mercredi 4 février 2015

que personne ne se dérobe à la grâce de Dieu - textes du jour

Mercredi 4 Février 2015

Prier… [1] les faits et nous, notre gestion, génération après génération, gestion de la planète, gestion des relations entre nos sociétés et à l’intérieur de nos sociétés, écologie et bio-éthique (après la destruction de l’Amazonie, les reboisements-pipeau en eucalyptus très inflammables et qui stérilisent la terre, cf. TV Arte hier soir… les permissions en génétique, cf. AFP Londres sur lesquelles je n’arrive plus, nous n’arrivons plus à réfléchir… et comment interdire le possible ? et le faut-il ?), est de plus en plus aventurée parce que subie, nous nous subissons, en pulsions, en conséquences de ce que nous découvrons, il y a de la méthode pour découvrir, mais il n’y en a pas pour exploiter vraiment, avec soin, en perspective et en prospective. Quant aux misères et aux amoindrissements physiques et spirituels, rien ou peu, en collectif. Que des héros (ou des saints) presque seuls… Nous sommes menés par une logique qui n’est celle de personne, ni non plus celle de la nature, mais que certains servent, sans même un mobile, alors ? to go astray... Même les guerres, nous ne savons plus comment les « faire » : la question du djihad et de la perversion spirituelle, mentale de nos jeunes générations nous dépasse totalement, nous tâtonnons partout, une sorte de peste, la fable de La Fontaine. Les faits et notre liberté. La liberté, c’est l’ouverture à Dieu, en tout moment ou en désespoir de cause. Dieu sait nous en convaincre finalement. Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle… Et il s’étonna de leur manque de foi. Pourquoi ? comment ? ses contemporains, ses frères et soeurs d’enfance à Nazareth, les jeux de cour et de rue ensemble : quelle est cette sagesse qui lui est donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ? La réaction n’est pas de foi, mais de doute. Au lieu d’aller de Dieu aux faits pour comprendre ceux-ci, ils vont de l’impossibilité et de l’interrogation jusqu’à Dieu pour, tout naturellement…, ne pas Le voir. Et ils étaient profondément choqués à son sujet puisqu’Il incarnait l’échec de leurs logiques à eux, Reste évidemment la question, qui ne me trouble pas mais qu’il ne faut pas non plus éluder… les frères et sœurs de chair, et pas à la mode de Bretagne ou selon les salutations que nous croyons être à l’orientale, pour se dispenser de répondre… Seule certitude, il a succédé professionnellement à son père et donc a vécu longuement à Nazareth. N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? Ils butent devant la personne du Christ parce qu’a priori, ils croient la connaître et en faire le tour. De même que nous butons sur certaines énigmes scripturaires, comme nous butons sur le sens de l’Histoire, sur certains événements de nos vies, alors qu’aucun n’est dramatique, puisque – plus il y a drame, plus il y a appel de Dieu à aller à Lui. Soyez vigilants : que personne ne se dérobe à la grâce de Dieu. Amen.


[1] - lettre aux Hébreux XI 4 à 15 ; psaume CIII ; évangile selon saint Marc VI 1 à 6

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