait les candidats "résiduels" à se ranger derrière celui qui se trouve "en situation" de faire trembler la droite et l'extrême droite. Il est évident que ce rara avis doit être d'une autre étoffe que celles, usées, ravaudées, rapiécées, des socialistes habituels. 
   L'équation impossible pour Montebourg et Hamon, dont la ligne politique est respectable mais minoritaire en France, tient au fait que la moitié de leur électorat potentiel s'est placée dans le sillage du chalutier Mélenchon et y reste solidement accrochée. 
  Ce n'est un secret pour personne que si le joueur de flûte de Hamelin se prénomme cette année Emmanuel, les socialistes le suivront hors les murs de Solférino afin de retourner les plus nombreux possibles cet été au Palais-Bourbon. Pour le moment, just wait & see.  

[3] - lettre aux Hébreux V 1 à 10 ; psaume CX ; évangile selon saint Marc II 18 à 22




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