mardi 9 juin 2009

si le sel se dénature - textes du jour

Mardi 9 Juin 2009
Prier… « mes » malades, mes aimées. Les autres continents pratiquent ce qui faisait vivre et s’étendre l’Eglise originelle : la gouvernanante africaine de ma vieille dame file à la messe maintennat autant pour la liturgie que pour le moment ensuite à bavarder avec les religieuse qui animent la paroisse, et à qui, par ailleurs, elle rend service en faisant de la saisie informatique. Vous êtes la lumière du monde. A ses disciples qui ne distinguent Qui il est, ni vers quoi ils vont et que même sa Résrrection n’éclairera pas vraiment, sinon une consolation affective… Jésus affirme ce qu’il considère comme fondamental : il s’agit bien de nous et du salut du monde, enjeu de toute action, de toute politique, de tout travail, de toute prière. Nous : déjà efficients et efficaces ! Anticipation ? de ce que nous serons ? ou bien de ce que, par la grâce de Dieu, n’importent nos bêtises et nos limites, nous sommes déjà, parfois, pour des tiers. Lumière si nous reflétons la lumière ou indiquons vers où et quoi et qui regarder. La bouche grande ouverte, j’aspire, assoiffé de tes volontés. … Que ta promesse assure mes pas : qu’aucun mal ne triomphe de moi ! les psaumes, leur prière de tous instants. Celui qui nous rend solides pour le Christ dans nos relations avec vous, celui qui nous a consacrés, c’est Dieu. Il a mis sa marque sur nous, et il nous a fait une première avance sur ses dons : l’Esprit habite en nos cœurs. Ainsi, notre existence, la gangue humaine, faiblesse et souffrance les uns par les autres, lumières inattendues à nous donner les uns aux autres et qui nous viennent d’ailleurs, de… si le sel se dénature, avec quoi le salera-t-on ? [1] De même que nous ne comprenons toujours pas l'ensemble de l'univers, ses causes, ses origines, ses fins, ni l'ensemble des mécanismes ou des hasards (auxquels nous croyons et que nous répudions à la fois) qui régissent nos sociétés, nos économies, notre créativité, nos générosités et nos crimes, de même nous ne savons vraiment le sens de nos vies à chacun. Pourtant le chemin de compréhension s'ouvre - sans réponses qui soient en notre langage - le dessein de Dieu n'appelle de nous ni fatalisme ni "foi du charbonnier" mais la simple considération que nous sommes en relations intimes et de prédilection avec Celui qui a ces desseins sur nous et sur nous tous et sur tout. Passion et souffrance du Christ ont un sens et, en termes d'amour divin pour tout le créé et l'humain, une nécessité. Absolue. Ainsi nous... en chemin difficile et provisoirement insouciant.

[1] - 2ème lettre de Paul aux Corinthiens I 18 à 22 ; psaume CXIX ; évangile selon saint Matthieu V 13 à 16

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