mercredi 1 juin 2016

il nous appelés à une vocation sainte, non pas à cause de nos propres actes, mais à cause de son projet à lui et de sa grâce - textes du jour

Mercredi 1er Juin 2016

08 heures 39 + Je ne retournerai à mon gisement que demain, la mine d’or des sept nains. Mais le filon, et hier soir, je crois que j’ai bien écrit.  – Du courrier ce matin : listes électroniques demandées à Beauvau et contentieux implicitement ouvert, idem pour la DRH d’YNOV, gagne-pain (les écoles militaires) et position… Ce soir, retour aux corrections des Lim’Art et fichiers de photos, à voir avec Marguerite.
Prier… action de grâces pour cette mûe après vingt ans de tant de doutes, pour cette paix venue en suite logique de la profession de foi de notre fille et de ma participation active à la préparation de sept de ses camarades. Les gisements d’aujourd’hui en intelligence et en compagnonnages : wikipédia… ma vie intellectuelle eût été autre (mais plus tonique et personnelle ? je n’en suis pas sûr) si enfant j’avais travaillé sur écran au lieu de tout faire et chercher-trouver dans les livres, les tomes d’encyclopédie du XIXème siècle, et à la plume syr papier (très justement dit) libre. Les catéchèses de Benoît XVI, les Pères et Docteurs de l’Eglise, les Apôtres, leurs écrits, leurs témoignages. Les fondations et œuvres en Eglise : la jeunesse, l’instruction de tous, les filles. Dans le honteux débat sur la pédophilie, deux évidences : ce n’est pas la « faute » de l’Eglise ni de ses cadres, mais bien les tares ou faiblesses d’hommes (et de femmes) comme en tout état de vie et en tous milieux, peut-être quand même des carences et des mutilations psychologiques auxquelles le « traitement » et le discernement des vocations ne furent pas attentifs. Il est vrai que si cela nous arrivait pour Marguerite, nous entrerions en croisade sans aucun répit ni indulgence. Seconde évidence : bien au contraire, l’Eglise a été prolifique en fondations, institutions et aussi en trouvailles et mises au point pédagogiques. Justice doit être rendue, moins simple, plus perspicace.
la promesse de la vie que nous avons dans le Christ Jésus… la paternité d’adoption, Paul et Timothée… mon enfant bien-aimé  [1]. Le mariage, la colle, la casuistique, les mœurs et la société. Evidemment, l’interrogation n’est pas celle de croyants mais de pervers, des sadducéens – ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection (c’est leur houvari avec les  pharisiens qui sauva Paul à son premier procès de Jérusalem). Sept époux, alors qui dans l’au-delà ? Jésus « botte en touche » … deux études du Christ, personnalité humaine, que j’aimerais esquisser : sa psychologie, sautes d’humour coup de pitié et de compassion, ses discernements, ses retraits, et puis sa dialectique, les dialogues que, quels que soient thèmes et circonstances, Il mène souverainement, parfois même avec cruauté pour des ennemis en cercle furieux autour de Lui. Admirer tout bonnement Jésus, à raison de Sa merveilleuse, exceptionnelle humanité, l’humanité parfaite, aboutir. Dans le Christ, le Fils de l’homme. Réponses du Christ, évasivement sur la question : lorsqu’on ressuscite d’entre les morts, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme les anges dans les cieux, mais fondamentalement sur le sujet : la résurrection, et Il la donne non pas en confirmant le « phénomène », le fait. Il la donne selon le fait majeur, déterminant, originel : la révélation identitaire à Moïse qu’invoque à faux les sadducéens … comment Dieu lui a dit : Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous vous égarez complètement. Sceau paulinien : notre Sauveur, le Christ Jésus, s'est manifesté : il a détruit la mort, et il a fait resplendir la vie et l'immortalité par l'annonce de l'Evangile... Comportement, le nôtre en conséquence, les grâces sacramentelles : je te le rappelle, ravive le don de gratuit de Dieu, ce dont qui est en toi depuis que je t'ai imposé les mains... Il nous appelés à une vocation sainte, non pas à cause de nos propres actes, mais à cause de son projet à lui et de sa grâce.


[1] - 2ème lettre de Paul à Timothée I 1 à 12 ; psaume CXXXIII ; évangile selon saint Marc XII 18 à 27

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