samedi 28 septembre 2013

ils affluent vers la bonté du Seigneur - textes du jour

Samedi 28 Septembre 2013


Eveillé depuis une grande heure, rumeur d’orage, flashes of lightning (chaque langue a ses spécialités, l’alsacien pour les petites choses de la cuisine, de la botanique, des ambiances familiales, l’anglais pour le ciel et ses colères, the gathering storm, en quoi Churchill ne pouvait être qu’Anglais et en guerre, we shall never surrender – il est vrai qu’Hitler disait la même chose mais avec moins de diction). Temps présent : l’Iran en passe de devenir, tout simplement le principal facteur de stabilité (pour « l’Occident ») au Proche et au Moyen-Orient : depuis le séjour que j’y fis à l’automne de 1970, j’y appris la mort du général de Gaulle et fis alors l’aller-retour Colombey, je sais deux choses sur ce pays. Ce sont des démocrates très intelligents qui s’accommodent de leur régime permanent, la dictature, malgré les changements minimes d’apparences du shah aux ayatollah. Et deuxièmement, c’est une des meilleures diplomaties du monde. Et comme la nôtre en parti en particulier est à son plus bas niveau depuis… je ne sais quand, car en général elle est bonne… ce va être du « gâteau » pour le vieux routier qu’est le nouveau venu de Téhéran. Car principalement, le nationalisme iranien n’est celui de la Russie à choisir entre l’endogamie mentale et la liberté qui est toujours ouverture aux quatre vents, c’est un nationalisme de la grandeur, de la mémoire et de la considération des faits. De la fierté, jamais frustrée historiquement. C’est un pays qui n’a été ni vaincu ni occupé, ni même en guerre civile. Lequel des grands pays contemporains peut en dire autant. Et chez nous, un ancien président aussi impopulaire que l’actuel et ayant creusé depuis 2002 chacune des tombes vers lesquelles des circonstances que ne comprennent pas du tout nos dirigeants de quelque spécialité professionnelle (médias, entreprises, voire une partie de notre clergé, politique évidemment pour ceux qui se font voir, les bons restant silencieux et au travail), un ancien président tout bonnement crache dans la soupe que son parti lui a offert à hauteur de onze millions, compris les timbres-postes et les amendes personnelles, et veut faire imaginer que sa candidature en 2017 sera non seulement victorieuse mais créatrice d’un nouveau parti, voire d’une toute nouvelle scène politique. O tempora, o mores. Jonas bougonnait ainsi sous son ricin.

Je vais mesurer Jérusalem pour voir quelle est sa largeur et quelle est sa longueur. (Zacharie II 5 à 15 passim ; cantique de Jérémie XXXI 10 à 13 ; évangile selon saint Luc IX 43 à 45). Le crible du Jugement dernier ? non, la capacité (de toute créature, de toute personne) à être universelle d’accueil et de sens, l’Eglise… Jérusalem doit rester une ville ouverte, à cause de la quantité d’hommes et de bétail qui la peupleront. Comment et pourquoi ? parce que Dieu y habite et qu’Il attire l’humanité entière, qu’il aimante Sa création totale, qu’on accourt à Lui quand enfin les yeux se dessillent et s’affinent de joie. Chante et réjouis-toi, fille de Sion ; voici que je viens, j’habiterai au milieu de toi (et c’est aussi l’Annonciation, le fruit de vos entrailles est béni… et Il a habité parmi nous), déclare le Seigneur. En ce jour-là, des nations nombreuses s’attacheront au Seigneur, elles seront pour moi un peuple, et j’habiterai au milieu de toi. Le Christ Jésus excelle à ces tête-à-queue auxquels les disciples sont rebelles : propos incompréhensibles et décourageants au possible, instants et décalés. Mettez-vous bien dans la tête ce que je vous dis là : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. La cécité par peur, par manque de foi, peut-être, surtout selon l’époque et l’itinéraire, la Pentecôte est loin encore pour les disciples, les miracles, la Transfiguration édifient tout autre chose qui « colle » assez bien avec l’espérance messianique : les disciples ne comprenaient pas ces paroles, elles restaient voilées pour eux, si bien qu’ils n’en saisissaient pas le sens, et ils avaient peur de l’interroger sur ces paroles. Tout ce qui n’est pas « mon » interprétation ou « mon » habitude dans les textes saints, dans la liturgie, dans l’histoire, ai-je l’esprit et le courage, est-ce que je prends le risque d’interroger le Christ, mon Dieu et notre Dieu, le risque d’avoir tort dans mes vues et d’avoir à tout reprendre de ma lecture. La science se perd e se trompe, mais la prière jamais, ni perdue, ni mal adressée. Elle n’est jamais de la joie au deuil, elle est toujours espérance. Ils affluent vers la bonté du Seigneur.

Prier pour les miens, mes aimées, ceux de ma route, de toute route. Nous entre’atteindre tels que nous sommes et dans nos langues respectives. Marguerite, pas habituée de naissance, c’est sa pétition, à ce que sa mère, reprenant un emploi quoique tout autre que son atavisme et son expérience, réclame présence, soin, et intérêt. Télévision, valoriser ce qu’elle affectionne en le regardant avec elle, à son appel d’ailleurs et en y passant un moment merveilleux, ainsi la version américaine et Montagnes rocheuses du Crin blanc de mon enfance. Celui qui disperse Israël le rassemble, il le garde, comme un berger son troupeau.

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