mardi 24 décembre 2013

pour guider nos pas sur le chemin de la paix - textes du jour

Mardi 24 Décembre 2013


 
Donc soirée exceptionnelle hier soir à la télévision. Le commentaire des « prestations » d’un acteur, l’inné et l’acquis, le travaillé, l’analyse très fouillée par une vingtaine d’intervenants, acteurs, partenaires, régisseurs, producteurs, psychologues et sociologues, notre rapport social et personnel au comique, la démonstration qu’une société est faite de personnes et par-delà, en dialogue comme je le vis souvent et avec une intensité qui me transporte et me transforme, avec ce que je lis ou avec le spectacle dans lequel je suis entré, un enseignement et une compréhension de moi-même et du point où j’en suis de mon existence… Arte, analyse et rétrospective Louis de FUNES. Avec deux notations intenses, l’angoisse du génie de ne pouvoir se perpétuer et se reproduire. L’énergie communicative et la construction parfaite d’un personnage, instrument d’identification critique du spectateur. Comment ne pas résumer alors que le drame national français de ces vingt ans est le manque total de personnalité et de profondeur de presque tous ceux qui, en politique, tiennent scènes, coulisses, et avant-scène, si inexistants par rapport à ce qu’ils devraient être et incarner que le parterre ne put même plus siffler. – Neuvaine que j’ai faite selon je en sais quelle poussée-attirance intérieure. Peu importe le support explicite d’une dévotion, le mouvement d’apparente humilité de m‘y soumettre, lakjoie de m’inscrire dans une cohorte non de tous les dévôts de telle récitation ou lecture ou participation particulière, mais de tous ceux qui consentent à être en Eglise, en marche immémoriale de tous les humains de quelque religion ou sensibilité qu’ils soient, vers l’Unique. En l’occurrence, le texte reçu a les larmoiements de bien des « cultes » mariaux et des évocations de nouveaux-nés et autres « tout-petits », des approximations plus proche de l’ignorance ou de la contre-façon que du fagot [1], mais à la relecture, c’est moins net qu’à première appréhension, et peut s’admettre. Mais en prière l’invention et les ajouts humains sont toujours bien moindres que l’enseignement divin direct, nos deux récitations majeures, reprises de l’Ecriture, davantage même : reprises du Christ enseignant à la demande de ses disciples, reprises e l’Ange Gabriel et d’Elisabeth, avec la petite supplication des mortels que nous sommes en conclusion de notre agenouillement et de nos existences.


Prier… [2] le prophète Nathan a tout faux : à David, il assure, tout ce que tu as l’intention de faire, fais-le, car le Seigneur est avoir toi, mais à lui, cette nuit-là, la parole du Seigneur fut adressée : « …. Le Seigneur te fait savoir qu’il te fera lui-même une maison… ». de là sans doute, cette acception du mot maison pour dynastie, mais de là surtout l’inadéquation de nos initiatives humaines confortant une idée de Dieu incomplète. L’initiative, c’est Dieu. Historique et projet : j’ai été avec toi…je te ferai un nom…je fixerai en ce lieu mon peuple (toute la clé des crises au Proche-Orient depuis les années 20 du mandat britannique aux persistances de colonisation juives pérennes en territoires occupés, toute la question de Palestine, unique en cela en relations internationales et en histoire humaine, est bien là)… je te donnerai des jours tranquilles… je te donnerai un successeur… Non, le temple ou la liturgie que nous confectionnons, mais tout simplement notre consentement et notre participation à l’œuvre de Dieu, dans le monde, en nous, à l’Alliance. Je rendrai stable sa royauté. Je serai pour lui un père, il sera pour moi un fils… Et voici donc Noël qui le réalise : dans la maison de David, son serviteur, il a fait se lever une force qui nous sauve. Le Christ et son Précurseur, car toi, petit enfant, on t’appellera prophète du Très-Haut, car tu marcheras devant le Seigneur pour lui préparer le chemin, pour révéler à son peuple qu’il est sauvé, que ses péchés sont pardonnés. L’Eglise et notre foi vont de l’enfance : Noël, à la mort certes, jusqu’au Golgotha s’il s’agit du Fils de Dieu fait homme, à nos morts particulières, à nos écroulements de civilisations sinon du cosmos, mais à la Résurrection, « en fin de parcours »… à l’éternité pour guider nos pas sur l chemin de la paix… Telle est la tendresse du cœur de notre Dieu.

Noël en famille pour nous : communion de pensée totale, mais les conditions de vi et de mort ne se partagent pas, au plus les mains se joignent, les pleurs et les sourires sont contagieux et transforment tout et tous, mais c’est plus encore dans ces moments qu’on ressent qu’il est insensé de légiférer et catéchiser sur la mort naturelle, entre vivants ! alors que les gisants... et plus encore que certains en imposent à cor et à cris l’obligation de société ou d’Eglise. Présence physique et présence d’âme. Vie et vie, vie de la mort qui nous vient, contexte de la vie qui sera nôtre et que nous pouvons, en logique, à bon droit et en réalité d’une espérance inoculée divinement, anticiper dès cet instant, que nous soyons encore inconscients de naître ou «  à l’article de la mort ». Les saints Innocents et Bethléem des bergers environnants.

Prier pour tous ceux qui prient, prier pour toute vocation, prier avec toute naissance et toute mort, les nôtres en propre même si nous n’en fûmes et n’en serons que des héros dépossédés, rendus à Dieu ou reçus de Lui.


[1] - s’adressant à l’Enfant-Jésus : imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et de Joseph… les mérites infinis de Votre pauvreté… Priez pour nous, î Saint Enfant-Jésus…  nous Vous offrons ces dons par les mains de Votre Mère Immaculée
[2] - 2ème Samuel VII 1 à 16 passim ; psaumeLXXXIX ; évangile selon saint Luc I 67 à 79

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