lundi 16 septembre 2013

je vous le dis, même en Israël, je n'ai pas trouvé une telle foi - textes du jour

Lundi 16 Septembre 2013

 
Prier…  hier soir, Marguerite sur l’incarnation, elle ne faisait pas le rapprochement entre Noël, la naissance de Jésus, dans l‘ambiance du télé-film qu’elle venait de regarder avec passion sur deux couples au moment des gestations et accouchements et comme rituellement de nous interroger, sans prévision de ce thème, pour réentendre le récit de sa propre naissance… lui redire Dieu fait homme… son expérience de nous, de notre condition, ses sentiments et ses aventures… entendant cela, Jésus fut dans l’admiration [1]. Dieu fait homme admire l’homme, la foi du centurion…  Il avait entendu parler de Jésus, alors il lui envoya quelques notables juifs pour le prier de venir sauver son esclave. Arrivés près de Jésus ceux-ci le suppliaient : « Il mérite que tu lui accordes cette guérison. Il aime notre nation : c'est lui qui nous a construit la synagogue. »Jésus était en route avec eux, et déjà il n'était plus loin de la maison, quand le centurion lui fit dire par des amis : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. Moi-même, je ne me suis pas senti le droit de venir te trouver. Mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri. Moi qui suis un subalterne, j'ai des soldats sous mes ordres ; à l'un, je dis : 'Va', et il va ; à l'autre : 'Viens', et il vient ; et à mon esclave : 'Fais ceci', et il le fait. ». La liturgie a retenur ses paroles à murmurer avant la communion au corps du Christ. Les Romains et Jésus, les Samaritains et Jésus, les femmes et Jésus. Jésus seul et Jésus entouré. La relation des gens avec Jésus, la relation toujours en demande, en interrogation, en question, en haine, la relation toujours forte. Et la réponse divine que résume Paul pour Timothée et qui devrait inspirer toutes nos attitudes quand nous nous croyons missionnaires : voilà une vraie prière que Voilà une vraie prière, que Dieu, notre Sauveur, peut accepter, car il veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à connaître pleinement la vérité. Je voudrais donc qu'en tout lieu les hommes prient en levant les mains vers le ciel, saintement, sans colère ni mauvaises intentions. Et si souvent nous faisons du Christ médiateur un obstacle à la foi de ceux qui ne partagent pas (encore) notre découverte à toujours renouveler, car le christianisme n’est pas un déisme et s’il n'y a qu'un seul Dieu, il n'y a qu'un seul médiateur entre Dieu et les hommes : un homme, le Christ Jésus, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous les hommes. Cette médiation, cette présence que nous fait expérimenter la foi du centurion, la demande, l’humilité, l’accueil. Ce centurion en sus un homme de relation : il envoya à Jésus quelques notables juifs… le centurion lui fit dire par des amis… Que savons-nous de la foi des autres ? parfois tellement discrète et humble : personnelle et par grâce.


[1] - 1ère lettre de Paul à Timothée II 1 à 8 ; psaume XXVIII ; évangile selon saint Luc VII 1 à 10

Aucun commentaire: