Samedi 5 Novembre 2016
07
heures 46 + Résolution-constatation : recevoir tout événement, toute
personne comme la grâce signifiée de l’espérance. La déprime, c’est la mort.
Mon expérience en psychologie de 1997, c’est la tentation suprême, préférer la
mort à la vie. Grâce d’hier soir, réaliser que l’espérance et l‘humeur qui en
vient, ma chère femme a besoin de constater qu’elles m’habitent. Je ne peux
fléchir, et je ne peux gagner et surmonter ce que m’inspirent de plus en plus
le déclin de mes forces face aux tâches que je crois devoir accomplir, que par
la grâce de Dieu. Ce matin, tout à l’heure, une énième fois, le récit d’âme et
de maintien intime que je tente d’écrire, envolé hier soir sauf de batterie.
Voici une panne de courant, nuit encore noire, je pense que je ne pourrai
rétablir la lumière et que le texte est perdu une nouvelle fois. Dans « le
noir » je vais à ce clavier, la batterie a un peu tenu, je conserve et
tandis que que je suis avec nos chèvres dans leur petit couloir-couchette, la
lumière revient. La biographie de cet évêque ukrainien, je consulte google,
c’est pauvre, pas de wikipédia, et voici que la liste des références
contient : paroisse virtuelle, ainsi… et puis, plus net encore, puisque
Jean-Eudes, de Florence, me conseille une association pour ce dessein de
répandre le texte des évêques, association à créer en vitesse puisque la
disponibilité de salle au Palais des Arts à Vannes est des 21-22 et 23
Novembre : nom à emprunter à l’épiscopat et qui est superbe :
retrouver le sens du politique. Je vais m’y employer, cela ne fait pas double
emploi avec l’ordalie. Et voici que le second saint que nous commémorons
aujourd’hui est un apôtre de cette ré-évangélisation des vieux pays de
chrétienté, exactement mon optique et ma hantise depuis ces quelques heures où
j’ai entouré ces sept professants de foi, camarades de classe de Marguerite. Le
texte de ce Guido Maria CONFORTI est confondant d’actualité [1]. Enfin, certainement,
en parallèle avec les enseignements de notre épiscopat pour la politique,
étudier ces voyages apostoliques de nos papes dans des pays devenus si
sensibles aujourd’hui, ainsi Jean Paul II en Ukraine. On ne va s’en sortir
qu’avec ses saints et en s’activant. Evidemment, donner à l’Eglise de France
des outils de militance sociale et politique, qui ne soit pas l’extrêmisme de
la manif-pour-tous, ou ce qui se découvre de circulaire courriel en circulaire
courriel, de Jean-Frédéric POISSON, par ailleurs bien doué pour poser quelques
éléments, mais très malheureusement dévoyé. Il y avait naguère cve mouvement de
mon homonyme Jean-Baptiste de F. démocratie et spiritualité. – Prier, plus
d’état d’âme, recevoir à plein les forces s’il m’en est données, et
l’espérance. Avancer d’ici midi… « mon » livre.
08
heures 06 + Prier…ce ne sont pas les
privations qui me font parler ainsi, car j’ai appris à me contenter de ce que j’ai.
Je sais vivre de peu, je sais aussi être dans l’abondance. La maxime ignatienne, user du monde comme n’en usant point… Pour Paul, c’est l’expérience radicale que
je cherche à faire vraiment «passer dans ma vie » : je peux tout
en celui qui me donne la force [2]. Lettre en fait de remerciements de l’Apôtre
des Gentils à la seule communauté chrétienne de Macédoine qui l’ait pourvu à
son départ et qui l’a même à nouveau secouru quand il était à Thessalonique.
Les comptes, le concret, les besoins. Je suis comblé depuis qu’Epaphrodite
m’a remis votre envoi. Spiritualité du don,
celui qui donne, celui qui reçoit. Paul, les offrandes reçues. Tout l’offertoire
de nos messes. Leçon du Christ, la gestion… faites-vous des amis avec l’argent
malhonnête… Si vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête,
qui vous confiera le bien véritable ? Et
la sentence connue : nul ne peut servir deux maîtres, vous ne pouvez
pas servir à la fois Dieu et l’argent.
Habituelle adresse aux Pharisiens et conclusion valable sur toute apparence
sociale et nos échelles de réussite et de prestige… vous, vous êtes de ceux
qui se font passer aux yeux des gens, mais Dieu connaît vos cœurs ; en
effet, ce qui est prestigieux pour les gens est une chose abominable aux yeux
de Dieu. Ainsi soit-il ! et au travail.
[1]
- Dans son propre diocèse, Mgr Conforti constate
un abandon préoccupant de la foi. Il a l'intuition que la mission 'ad gentes' pourrait
revitaliser la foi languissante des pays de vieille chrétienté, bref, que la
foi s'accroît en la transmettant.
Conscient
que tout prêtre doit être missionnaire, il fonde avec le Père Manna en 1917 l'Union Missionnaire du Clergé qui
prendra rapidement une extension mondiale. Mais tout laïc chrétien aussi est
appelé. « Faisons-nous donc tous apôtres,
dit-il à ses diocésains, car nous le pouvons et nous le devons tous, dans
l'état et dans la condition dans laquelle la divine Providence nous a placés. »
La
source d'où tirent leur vigueur, à la fois son zèle infatigable et le don total
de lui-même à la mission 'ad
gentes', c'est la croix. « Le crucifix, dit-il, est le grand livre sur lequel se
sont formés les saints. (…) Tous les enseignements contenus dans le saint Évangile sont résumés
dans le Crucifix ». – evangelizo
org.
[2] - Paul aux Philippiens IV 10 à 19 ; psaume CXII ; évangile selon
saint Luc XVI 9 à 15
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