dimanche 1 décembre 2013

venez, famille de Jacob, marchons à la lumière du Seigneur - textes du jour

Dimanche 1er Décembre 2013


Hier
 
                           La messe en retard, j’y arrive – l’église qui nous a été très familière, à Damgan – pour la consécration.  Plus évidente encore que le ciboire brandi par Sébastien au-dessus de sa tête pour l’emporter au tabernacle, Jupiter ? au-dessus de l’océan, tellement considérable et lumineux qu’il fait une véritable allée luminescente  Parabole du poêle : c’est la chaleur à l’intérieur qui fait prendre les bûches que j’y mets, pas le contact des flammes. Ambiance sans gestuelle.
 
Ce matin



Le jour déjà là. L’universelle attente, l’Eglise pour tous, la prière pour tous afin qu’elle devienne celle de tous. Abandonner enfin ces concepts et surtout cs manières de peuple choisi, de détenteur du bon point de vue sinon de la vérité, d’orgueilleux se complaisant dans de fausses humilités, et toutes nos idolâtries dans le domaine religieux : mariolâtrie, papolâtrie. L’Avent nous remet d’aplomb, nous n’attendons et nous ne pouvons savoir de Dieu et de la vie, des autres mêmes, que Jésus Dieu fait homme. De déduction à faire que l’attente et à scruter que la présence. L’attente de Dieu, Dieu nous attendant, est première. Notre propre attente n’est qu’une réponse. Les incroyants, les distraits, les zéros et les nuls, les enveloppés de tout et les démunis d’argent ou apparemment de cervelle, ceux qui ont perdu le goût de vivre, ceux quise raccrochent au 1% de chance, ces petits enfants croisant leur grand-père supermarché et s’arrangeant pour disparaître alors qu’il est seul d’âme et de société, mendiant la conversation de la caissière et la mienne, envahi par l’une de ses filles lui faisant couper ses arbres pour nettoyer et vider du grenier ses affaires de plusieurs décennies pour faire de la place ou parce que c’est inutile, alors qu’elle-même n’a rien à y mettre… tous les cruels par inconscience, et je l’ai été, je m’en repends, le pardon divin ne nous fait pas nous pardonner à nous-mêmes, nous sommes pires que Dieu et les autres dans notre entrelacis d’irresponsables de nous-mêmes. Que tous soient un, quelles que soient nos consciences, attitudes, foi ou certitudes ou doutes quan à Dieu, à la vie et à l’amour, emportés tous dans l’attente de l’éternité qui à chaque instant se promet, s’anticipe, se ressent. Partir tous ensemble en attente, en Avent et prier…[1]  Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est l‘heure où vous n’y penserez pas, que le Fils de l’homme viendra… Jésus parlait à ses disciples de sa venue… Il est pourtant sous leurs yeux et à s’entretenir avec eux. Le mystère est aussi grand pour eux que pour nous. Non pas présent et absnt, mais présent et à venir, né et mort à telles dates, passées et bien passées aujourd’hui, à venir selon des scenarii inimaginables et certainement pas cosmologiques, ceux-là même d’ailleurs inimaginables et immensément lointains dans le temps pour notre échelle comme susceptible à celle de notre planète de survenir à tout instant : les catastrophes naturelles autant qu’historiques ne sont pas prévues malgré toutes nos capacités, les révolutions arabes, Hitler, Tchernobyl, Fukushima, tout ne s’explique qu’a posteriori. Seule, la Parousie, la venue du Christ en gloire et le « Jugement dernier » qui ne sont pas non plus une ouverture d’une autre ère ou d’une autre existence dite vie éternelle, s’expliquent a priori, tout simplement parce que le Christ Lui-même nous la fait attendre, et qu’elle est autant promise et logique que Son incarnation messianique avait été promise à nos ancêtres dans la foi depuis Abraham, en termes de moins en moins voilés. Vous ne connaissez ps le jour où votre Seigneur viendra. Ces questions d’époque et de date qui hantaient es disciples : c’est quand ? Seigneur… sont oiseuses. L’important et l’immédiat pour moi, pour nous, est Celui qui arrive : vengeur, terrible, nous enfonçant dans l’enfer que parfois nos existences humaines en pleine détresse, en déception, en dénuement nous font absolument pressentir sinon vivre ? ou bien consolateur, bienveillant, fraternel… Qui est Dieu ? que sommes-nous pour Lui ? puis-je compter sur Lui ? C’est la question. La réponse est en conclusion de l’Avent. Appelez le bonheur sur Jérusalem : « Paix à ceux qui t’aiment ! Que la paix règne dans tes murs, le bonheur dans tes palais ! ». Jérusalem, le monde, tes palais, nos rues. La nuit st bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la lumière. Et l’immédiate révélation est l’enseignement divin à nous bien conduire pour pouvoir Le rencontrer au moment voulu (de Lui) et espéré (de nous). Il nous enseignera ses chemins et nous suivrons ses sentiers.  


[1] - Isaïe II 1 à 5 ; psaume CXXII ; Paul aux Romains XIII 11 à 14 ; évangile selon saint Matthieu XXIV 37 à 44
 

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