vendredi 14 octobre 2016

tout ce qui est caché sera connu - textes du jour

Vendredi 14 Octobre 2016

Ce matin


09 heures 58 + Prier… dans la lumière de ce que j’avais vécu avant ce débat : la communion au Christ, dans la petite chapelle de l’hôpital Chubert, avec le regret que depuis maintenant longtemps, il n’y ait plus ce temps et ce besoin d’action de grâce, en prière recueillie, silencieuse, éperde, oui ! après la communion et la messe achevée en son rite… ce travail sur les Actes des Apôtres, et la profession de foi qu’il m’a été de faire dans notre réunion à quelques cinquante, plutôt seniors. Quand Jean-Baptitse JEGO nous a interrogé : l’Esprit saint, qu’est-ce ? J’ai laissé parler plusieurs participants, puis j’ai simplement dit l’expérience qui m’est donnée quotidiennement depuis des années, du fait de la pratique sacramentelle (pas assez celle du sacrement de réconciliation : peut-être demain matin) et surtout d’une immersion de naissance dans la pratique de l’Ecriture sainte.
Le moine Silouane, Silouane l’athonien, venant de Russie, ne s’accusait que de son orgueil et le craignait comme l’instrument, la pente de sa perdition. Je suis un peu comme cela, quoique la vie m’ait donné la grâce d’éprouver tellement d’échecs personnels et de contre-sens à mon sujet par les tiers, que j’en suis quand même protégé. Nous sommes devenus le domaine particulier de Dieu… il a voulu que nous vivions à la louange de sa gloire, nous qui avons d’avance espéré dans le Christ. En lui, vous aussi, après avoir écouté la parole de vérité, l’Evangile de votre salut, et après y avoir cru, vous avez reçu la marque de l’Esprit saint. C’est bien le condensé de toute vie humaine : notre relation au Créateur, la connaissance et la pratique de notre salut en adhérant à l’Evangile, aux faits, gestes et dires du Christ, foi et relation que maintient l’Esprit saint en nous et à terme dans l’ensemble de l’humanité et du vivant. Elément important reçu pendant la réunion d’hier, cette confirmation inattendue de ce que je ressens et souhaite tellement, surtout depuis la mort d’une de nos chiennes, recueillie et aimée pendant les trois jours suivant un accident, en fait mortel, colonne vertébrale brisée, une biggle, que j’ai appelé Théa, sanglotant quand j’ai su qu’il fallait la piquer… le salut et la résurrection ne sont pas réservés aux seuls humains mais à toute la création, à tout le vivant. Conclusion de l’évangile de Marc que j’avais alors trouvée, et voici hier ces affirmations de TEILHARD de CHARDIN reprises par l’ « encyclique écologique » du pape François. L’Esprit promis par Dieu (en son Fils) est une première avance sur notre héritage, en vue de la rédemption que nous obtiendrons à la louange de sa gloire. La louange, ici-bas, c’est notre espérance : thème et motif, nous sommes sauvés, rachetés, aboutis. [1]Rayonnement du Christ. S’il a été rejeté par les hiérarchies de son temps et victime de la lâcheté de Pilate, alors que tant de Romains ont témoigné de sa divinité pendant son ministère public et à sa mort en croix (romaine), Jésus a eu humainement un rayonnement extraordinaire : comme la foule s’était rassemblée par milliers au point qu’on s’écrasait, Jésus, s’adressant d’abord à ses disciples, se mit à dire… notre valeur à chacun aux yeux de Dieu (et, il le faudrait, aux yeux des uns des autres) : est-ce qu’on ne vend pas cinq moineaux pour deux sous. Or, pas un seul n’est oublié au regard de Dieu. Mais cette valeur tient à notre sincérité, elle-même commandée par la simple certitude d’un dévoilement final, total. Méfiez-vous du levain des pharisiens, c’est-à-dire de leur hypocrisie. Tout ce qui est couvert d’un voile sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu. Prier, c’est aimer.


[1] - Paul aux Ephésiens I 11 à 14 ; psaume XXXIII ;, évangile selon saint Luc XII 1 à 7

Hier, le débat organisé entre candidats à la primaire dite de la droite et du centre



 Ce que je pense de la soirée d’hier et du débat pour cette primaire dite de la droite et du centre. Un exercice long, deux heures vingt-six minutes, et qui m’a lassé. Je suppose que je n’ai pas été le seul dans cette sensation. Une inconnue de taille : y en aura-t-il un autre ? car n’ont été évoquées sinon traitées que quelques interrogations, courantes mais à mon sens pas fondamentales. L’argent public et donc la dépense publique et donc les fonctionnaires qui sont la variable des gestions publiques apparentes : ce syllogisme est évidemment un corset et fait bon marché de toute l’économie publique, de l’attachement général au service public, et réduit singulièrement l’examen du pays. La sécurité et l’immigration, de façon peu ordonnée alors que le précédent point était au contraire trop cadré : en vrac sur l’identité nationale, les valeurs, l’Islam, le daech, la laïcité. L’ensemble, sans doute du fait de l’organisation de ce débat, donnait une impression de grande banalité et aucun saillant. Chacun étant censé avoir dix-sept minutes pour exprimer ses vues et proposotions, ne disposait en réalité de rien qu’un test de personnalité dans une situation sans doute inconnue jusques là par chacun des participants : l’égalité de statut pour des personnalités, sans doute notoires, à l’exception d’un Jean-Frédéric POISSON, que le téléspectateur a donc découvertes dans une posture insolite, sans révérence et sans qu’aucune ne dispose de l’ordre du jour. D’habitude, les entretiens sont centrés sur une seule personnalité, pour laquelle on a des égards et qui, même fouaillée, a la maîtrise du jeu.
Qu’en ressort-il ?deux « choses » à mon sens. Dans cette famille politique, à l’exception du « centriste » qui viendrait de l’école BOUTIN, l’unanimité est faite contre l’immigration, au moins quantitativement, et contre la fonction publique d’Etat ou des collectivités locales. Une analyse sommaire semble partagée par tous : on ne travaille pas assez en France, on y paye trop d’impôts et diminuer les charges libèrera l’économie, donc dégagera de la croissance. Quant à l’immigration, assimilée à la pratique de l’Islam, elle est un corps étranger à la France. Ces deux thèmes et cette analyse me semblent irréalistes. Quels que soient les textes, quelles que soient les vigilances, l’afflux du sud vers le nord est un fait massif de notre époque. Il manifeste une évidence dont nos origines communes à l’ensemble des pays européens devraient continuer de nous pénétrer : il y a un continuum humain et stratégique entre l’Afrique, l’Europe et le Proche-Orient. Il faut regarder l’ensemble, et la mise à niveau économique, social et démocratique des rives orientale et méridionale de la Méditerranée ne se fera pas en quelques années, mais elle se fera et nous ne pouvons l’éviter. Cela domine nos sociétés et nos économies. Absente du débat, pas parce que ce n’était pas un des thèmes explicites, mais parce que ce n’est le cheminement et la dialectique de pensée d’aucun des candidats d’hier soir : l’Europe, la nécessaire coopération, les nécessaires mises en commun, l’évidente solidarité humaine culturelle et stratégique, qu’on la veuille ou pas. Personne n’a montré quelque pointe que ce soit vers l’Europe, sauf des allusions à Maastricht et aux fameux critères. Sans que ce soit vraiment souligné, il est bien apparu qu’aucun des candidats n’imagine une croissance économique franche, autour de 4 ou 5%, à l’horizon du prochain mandat et même de celui qui suivra. On est donc dans le constat d’un chômage durable. Un pays stagnant, qu’on ne soignerait que dans le détail : vg. les retraites, vg. des impositions-phares comme l’ISF ou la TVA. Aucune dynamique pour soulever le pays, l’enlever, en changer l’allure, et d’ailleurs aucun candidat n’a vraiment rayonné une dynamique.
La deuxième chose que je retiens est évidemment le test de personnalités. Il se fait de deux manières. Le maintien de chacun, les idées un peu nouvelles ou un peu mieux dites. Je commence par les idées. Les retraites à point quel que soit le statut économique me paraît quelque chose à creuser : on y trouverait de la visibilité et de l’universalité. De même, une relation au travail quel que soit le genre de celui-ci qui serait juridiquement uniforme : le contrat. Plus de statut, même les obligations statutaires des régimes publics ou parapublics peuvent être contenues dans des contrats. Il faut reconnaître que ces deux propositions, évidemment à approfondir, sont le fait d’une seule personnalité, Nathalie KOSCIUSZKO-MORIZET (la seule femme aussi et la seule à porter du rouge…). Thématiquement, je n’ai rien observé d’autres, le jeu entre l’imposition directe et la TVA, que propose Jean-François COPE n’est pas « bête » mais pas original non plus.
Les personnalités. C’était en fait tout « l’intérêt » de cette mise à l’encan. Alain JUPPE, jugé favori par les sondages et plus encore par les paris, les commentateurs et tout ce qui contribue à une scène publique qui n’est pas forcément l’avenir ni l’impression générale des Français, Alain JUPPE – pour moi – a été terne, âgé, laborieux, sans éclat, rappelant souvent soit Jacques CHIRAC en élocution et pose, soit Valéry GISCARD d’ESTAING en visage. Ce qui accentue la sensation de déjà vu, et donc de périmé. Pétition : je suis prêt et déterminé. FH répétait qu’il s’était préparé.  Bruno LE MAIRE, pour lequel j’avais tendance à incliner ces semaines-ci tout en ayant été souvent sensible ces derniers mois à ses dérives vers l’extrême-droite, a confirmé ces dérives : il manque de présence, cela tient autant à un visage peu expressif, qu’à une totale absence d’autorité dans l’exposé. Tout s’est passé comme s’il acceptait un report de destin s’il en a un, et qu’il passe son tour. NKM est intéressante, originale. Ce qui ne veut pas forcément dire : attachante. Je sais d’ailleurs que l’époque, soit du pays, soit de ma propre vie, n’est plus aux relations personnelles avec la gent politique. A mes vingt-cinq-trente ans, j’ai rencontré tout le monde, anciens ministres de tous bords, directeurs de journaux, grands éditeurs. Ce me semble aujourd’hui impossible, sauf la tentative que j’appelle mon ordalie et à laquelle je vais maintenant me consacrer, sans regretter de m’y prendre apparemment très tard : au contraire, je n’en serai que plus différent pour tous ceux, dans les domaines politiques, médiatiques, éditoriaux, qui auront eu le temps de méditer et de constater le peu de relief de notre géographie humaine en 2016-2017…
Evidemment, Nicolas SARKOZY est hors de combat. Même s’il souligne n’avoir jamais été condamné en 37 ans de vie politique, il est acquis qu’on peut le suspecter de presque tout, et d’ailleurs il est mis en examen dans une dizaine d’affaires. Seul de son espèce, car, même si cela n’a pas redit, la condamnation d’Alain JUPPE est en fait celui d’un exécutant : la faute est à CHIRAC. Même s’il n’y avait pas cette situation juridique, NS n’a rien à dire et n’a rien dit, qu’invoquer comme depuis 2012 son expérience et son énergie. Cela n’en fait pas l’homme de l’avenir, au contraire. Restent les deux candidats qui m’ont plu. François FILLON s’est – pour moi et pour ma chère femme – révélé. Le plus précis, le plus sérieux, le plus complet, le plus autorisé, et de loin. Il ne « la ramène pas », ce n’est que mezzo voce qu’il a rappelé que la compétition est ouverte et non pas binaire entre AJ et NS. Sans doute, il y a cet incident (grave ?) à propos de sa démarche à l’Elysée, et accuse-t-il Jean-Pierre JOUYET de mensonge. C’est un excursus que je crois mineur.  Nous comptons, Edith et moi, participer aux deux primaires, droite et gauche pour distinguer ceux que nous voulons en joute. Les signatures au bas d’un code de valeurs ne nous embarrasserons pas, nous sommes entre Français et il est certain que ces papiers à droite comme à gauche seront honorables. Donc, FILLON pour la droite, ou… ou… la vraie révélation, c’est ce massif Jean-Frédéric POISSON, très rad.soc. quoique censément chrétien et centriste, candidat à la primaire auto-proclamé, mais seul à parler Etat et à lier l’Etat à la France, et probablement le moins éloigné d’une perspective européenne pour traiter chaque sujet. Il parle avec clarté et son physique ni particulier ni banal impose et est adéquat.
L’ensemble de ces réflexions et de ce qui a été vécu hier doit se situer dans un contexte précis, et une grave dérive également. Le contexte précis est la confrontation de nos pauvres démocraties et d’un Vieux Monde absolument pas organisé en tant qu’une union politique et économique, avec deux dictatures qui ne s’embarrassent d’aucune procédure pour la dévolution du pouvoir. POUTINE est maître de la Russie à vie, aussi indiscutable chez lui que le furent les tzars et STALINE. Il ne quittera le pouvoir que de mort naturelle ou violente : son visage sans la moindre pilosité est boursouflé, comme in dit : « il ne fait pas santé ». Quant à la Chine, l’argent et le pouvoir sont occultes, nous subissons seulement le débordement du vase. S’il y a invasion à redouter, elle n’est pas humaine et religieuse comme à tort c’est ressassé et redouté chez nous, elle est économique et financière. L’humanité aboutit toujours au partage et à un certain métissage, au moins à la mixité et à de nouvelles organisations des relations, et il peut y avoir du bonheur ensemble. Tandis que la main-mise financière sur l’Europe en vitrine et l’Afrique en matières premières, est une prise de pouvoir par un système dont nous ne savons rien et sur lequel nous n’avons aucune influence à vue humaine. La grave dérive est mentale, chez nous : ces classifications droite-gauche. Elles ne sont nullement une hérédité, une tradition française. Elles datent du départ du général de GAULLE et de l’incompréhension qui a suivi s’agissant de nos institutions. Si celles-ci organisent une bipolarité, elles n’imposent ni la permanence des agencements et même de la composition de chaque pôle, elles organisent seulement la possibilité de décider et d’exécuter. Cette grave dérive n’a pas été d’abord dangereuse, car elle a permis un renouvellement des ayant-droits en politique, et aussi elle a dégagé des alternatives de politiques économiques et sociales, pas aussi saillantes et clivées qu’on le fait croire en raisonnant droite-gauche, mais mentalement assez nettes. En fait, il manque, depuis la mort de MITTERRAND des autorités morales en politique, et un exercice plein de la fonction présidentielle : CHIRAC a été immobile puisque manipulé et peu structuré, hors sa brigue du pouvoir. Le pouvoir obtenu, il n’a plus rien dit ni fait sauf un discours presqu’ultime lors des graves échauffourées en banlieue, contrant là un SARKOZY désormais aux manettes de toute la droite. Sur NS, tout a été dit, il a été enfanté par l’absence de JC, il a donné cours aux thèmes lepénistes, il a comme son prédécesseur, un seul actif : le discours de Toulon à l’orée de la crise des subprimes et un bon réflexe, alors, d’associer les Britanniques aux tenues monétaires et bancaires de l’Europe. Alors François HOLLANDE, l’ébahissement devient maintenant total : ces tomes et ces tomes de confidences. Pas inintéressants peut-être, trop copieux pour être révélateurs de quoi que ce soit sinon d’un narcissisme stérile, l’ensemble aurait dû ne paraître que dans dix ans, loin de l’exercice du pouvoir. Ebahissement surtout d’occuper ainsi les médias, et surtout l’agenda du chef de l’Etat, ces centaines d’heures à parler de soi, au lieu de travailler personnellement, solitairement ou avec des ministres, ou même en recevant des anonymes, voire un quidam tel que moi. Est-ce un suicide comme il est dit maintenant ? je ne sais pas. Dans un tout autre genre, le referendum absolument voulu par de GAULLE et qui aurait été gagné avant Noël 1968 mais fut perdu au printemps de 1969 pour avoir trop mijoté, a été présenté ensuite comme un « suicide politique ». Je n’en suis absolument pas d’accord : c’est au contraire la légitimation des prérogatives présidentielles : le Président peut être sanctionné et donc amené à démissionner, car on ne fait rien en politique – dixit DG d’ailleurs – sans l’appui du peuple. Voilà…
Conclusion tranquille et triste, aucun changement à espérer du fait de nos politiques. Ce sera le fait des circonstances, surtout extérieures. Nous ne déclinons que parce que nous subissons que parce que nous avons cessé de faire référence et de vouloir un avenir pour nous et pour les autres. Du barbouillage, plus de chef d’œuvre.

Comment j'abordais ce débat.

17 heures 36 + Ce soir, donc, TF1, débat ou présentation des candidats à la primaire « de la droite et du centre ».  Le premier exercice du genre eut lieu pour l(élection de 2012 à l’initiative du Parti socialiste. Je savais d’avance pour qui voter à cette première : Ségolène ROYAL, puis au second tour Martine AUBRY. Qu’ai-je découvert alors ? une autorité certaine de FH, mais pour qui je ne votais pas. Je lui « courais » après depuis son investiture, sans réponse de sa part qu’un échange à la fin du colloque à l’Assemblée nationale consacré à Jean-Marcel JEANNENEY auquel je participais en témoin (printemps 1972-été 2010). Je mis des noms sur des visages : BAYLET « démodé », VALLS suraigu mais pas attirant (trois ans à Matignon n’auront pas changé cette première vue que j’eus). MONTEBOURG, les autres ne comptaient pas. FH domina par sa position médiane sur le nucléaire, par sa démonstration de réduction du chômage fondée il est vrai sur une bonne conjoncture, ce qui ne se vérifia pas. J’étais décidé tant pour cette primaire que pour l’élection présidentielle proprement dite. Je pense participer à la primaire de cette droite et de ce centre que je n’aime pas, mais l’exposé des valeurs à signer – sauf surprise – devrait me convenir comme sans doute celle du Parti socialiste. – JUPPE, déjà mesuré nationalement pendant ses deux ans de gouvernement : nous lui devons le début des réformes des retraites, jamais décisives, très mal exposées, pas consensuelles et donc un mouvement social le plus important depuis « Mai 68 ». Un comportement rigide. L’affaire de Saint-Bernard qui l’opposa à l’Abbé Pierre à un point tel que celui-ci, publiquement, l’accusa de lui avoir menti. Avant l’élection de JC, beaucoup de signes de son hésitation à suivre celui-ci et une propension certaine à aller vers BALLADUR, le Premier ministre d’alors. Enfin, mon expérience personnelle : premier ambassadeur qu’il ait reçu à sa prise de fonctions au Quai d’Orsay, son ignorance totale de la dialectique nucléaire, des capacités soviétiques et de leur apparente dispersion politique et géographique en 1992. Il m’avait reçu avec beaucoup de retard, accaparé par des réunions budgétaires. Accompagnant FM (FILLON et LONGUET également du voyage…) à Almaty en Septembre 1993, il m’a ostensiblement dédaigné : rencontre hors protocole et à l’insu du PR avec NAZARBAEV et sans moi, repas avec le personnel de l’ambassade sans moi, et épisode des œufs sur le plat souhaité mollet, par téléphone d’un de ses collaborateurs à passée minuit… Il m’a fait rappeler du Kazakhstan, et c’est « sous » lui et Dominique de VILLEPIN ? directeur alors de son cabinet, que ma carrière a été brisée, ce qui pèse encore aujourd’hui sur notre trésorerie au jour le jour : ma retraite forcée et très anticipée. Depuis, il a maquillé son blog. pour en ôter son souhait que nous ne réintégrions pas l’O.T.A.N. – SARKOZY, tout est dit et j’affirme qu’il a banalisé les thèmes du FN et des LE PEN en les imposant à la droite dite de gouvernement, en commençant de les pratiquer pendant son mandat, en les accentuant aujourd’hui. Il est donc plus dangereux que Marine puisqu’apparemment respectable, ayant droit de cité. – Jean-François COPPE a commencé en fin de mandat de NS a joué la même partition pour le compte du président sortant : un colloque de l’UMP sur l’identité nationale. Ayant tenté ensuite de communiquer avec lui comme président de l’U.M.P., j’ai eu une réponse plus que ridicule, montrant qu’il n’accueille pas, surtout pas les « papiers » de substance. – François FILLON est honnête, sauf dans sa démarche auprès de JPJ : activer la justice pour que soit mis hors jeu NS. Il a certainement atténué bien des méfaits de NS en étant à Matignon. Il serait certainement convenable pour la défense et pour la politique extérieure. – KOSCIUSZKO-MORIZET me serait assez sympathique par son courage, la clarté de ses exposés et certainement un travail personnel sur beaucoup de sujets, mais il y a le péché originel : elle a volé sa circonscription à un excellent ministre, authentiquement gaulliste de surcroit, et fils d’un très grand préfet : WILTZER. – Reste Bruno LE MAIRE dont MC m’a dit du bien. Souvent il glisse à droite et même à l’extrême-droite mais ce n’est pas sa nature et ce sont ses concessions (d’ailleurs) maladroites pour « sortir du lot».
Je serai surtout attentif aux thèmes, à ce que ceux auxquels je tiens absolument soient au moins évoqués sinon traités : service militaire et civique, obligatoire et universel, donné en exemple aux Européens… élection directe du président de l’Union européenne… moratoire des dettes souveraines… réinvention et établissement de la planification souple à la française… nationalisation du crédit… reconstitution d’un secteur public industriel…

. . . de retour chez nous et devant la télévision, TF1 – le débat pour « les primaires de la droite et du centre », 20 heures 56 + L’exercice de ce soir n’a pas pour enjeu de monter qui est le meilleur pour les candidats de la droite, ou de donner à ceux qui n’étaient pas encore dans la course une chance vraie ou de se donner une chance de modifier un peu son image… le véritable problème-enjeu, c’est que l’on va surtout voir une famille qui n’en est pas une : aucun point commun que la « haine » à simuler ou à exagérer contre la gauche, supposée être actuellement au gouvernement. La réalité devrait être la mesure, la manifestation des haines entre concurrents, ce soir. Evidemment, celui qui se grandira, sera celui qui à aucun moment ne donnera cette manifestation, mais au contraire se montrera soucieux de la cohésion de sa famille politique et de notre pays. Dans l’exercice, NS est a priori le moins à l’aise. - Ils sont sept, l’un ou l’une, sera le candidat de la droite et du centre.

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