dimanche 15 janvier 2017

moi j'ai vu et je rends témoignage : c'est Lui, le Fils de Dieu - textes du jour

Dimanche 15 Janvier 2017

22 heures 56 + Cinq phases dans cette journée m’impressionnant chacune si fortement. L’écriture à l’aurore de quelques pages pour mon livre : l’écologie pour l’homme ou fondée sur la solidarité de tout le vivant, tout le créé, facilement venues et d’expérience que prolongera mon dernier chapitre, déjà très présent à mon esprit depuis des mois. La nécessité de mon propos, puisqu’il est avéré que cela manque tant dans l’exercice du pouvoir que dans le fonctionnement de notre démocratie. Deuxième, la messe des familles et des enfants, la dizaine se préparant à leur première communion : l’homélie ne portant que sur l’explication et la structure de la messe a dû être incompréhensible pour ses destinataires, alors qu’un texte d’évangile peut tellement raisonner, même si celui du jour est complexe littérairement. Sketche ou presque, la recommandation de dire « les » actes chaque soir en famille, et notre recteur ne répondant pas lui-même au défi, s’embrouillant au possible, dévotions de mon enfance, textes d’une tout autre époque quoique la rédaction soit simplissime. Troisième moment, dans la cathédrale austère, la blancheur des choristes en tenue : la découverte du Messie de HAENDEL, autant en puissance, architecture et moments musicaux (je n’en connaissais que l’Alleluia) que dans l’anthologie vibrante et exhaustive constituée par le compositeur : manifestement inspiré jusqu’à la vision, que d’ailleurs il évoque : en écrivant l’Alleluyah, j’ai cru voir le ciel s’ouvrir et Dieu paraître devant moi.. Selon le commentaire de Paul KUENTZ, impressionnant de présence au pupitre et d’ardeur, et selon la présentation écrite par Jean GALLOIS, cette écriture en vingt-quatre jours fait suite à un échec et inaugure un tout nouveau cycle après celui des opéras. Quatrième moment, tous trois avec Yann P. bel homme davantage qu'à ses vingt-cinq ans, attentif, plus qu’émouvant dans cette évocation de la femme que nous avons aimée à son adolescence, et partage de cette émotion et de nos retrouvailles avec mes aimées : une existence entière d’une jeune fille dont la transparence et la pureté constituent pour moi avec le recul et la disponibilité que procure la mort aux survivants, un mystère que je ne sais pas énoncer. Enfin, et à ma surprise, le second débat de la primaire socialiste démontre une capacité d’unisson et de construction des sept candidats ensemble, excepté VALLS récitant et mécanique, qui montre ce que peut être la gauche et ses débats comparée à la droite capable de se donner un chef et de la discipline, mais sans rien discerner des jaillissements actuels. Ceux-ci, sur fond d’une certaine indulgence pour que quinquennat qui se termine, ont été bien repérés. Des propositions solitaires ont été évaluées, améliorées, précisées ou rejetées après discussion de l’ensemble. L’exercice a donc été moins mené par les journalistes et davantage par la conscience – que j’espère avoir atteint aussi les téléspectateurs – de ce que la droite version FF peut être. C’est le fruit inattendu d’une procédure qui me déplaisait de plus en plus. Il en résulte que le Président sortant a un rôle décisif à jouer pour une candidature unique de la gauche, mais soutenue, illustrée collégialement, y compris par lui. Scenario nécessaire mais très difficile, improbable même : FH avait savoir qu’il serait ce soir au théâtre et le Journal du dimanche lui prête l’intention de soutenir Emmanuel MACRON, donc d’achever la destruction du PS qu’il avait pourtant tellement contribué à maintenir après le désastre de 2002. Cette élection, entre la prise de fonction de TRUMP et peut-être la chute de MERKEL, se déroule dans des circonstances plus contraignantes qu’aucune autre depuis sa première en 1965. J’avais sursis à mon courriel vers JPJ au sujet de ce soutien, déjà engagé par SR en sous-main, et j’ai eu raison : l’exercice du président sortant, autorité morale entre nous, appelant à l’Europe refondue d’institutions et galvanisée d’ambition, puis consacrant la fin de son parcours à reconstituer le Parti, me paraît évident… bénéficiant de la grande presse comme naguère, prenant acte des résurgences et des forces du parti supposé perdu et perdant, et appelant FH à une grandeur et à une nécessité qu’il n’a en presque rien manifesté depuis son élection… je serais entendu. N’en disposant pas, je ne le serai pas : une page de plus dans une compilation. Ma tentative est née de mon inefficience selon les paramètres actuels.
Textes [1] : le témoignage de Jean le Précurseur, c’est l’Esprit Saint qui désigne au Baptise le Rédempteur et c’est le Baptiste qui transmet et témoigne. Les deux homonymes sont gens qui voient et témoignent. Ce qui les distingue ensemble et chacun des autres prophètes et apôtres. – La puissance de contemplation de HENDEL, dans son Messie, je l’ai ressentie tellement qu’il m’est apparu, très nouvellement que le péché est bien moins personnel ou même, s’il est collectif ou peut le paraître pour une génération entière, que – tout simplement – l’anti-Création. Le péché est le contraire-même de l’édifice divin, pas seulement de la volonté de Dieu, mais de Son œuvre entière, ce que nous appelons la Création et dont nous faisons partie. La caractérisation de Jean Baptiste dans l’histoire du salut ne lui vient qu’a posteriori, pendant ou après son martyre, tandis qu’Isaïe, au contraire est identifié et reconnu dan,s cette même qualité insigne de prophète, dès le sein de sa mère.


[1] - Isaïe XLIX 3 à 6 ; psaume XL . 1ère  lettre de Paul aux Corinthiens I 1 à 3 ; évangile selon saint Jean I 29 à 34

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