samedi 20 juin 2009

qui est-il donc ? - textes du jour

Dimanche 21 Juin 2009


Prier… [1] la poésie n’est pas d’imagination, elle est contemplation de la création. Qui donc a retenu la mer avec des portes, quand elle jaillit du sein de l’abîme ; quand je fis de la nuée son vêtement, et l’enveloppai de nuages pour lui servir de langes ? Rappel des références. De vie, de dialogue que s’il y a des références et des repères, sinon ce n’est que de l’un à l’autre, de soi à autrui, chacun est en défense, et l’ensemble est endogamique (expérience de toute la semaine passée en tentative de faire prendre au sérieux à l’école de notre fille un accident de cour de récréation dont la petite victime resta plusieurs heures dans le coma, et tout tourna à la défense du comité de parents d’élèves préparant le libellé des cahiers d’inscription pour la rentrée… et finalement au lynchage de celui qui avait tenté cette déplorable diversion). Le repère, sans doute la puissance divine, Voltaire et tout déiste en conviennent selon leur propre construction : comprendre, mais l’évangile ajoute ce qui ne vient pas de nous quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous, et qu’ainsi tous ont passé par la mort. Car le Christ est mort pour tous, afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes… pourtant ce Christ reste à notre portée. Retour aux éléments que Dieu faisait voir à Job : survient une violente tempête… Lui dormait sur le coussin, à l’arrière. La tempête apaisée, jolie image ? pour les apôtres, frôlant la catastrophe, bien davantage : qui est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? Réponse de l’Ancien Testament qu’accomplit le Nouveau : Je lui dis : ‘ Tu viendras jusqu’ici ! tu n’iras pas plus loin, ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ! ’. Prier… tant à prier et demander, et indicibilité de Celui que je prie, que nous prions, qu’ils prient.

[1] - Job XXXVIII 1 à 11 passim ; psaume CVII ; 2ème lettre de Paul aux Corinthiens V 14 à 17 ; évangile selon saint Marc IV 35 à 41

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