vendredi 4 novembre 2016

lui qui transformera nos pauvres corps à l'image de son corps glorieuix - textes du jour

Vendredi 4 Novembre 2016

les propos du Pape dans l'avion de retour à Rome, à propos des migrants - entretien de presse. Ce que je reçois de mon cher Jean-Claude, ami d’enfance et de retrouvailles :
Voici la traduction française de la réponse de François à la question 
qui lui fut posée dans l'avion qui le ramenait vers Rome.
J'ai pris cette traduction dans Zénit (organisation que je n'aime guère, 
mais dont je me sers de temps en temps car leurs traductions sont parfois bien 
utiles).
A la lecture attentive du passage "incriminé", il ne me semble pas du tout 
que le pape ait changé d'avis. Il est réaliste, et ne dit pas n'importe quoi. 
Il appelle à la "prudence" qui est un don de l'Esprit. 
On peut interpréter "prudence" de manière négative, certes, 
mais ce n'est pas en ce sens que le pape parle. De toutes façons on lui fera dire ce qu'on voudrait qu'il dise, dans tenir compte de la globalité de sa pensée (on le prend pour une star de cinéma...).
A mon sens, il n'a pas changé d'avis 
(et tout ce qu'il dit en ce moment va dans ce sens) : il est sur ce point, 
très radical, d'un radicalisme évangélique.
La teneur globale de ce qu'il a dit aux jésuites, 
en Congrégation générale, donne à penser qu'il n'a pas changé d'avis, même s'il ne parle pas des migrants ou réfugiés dans son adresse aux jésuites (ce n'était pas son sujet d'alors).
Amicalement.

 
11 heures 10 + Prier… le fonctionnement social.  Je prendrai soin de mon troupeau, dit le Seigneur ; je lui donnerai moi-même un berger pour le conduire. Et moi, le Seigneur, je serai leur Dieu. Programme de l’Introit. Et aboutissement selon le psaume. Maintenant notre marche prend fin devant tes portes, Jérusalem !... C’est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur. C’est là qu’Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur. C‘est là le siège du droit, le siège de la maison de David. Enracinement, orientation. Conseils et pédagogies aussi simples que naturelles. Le terreau de notre vie spirituelle, de notre équilibre qui ne se fait totalement qu’en Dieu, est tout humain, tout concret. Ils vont à leur perte. Leur dieu, c’est leur ventre, et ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ; ils ne pensent qu’aux choses de la terre. Le combat est sur ce terrain. C’est la conscience que nous donne notre vie spirituelle qui nous permet de nous vaincre, de nous améliorer, de tenir. Tenez bon dans le Seigneur, mes bien-aimés… Nous, nous avons notre citoyenneté dans les cieux : d’où nous attendons comme sauveur le Seigneur Jésus Christ, lui qui transformera nos pauvres corps, à l’image de son corps glorieux. [1] Chance qu’est la vieillesse, car elle fait prendre conscience de cette pauvreté native : nos corps, dont seule nous arrache, et en gloire, l’Incarnation du Fils de Dieu. Perspective, orientation, combat que Jésus prend – pour nous – avec sérieux. La fin, notre salut, justifie les moyens : éloge de l’indélicatesse ! les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. Contraste selon les textes d’aujourd’hui : affectivité et sensibilité débordantes de Paul : mes frères bien-aimés pour qui j’ai tant d’affection, vous, ma joie et ma couronne, tenez bon dans le Seigneur, mes bien-aimés… et sécheresse du Christ à première lecture. Parabole de l’intendant s’adressant à ses seuls disciples. La dénonciation du gérant, l’état des lieux pour celui-ci et des possibilités, la stratégie. Celle-ci gagnante : le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté. Oui, nous avons le devoir de gagner, même humainement. Le gérant d’ailleurs s’est rendu service à lui-même en rendant service à d’autres, en se faisant des obligés. – Les thèmes en paraboles dans la prédication ou selon les répliques de Jésus : une psychologie, une sociologie. Une approche de Dieu par notre quotidien. 
Tristesse… intense. Ce prêtre commensal de mon cher Denis : Clovis Le P. si fin chaleureux, naturel, vrai. Faire-part presqu’accidentel de sa mort. J’avais promis de continuer de venir à Saint-Joachim, après le départ de mon ami, rien que pour lui et ces jours-ci, j’étais à programmer un déjeuner là-bas pour lequel j’aurais demandé à être à sa table. Et voilà que… Idem, le Père Joseph M. si intéressant, présent, autant physique que spirituel. Désormais seul chez lui, pas bien loin de nous, sa gouvernante centenaire, puis son frère aîné, prêtre comme lui déjà parti, je pensais aller particiuper à sa messe, dite sur place et rester à échanger avec lui. Et je ne l’ai pas fait. Le voici, dans cette même maison de retraite. Que d’affections et rencontres dont j’ai été prodigué, et je n’en prends pas assez soin. – Que nos querelles sont lamentables, inhumaines, cf. hier soir.

06 heures 30 + Ce que j’ai pensé de l’exercice d’hier soir. – Débat atterrant, effondrant. Quelques évidences, je n’ai pas suivi les commentaires suivant aussitôt l’exercice et ne sais donc pas si celui-ci a été mis en cause en tant que tel..
1° Je crois que nous devons d’abord nous rendre compte que de « bonnes idées » en bonnes idées, nous avons depuis 1973 complètement perdu de vue l’esprit de la Cinquième République et de la fondation voulue puis pratiquée par de GAULLE à ses risques et périls personnels, puisque l’élection présidentielle au suffrage direct à laquelle il s’est soumis les 5 et 19 Décembre 1965, l’a banalisé (au moins pour les esprits et commentateurs un peu courts, mais le Comte de Paris l’avait également bien senti, désormais DG tiendrait son pouvoir non d’une légitimité propre et exceptionnelle, le 18-Juin, puis les services rendus dont la paix en Algérie, mais d’un mandat électif qu’il invoqua d’ailleurs en Janvier 1969 contre la hâte de POMPIDOU) et que le referendum négatif du 27 Avril 1969 l’obligeait à démissionner.
La « bonne idée » du quinquennat, pour démocratiser en faisant voter plus souvent…  (que GP ne put faire passer dans les faits dès 1973) était en réalité le confort de ceux qui le proposaient : GP sa réélection plus proche, ce qui était nécessaire du fait de sa maladie, et JC acceptant la proposition de ses adversaires, dont la gauche, pour ôter un argument d’âge à sa propre réélection. La coincidence de durée des deux mandats présidentiel et législatif nous a conduit à cette conception qu’ont désormais tous les présidents : être responsable de tout, ne pas avoir le temps, sauf second mandat, d’où surcommunication et gâchis médiatique, pollution des médias.
Deuxième « bonne idée » (proposition BARRE/ROCARD) : inverser le calendrier des consultations. Pour 2002, on avait en effet les législatives quelques mois avant les présidentielles. Ce qui posait la question de la recherche des parrainages pour les candidatures et mettait le nouveau président devant le fait accompli d’une majorité qui ne serait pas forcément la sienne, en tout cas celle qui se serait formée à son appel. Mais en légiférant pour que les législatives, en 2002 (on ne se voulait pas fondateur à l’époque) aient donc lieu dans les semaine suivant l’élection présidentielle, on a figé tout le système politique français, au plan national, pour cinq ans. L’argument du quinquennat, le Président manque de légitimité face à l’Assemblée plus fréquemment réélue, tombait si l’on présidait à la DG : engagement présidentiel de partir si la renouvellement de l’Assemblée ne donnait pas une majorité conforme aux orientations et aux projets du président, et recours au referendum sur les grandes questions ou aux grands moments. Perdu de vue depuis : hier comme dans la littérature des candidats depuis le referendum négatif du 27 Mai 2005 (après lequel JC se maintint alors que la consultation était de sa seule initiative – de même qu’il s’était maintenu après la dissolution manquée d’Avril-Juin 1997 – JC qu’on encense  toutes ces années-ci alors qu’il a modélisé et préparé toutes nos errances depuis 2002), c’était à qui mieux la définition du referendum « machine à perdre ».
Et troisième « bonne idée », les primaires… nous en voyons le résultat. Un concours, niveau BEPC, sur des thèmes choisis par un jury archiscolaire, têtes de chapitres d’une action gouvernementale sans esprit ni élan d’ensemble, qu’on détaille paragraphe par paragraphe. Un abaissement général des candidats, se pliant au tronçonnage des idées, des programmes et même des personnalités. Si FH est en grande partie responsable d’un « affaiblissement » de la fonction présidentielle, les primaires le sont autant. Résultat aussi, les partis qui n’ont plus d’adhérents et d’ailleurs ne savent pas quoi leur donner à faire, sinon de trancher par de multiples votes les compétitions entre chefs, montrent par cet exercice les divisions et les haines internes. On aboutit d’ailleurs à une nouvelle classification des candidatures, celles issues de primaires et celles spontanées,  hors partis, vg. MACRON ou laborieusement négociées entre mouvements, MELENCHON et autres. Il est clair, a contrario, qu’une candidature présidentielle ne se fait que devant le peuple, l’ensemble des Français et non devant les adhérents d’un quelconque parti ou d’une quelconque mouvance. C’est l’erreur totale de NS comme de FH que d’avoir à se faire pardonner leur candidature propre en concédant le passage en primaires.
Enfin, mais est-ce une idée ? est-ce une erreur ? est-ce un simple passage obligé en Mai 1981 mais dont on a fait ensuite une philosophie puis une définition de la démocratie chez nous ? l’alternance au pouvoir. Elle n’a abouti qu’à rogner les aspérités de nos différences de points de vue et des éventuelles alternatives de décisions et d’orientations politiques. Le drame de 1981 est qu’on est passé d’un clivage pour ou contre le régime fondé en 1958, clivage qui valut jusqu’à l’élection de 1969, à un clivage gauche et son contraire ou son opposition, à partir de 1974 et surtout du programme commun de gouvernement convenu en 1972. Même et surtout Valéry GISCARD d’ESTAING, et a fortiori Jacques CHABAN-DELMAS s’il avait été élu (ce qui eût été une excellente chose, en Mai 1974). La gauche n’a jamais été honteuse, sauf dans cette spirale du renoncement à se réimaginer et en termes de gouvernement depuis 2012. La droite n’existait plus dans la psychologie française jusqu’à la fin des années 1980. La défaite de la majorité parlementaire de gauche en 1986 ne fut pas vécue comme une victoire de la droite, qui ne se pensait pas encore telle (c’est l’inspiration de NS sous BALLADUR, soyons la droite et n’en ayons pas honte) mais ce fut comme un retour à la normale : la gauche n’a pas de légitimité au gouvernement parce qu’elle ne sait pas gouverner et que « le socialisme cela ne marche pas, Monsieur Mitterrand » (dixit VGE en 1974, en débat, le premier entre les deux candidats restant pour le second tour). Depuis : le clivage soi-disant droite/gauche. Une gauche ne pouvant plus se définir par son actif gouvernemental puisqu’elle n’en a plus en tant que telle, et une droite ne se définissant que contre la gauche à qui est déniée toute capacité et que l’on caricature en feignant de croire qu’elle est socialiste au sens soviétique ou idéologique. Ce qui a dispensé, au moins la France, depuis vingt ans d’analyser le libéralisme selon ses résultats… aussi piteux, sinon davantage que le socialisme, version du passé. Alternance ? mimétisme, sauf en paroles. Division droite/gauche ? soif au contraire de consensus. Tout le centre se fait là-dessus (alors qu’originellement, il se fit en référence strictement européenne, et même fédéraliste européenne). Mais le centre se divise lui-même selon une alliance ou pas avec la droite. Sus-entendu, le partage des sièges censément produits par des voix considérées comme acquises par avance.
La mise à l’ordre du jour des alliances avec François BAYROU ou de l’attitude à avoir envers le Front national a montré, jusqu’au cri, que cette « classe politique » dont chaque membre, chaque candidat jure qu’il faut la renouveler, la changer, etc… est plus que jamais depuis cent cinquante ans dans un jeu de partis, d’alliances, de combinaisons avec des sous-entendus, des accusations souvent haineuses et pas facile à vérifier. NS et BLM (LE MAIRE) et NKM (KOSCIUSZKO-MORIZET). Dire ‘avance avec qui l’on s’allie pour soi-disant éclairer l’électeur etc. et qui a appelé à voter qui ? et qui a fait élire qui ? Où sont les Français, les électeurs que l’on suppose figés et donc exploités dans leur fixisme. Avec comme cadre, des institutions qui figent.

2° Ce qui a été dit pendant le débat est tout aussi atterrant.
L’énumération des énormités… A qui mieux mieux les « places » de prison, comme s’il s’agissait de chambres d’hôtel… et les effectifs policiers. Alors que le fond est la formation de ces forces de sécurité. Il y a des briscards, comme dans l’armée et les adjudants, mais il y a des novices et des ambiances. Le débat sur la légitime défense a montré des dérapages possibles effrayants. La désinvolture vis-à-vis de la Convention européenne des droits de l’homme : JUPPE… voire du système juridictionnel européen, ce qui n’est pas du tout la même chose. La comparaison des salaires et des horaires des enseignants et des policiers. La daube du travail de rédaction et d’administration des gendarmes. L’affectation des forces de sécurité privées à des tâches publique… effrayant. NS a donné le meilleur de lui-même… remplacer d’office à son avènement les 35 directeurs généraux d’administration centrale (pourquoi ce chiffre, selon quelle étude de l’organigramme) pour être certain que les nouveaux seront de la bonne obédience, alors que la tradition française, celle d’un pays qui a été « fait » par son Etat, est l’obéissance de l’administration au gouvernement, de même pour les armées. Ou une analyse de FH, sous influence et domination des « frondeurs », des écolo. et de l’extrême-gauche. Enormités de chacun en relations extérieures. La Syrie, c’est NS qui a légitimé Bachar en l’invitant à notre 14-Juillet en 2010. L’intervention en Libye, exactement comme celle des Américains en Afghanistan puis en Irak instaure le pire, pire que ce que l’on a abattu. Des slogans enfin du genre : libérer la France de l’emprise syndicale
Deux lacunes énormes. La première de considérer que FH n’a rien fait depuis son élection. C’est faux. Ses réformes en matière sociale, parfois de « gauche », mais pour l’essentiel dans le sens du libéralisme cher à la « droite », la loi Travail, les dispositifs MACRON. Et dans l’affaire djihadiste, il a fait tout le possible et la « droite » aurait fait moins. Il était prêt à tirer en Syrie, si ses ambassadeurs ne l’avaient pas induit en erreur. Tout le système sécuritaire, y compris le fichier T.E.S. dont personne n’a parlé, est son fait, ou plutôt celui de CAZENEUVE. La déchéance de nationalité sur laquelle FH a trébuché, le chorus y est favorable avec toujours la même confusion sur la double nationalité inconnue en droit positif français. La seconde et elle condamne tout l’exercice faute que cela ait été au moins un des thèmes, sinon même le thème d’une émission exclusive, c’est l’Europe. D’elle dépend tout. Rien ne peut se faire ni se vivre à nous seuls et pour nous seuls. Et c’est une incitation excellente et c’est à notre honneur, nous sommes les seuls à pouvoir relancer le mouvement. Seul à proposer en 1950, car l’Allemagne qui était « le » sujet ne le pouvait d’elle-même. ADENAUER le tenta (article dans le Monde précédant d’un mois la " déclaration Schuman " en 1950). Et seul maintenant car la preuve a été faite que l’Allemagne au fait de son influence en Europe depuis dix ans : son économie, sa cohésion entre entreprises petites et grandes, la personnalité d’Angela MERKEL, n’a rien su proposer en matière européenne. Proposition qui ne peut être que de passer, au plus vite, de l’inter-gouvernemental (paravent d’une Commission travaillant sous influence, peut-être) à la démocratie (l‘élection directe du président de l’Union, prérogative d’en appeler au referendum européen).

3° les personnes ou personnalités, quand même.
La moins mauvaise, et peut-être le seul qualifié pour être le prochain président de la République, François FILLON, équilibré, n’en voulant à personne, ne s’en prenant à personne, ne revendiquant aucune supériorité d’expérience. NS fait peur, crispé, haineux, méprisant, les regards, sommaire. Il serait pire qu’il a été. NKM a des idées originales, pas beaucoup mais elle est la seule à en avoir. Comme tous, elle est sommaire pour l’éducation, elle a de l’idéal en politique extérieure, mais elle se révèle vindicative et rancunière. Jean-François COPE n’est pas forcément idiot mais son obsession des ordonnances en début de mandat fait fi des possibilités de la Constitution en votation parlementaire et de l’état de grâce de quelques mois. Bruno LE MAIRE me paraît sans profondeur, même si ses remarques sur la culture et notre langue sont justes. Jean-Frédéric POISSON a commis deux types d’erreur. La première a été de concourir à cette primaire qui van, en principe, l’empêcher de se présenter par lui-même. Or, se présentant simplement en chrétien-démocrate aussi sommaire et anti-européen qu’il est ce qui surprend pour cette famille de pensée, il aurait un bon score, certainement plus de 5%. La seconde erreur, c’est évidemment ses aveux sur la relation avec le Front national. Quant à Alain JUPPE, ce sera pire qu’à Matignon il ya vingt ans. Son argument de vente, c’est qu’il tiendra le cap jusqu’au bout, la persévérance, etc…
Le point commun est la dénégation de la démocratie, sauf NKM. Soit la pétition d’obstination pendant cinq ans, soit les ordonnances, soit le mépris les uns des autres et pas seulement du camp adverse. Et évidemment, l’exclusion – en parole – de l’épouvantail et du faire-valoir qu’est le Front national. Pas la moindte explication pour son succès en intentions de vote, pas le moindre discernement pour ramener dans l’ensemble dit démocratique et le parti et ses électeurs.
Nous avons donc une immense révision de vie à faire nationalement. Et en même temps nous devons insuffler le même exercice à l’Europe. Naturellement il peut y avoir un miracle, quel que soit l’élu, de quelque bord, expérience ou inexpérience. Il peut aussi y avoir quelque cataclysme socio-politique. Enfin, l’économie spéculative, libidineuse de l’ensemble occidental dit libéral laissant à la marge ou en exploitation l’Afrique et l’Amérique latine, avec le double jeu des deux grandes dictatures à économie centralisée mais à lucre permis pour quelques-uns, peut p… à tout moment.

[1] - Ezéchiel XXXIV 11 à 24 passim ;  Paul aux Philippiens III 17 à IV 1 ; psaume CXXII ; évangile selon saint Luc XVI 1 à 8

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