lundi 16 juin 2008

à contre-pied - textes du jour


Mardi 17 Juin 2008

Prier… le dialogue entre le pécheur et son justicier : Tu m’as donc retrouvé, toi, mon ennemi ! Oui, je t'ai retrouvé. Etonnant que le XVIIème siècle n’en ait pas fait une tragédie, puis le XVIIIème un opéra, et que nous n’ayons pas eu une adaptation romanesque à l’écran, genre Cocteau. Les chiens dévoreront Jézabel sous les murs de la ville d’Israël. Des pouvoirs temporels sous le contrôle des prophètes de Dieu, la référence à des principes de conduite personnelle, la solidarité entre générations mais l’efficacité du repentir et de la conversion : il gardait le vêtement de pénitence pour dormir, et il marchait lentement. Mystique et dépression. David et Acab, des assassins. Oui, je connais mon péché, ma faute est devant moi. Le péché est un rapport à Dieu, felix culpa qui nos… nos moines le récitent à la sortie du repas, avant None. Amiez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père. Dieu, persécuté et mis à mort, en la personne de son Fils, se conduit ainsi envers nous. Exhortation sidérante : soyez parfaits comme votre Père est céleste. Contempler la perfection de Dieu, elle n’est pas d’abord d’ordre esthétique et de la beauté, elle est bonté, justesse, justice. Et Dieu vit que cela était bon. Dieu évaluant le résultat de son activité créatrice, et s’en étonnant. Nos ancêtres et nos pères dans la foi contemplaient ainsi : l’anthropomorphisme, apporocher Dieu de nous pour que nous puissions discerner et comprendre (les dialogues de Dieu avec Adam puis avec Abraham). [1] Mais nous sommes pris à contre-pied : vous avez appris… moi, je vous dis…


[1] - 1er Rois XXI 17 à 29 ; psaume LI ; évangile selon saint Matthieu V 43 à 48

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