lundi 23 février 2015

les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ; le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard - textes du jour

Lundi 23 Février 2015


Prier… [1] Accueille les paroles de ma bouche, le murmure de mon cœur ; qu’ils parviennent devant toi. Dieu n’est pas silence et nous non plus avec Lui. La séparation d’avec Dieu, l’union à Dieu… il séparera les hommes les uns des autres… venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Ce que nous faisons et ce que nous vivons, n’a de vrai rapport qu’à Dieu. Nos semblables Le représentent, sont Lui. … Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. Avant d’être « les autres », tout autre est frère du Christ. Nos fraternités de races, d’espèce humaine, de vivants sont d’abord la fraternité au Christ, la ressemblance au Créateur. Enigme et réalité, vérité de notre liberté. Le péché par omission, ce mot maintenant répandu du pape François : la mondialisation de l’indifférence. « Chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait. » Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. La vie pour les uns et pour les autres en fait, mais aux uns le bonheur, aux autres le châtiment. Explicite : l’éternité. Reste l’énigme qui angoissa mortellement certaines périodes de la spiritualité humaine : la peur de l’enfer, le déterminisme, le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde…le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Notation d’importance, rien de préparé pour nous, mais seulement les suppôts de Satan, alors ?Le mérite ? pour la vie éternelle ou le risque de relégation ? bénis… maudits… Les actes et pour autrui… faim… soif… étranger… nudité… maladie… prison…accueil et visite, nourriture, boisson… Dieu présent sans que nous le sachions, appel des autres que nous les entendions ou pas, y répondions ou pas.

08 heures 54 + Mené Marguerite à son école. Revue de ses amies de classe, récapitulation en rêve, m’assure-t-elle, des moments drôle avec Emma, les courses ensemble pour poser le cartable en tête de la file du matin, le garçon qui manque les doubler, la sortie maritime et les photos d’Agnès dans les chambres, et le nœud dans les cheveux d’Anna, et la chevelure si belle et longue de Lohanne, un peu raccourcie ce qui avait tant étonné il y a quelques semaines. Heureuse de retrouver cadre et amies, elle l’attendait ce moment depuis une semaine. Soit ! Temps mouillé pouvant aller vers le froid.
Prier… reprise des textes. Le Lévitique. Les commandements, ils y sont donnés également relativement à autrui : voler, mentir, tromper, exploiter. La justice vraiment rendue, le frère, le compatriote. Scansion : je suis le Seigneur. Appel à Lui ressembler !  soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint. Le détail et le concret, mais aussi la malignité qui est en nous : tu ne maudiras pas un sourd, tu ne mettras pas d’obstacle devant un aveugle : tu craindras ton Dieu. Et le social…tu n’exploiteras pas ton prochain, tu ne le dépouilleras pas : tu ne retiendras pas jusqu’au matin la paye du salarié. Et le grand énoncé retentissant jusqu’aux évangiles : tu aimeras ton prochain comme toi-même.  Le psalmiste conclut avant que nous ne commencions notre journée : les préceptes du Seigneur sont droits, ils réjouissent le cœur ; le commandement du Seigneur est limpide, il clarifie le regard.  La sagesse de ces conseils divins, l’équilibre non par rapport à soi, ce qui même en physique, me semble-t-il, n‘a guère de sens ni de possibilité… mais par rapport à la sollicitude du Créateur, sophrologie… la oi du Seigneur est parfaite, qui redonne vie ; la charte du Seigneur est sûre, qui rend sage les simples.Dialectique : la relation à autrui, les relations sociales, les conseils de « bonne conduite » donnés par un Dieu attentif à notre faiblesse et présentant sa loi en nous et en notre conscience d’une manière telle, que psychologiquement, nous en soyons réjouis. Pas seulement le « devoir » accompli, mais la dilection de Dieu et l’amour des autres qui – tout de même – peut être bien savoureux.

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