dimanche 15 juin 2008

réconciliés - textes du jour

Dimanche 15 Juin 2008

Prier donc … servez le Seigneur dans l’allégresse, venez à lui avec des chants de joie ! Le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les coupables que nous étions. Accepter de mourir pour un homme juste, c’est déjà difficile ; peut-être donnerait-on sa vie pour un homme de bien. Or, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous éions encore pécheurs. La lignée de nos pères dans la foi, ces conciles des premiers siècles, établissant, d’inspiration et selon le décisif Esprit saint, les canons de nos viatiques et installant chacune de nos icônes qui baliseront nos vies, nos existences humaines. Une foi qui n’est pas d’abord une expérience ou un morale, encore moins des recettes, bien qu’elle les recèle toutes, une foi qui est le rappel et l’assemblage de faits, la déduction d’unelogique, qui est le paraphe même de Dieu dans l’Histoire de la création. Un retour de Dieu à son travail de création des « premiers jours et nuits ». Nous mettons notre orgueil en Dieu, grâce à Jésus Christ notre Seigneur, qui nous a réconciliés avec Dieu. Ce dialogue dont au Paradis, après notre péché de convoitise mentale, nous avions eu peur au point de nous cacher aux heures de l’habituelle venue de Dieu, est repris, à l’initiative de celui-ci. Où es-tu ? J’ai eu peur. Génie de Jean Paul II, la phrase entendue à son arrivée à notre tête, peut se lire autrement qu’à l’époque - qui fut : n’ayez pas peur de ce que nous vivons et allons vivre, je le lis aujourd’hui : n’ayez pas peur de retrouver Dieu… Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Nous sommes tentés de répliquer : facile à dire, mais à faire ? Le malade, qui souffre à chaque mouvement qu’on lui fait faire, nous apprend, dans son sourire et par le mutisme dont il me prévient, que c’est possible, puisqu’il le vit lui-même : Dieu se sert de tout, diagnostique sur lui-même et sur nous, notre frère spirituel. Il exauce, en lui, ce que nous demande le Christ : Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. C’est en conclusion de cette demande aux hommes, que Jésus l’exauce, l’exécute lui-même : alors, Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir de … y compris celui-là même qui le livra. Et tout s’accomplit ainsi, nous le savons : vous serez pour moi un royaume de prêtres, une nation sainte. L’Histoire réconciliée, même si le péché est au cœur de toute la relation humaine à Dieu, jusques dans les détails de la vie du rédempteur, il y a encore le ver dans le fruit, et dans la moindre de nos pensées d’hier, de cette nuit, et d’aujourd’hui. Priez pour nous, pauvres pécheurs. [1]

[1] - Exode XIX 2 à 6 ; psaume C ; Paul aux Romains V 6 à 11

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