lundi 17 juin 2013

va en paix - textes du jour

Dimanche 16 Juin 2013

Hier soir
. . . palais des Arts, à Vannes, gala cours Nicole Le Quay : Y’a quel, 20 heures 30 à + La danse poème. La charpente des corps, le vœu de légèreté, des jambes et des bras comme les demoiselles d’Avignon… C’est le décor : la danse et le rythme, la musique accompagne ou crée-t-elle ? Les effets de groupe pluitôt que les effets de corps. Les effets de nombre, les acrhonies… Danse sans musique, sur un texte, Claude NOUGARO : la foi est plus belle que Dieu. « La lumière débarque »… Cette édition (la troisième à laquelle nous assistons) est moins variée, moins à vedettes et soli, elle est le groupe, la foule, le mouvement est dans les couleurs. Chant en réalité de la jeunesse en deux versions : l’anticipation adolescente, le sérieux enfantin. … La chorégraphe, elle écrit vraiment, une écriture donnant à percevoir un tempérament d’écrivain et des choix, cette année, pas d’héroïne, mais la diversité par le mimétisme, les décalages des duos, les dissymétries, autant l’interdépendance que l’émancipation… Constatation pendant, la danse est un service, l’accomplissement d’un dessein, d’une musique que chacune s’approprie. Constation ensuite : sortie des artistes redevenues adolescentes, l’enseignante-chorégraphe leur a donné un instant de beauté, d’éternité, de jeunesse totale. Au moins pour les spectateurs, elles que vivaient-elles ? comment vivent-elles la contradiction du retour au banal, à la foule, au retour en famille ? C’est moins sensible avec les enfants, surtout les trois garçonnets, charmants à la scène comme à la ville. Continus. La danse de la scène au parterre fait cet étrange unisson entre qui danse, au pluriel, mais ressent au personnel, et qui regarde-entend-voit-épelle ressentant en multiples versions de tous les sens et insconscients, bien plus que l'explicite. L'érotisme a toujours été spirituel, la musique toujours sensualité, transports, recueillement. La danse n'est pas un mime, même les chorégraphies ce soir fréquentes, du roulé ou traîné à terre, sont des élévations.   


Ce matin

08 heures 09 + Hier… la vie. Mot reçu : la vie de la vie. Messe au Guerno, bellement annoncée le dimanche précédent, homme à cheveux blancs, silhouette de bonté, voix et texte ajustés, une messe le saedi suivant pour la vie. Je m’attends au « remake » des contestations de la loi TAUBIRA. Pas du tout. Prier pour les enfants qui ne sont pas nés : avortement, fausses couches… prière aussi de la culpabilité. Mon aveu, il y a deux ans, en confession pour le sacrement de la réconciliation, la « pénitence » ridicule, le prêtre avait-il compris, entendu ? plus que certainement, le pardon de Dieu m’a été signifié en version totalement gratuite. L’avais-je sollicité auparavant, peut-être, il y a dix ans, mais jamais sur le champ ou peu après… Mais expérience que le pardon de Dieu n’est pas le pardon humain, je ne me pardonne pas. Jusqu’il y a peu, je calculais l’âge qu’il (plus probablement qu’elle) aurait . Conception dans l’archi-plaisir, décor inoubliable, circonstances d’amour et de gloire, dialogues de l’après-midi d’avant le dîner somptueux et de la nuit où j’avais cru que … 12 Juillet 1975… un fils de trente-sept ans aujourd’hui, mais aussi un mariage, un couple, une autre vie que celle qui a abouti à ici et maintenant. En « parcours Alpah », à la question posée implicitement : décider devant Dieu et avec Lui, j’ai réalisé que je n’avais jamais décidé ainsi. J’avais demandé ce que je voulais, mais je n’avais pas donné le sujet et la réponse à Celui qui me connaît le mieux, attend le plus de moi. En 1976, j’ai réfléchi ? pas même. La peur de m’engager, l’égoisme total, la panique, l’atrocité. La solitude il est vrai, vies parallèles, liaison, et présence familiale. Aucun des éléments de discernement et de liberté, dont celui qui m’a aveuglé-ébloui à Alpha…je n’avais pas la force d’accepter l’enfant et sa mère, j’avais peur. Mais précisément, Dieu m’aurait donné la force et m’aurait suivi-précédé-épaulé pas à pas. J’ai manqué à tous, à Gh. Malgré promesse, amour, désir, malgré sa beauté et son amour, la danse de notre jeunesse depuis déjà trois ans et qui dura encore douze ans jusqu’à ce qu’elle décide… Ma mère, la détestant, ajoutant au « dossier » l’avortement qu’elle avait appris. Jugement de mon frère aîné. Mais précisément ma mère si hostile, auraut au contraire accueilli l’enfant et donc celle que j’aimais de désir et de passion, d’intelligence et de compassion aussi. Elle qui à une messe de minuit pour Noël entend l’ainée de sa fille, j’étais assis derrière elles deux : Maman je suis enceinte et je ne sais pas de qui. Réponse. Je ne suis pas encore vieille, je l’adopterai (dixième enfant donc) et tu continueras ta vie, sans chercher le père. Gh. A l’instant de l’avortement, m’appelait encore. Je le sais.. Donc, hier cette messe, donc la suite de ma vie en dialogue et en pénitence. Et puis ce 26 Janvier 2006… les quatre embryons, jumraux donc de Marguerite, ne résistent pas à leur éveil de la congélation… ma chère femme et moi nous avons vécu cela comme leur mort, et nous avions raison. Les intuitions de l’Eglise dans tous ces domaines sont justes et fondées. Dommage qu’elles ne se prolongent pas dans l’ensemble des questions de sexe et de bio-éthique. Mais croyant ou incroyant, cynique ou pas, ne serait-ce que par kes précautions prises ou la « peur de l’enfant » ou le désir d’enfant, chaque étreinte de désir est imprégnée, marqué de l’enfant possible, de la fécondité, loi de nature.Cinq morts d’enfant. Témoignage hier de ce couple, sans doute de mon âge ou à peine moins – association au service de laquelle je vais me mettre (prière, jeûne sur demande d’accompagnement particulier, écoute téléphonique… elle pourrait s’étendre à l’internet) – une jeune fille désemparée, qui décourage son « écoutante » au téléphone, butée et décidée, mais elle a quand même appelé. Conseil ultime : avant d’y aller, ouvrez votre Bible au hasard, vous verrez bien. Elle n’a pas de Bible, prend le livre de messe de son père et tombe sur le verset : toutes les fois que vous arez accuelli un petit comme celui-là, c’est Moi que vous aurez accueilli. Elle garde l’enfant, en aura un second, se mariera, est heureuse. Je n’ai su parler ni à ma mère, ni à mon aimée, ni à Dieu, je n’ai écouté que ma peur et ai accepté mon immaturité qui il est vrai était total, pusque tout m’était facile, y compris sinon surtout les relations de sex et de sentiments…
Notre fille, téléobjectif, les lumières de scènes, les fond bistre, les deux moments où elle danse, perdue en groupe, son visage m’a paru d’une expression exceptionnelle de profondeur, d’habitation par l’application, par la concentration, ce n’était ni le plaisir, ni le jeu, ni la représentation, ce me sembla – vulnérabilité totale – l’anticipation d’une réelle conscience de ce qu’est la vie en bonheur et tragédie. Sa beauté d’âme me parut exceotionnelle. Il est vrai que ce genre de pénétration de ma fille en moi, de notre fille, est fréquent, le front, le regard, le semi-profil, la vie intérieure au-delà de toute confiance et de toute sérénité.

Prier… d’action de grâce. Notre fille arrive avec légèreté et joie, cadeau, comppsition superbe. Texte : bizous, Papa ! à plus… disparition-retour dans sa chambre, Eva avec elle, qui a téléphoné à son père… encore au lit. Le pévhé de David, l’adultère, l’assassinat… pourquoi donc as-tu méprisé le Seigneur en faisant ce qui est mal à ses yeux , sa femme, tu l’as prise pour delle ; lui, tu l’as fait périr par l’épée… tu as pris la femme d’Ourias le Hittite pour qu’elle devienne ta femme. [1] Il est vrai que celle-ci prenait son baie à la belle lumière du jour tombant et sous les balcons du roi, mais précisément la « crainte » de Dieu n’est pas contrainte ni castration, elle est discernement : David est tombé dans le panneau, le désir, le meurtre, l’adultère…  Pas accessoire : le mariage n’est pas un sacrement ni mêmeun rite décrits dans l’un ou l’autre des deux Testaments. La seule union des corps est, par elle-même, le sacrement, justification s’il en est, de la résurrection de la chair. Notre corps est un sacrement. A La Cène et au Calvaire, Jésus lui donne toute sa force spirituelle. Notre étreinte de corps, de chair, de lumière des yeux, de frémissement bouleversé de tout nous-mêmes ressentant en qui nous aimons les frémissements, montée et parcours analogues, est le rite nous consacrant l’un à l’autre. Marie-Madeleine, est-ce elle (qui avait été libérée de sept démons) comme la Samaritaine qui avait six ou sept maris, qui vient verser le parfum. Si ses pécvhés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c’est à cause de son grand amour. Jésus qui crache donc dans la soupe du Pharisien, inverse pour ce dernier la proposition : celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. Jésus ne sera impitoyable que pour celui-là et ses congénères, que pour la hiérarchie religieuse de son temps. Elle avat appris que Jésus dînaitt chez le pharisien, et elle apportait un vase orécieux plein de parum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui (Marie, sœur de Marhe, est à ses pieds) et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses ceveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum… Simon, j’ai quelque chose à te dire – Parke, Maître… Comme souvent, la dialectique du Seigneur consiste à faire que l’interlocuteur se condamne lui-même par avance et se passe lui-même au cou la corde… Lequel des deux l’aimera davantage ? – C'est celui à qui il a felis davatage – Tu as raison. C’est apparemment l’éloge du péché, le pharisien est censément irréprochable, la fille ? pas forvcément une prostituée, le texte ne nous fait pas observer ce qui est donc secondaire, qui est-elle, qu’a-t-elle fait ? L’important, ce sont les deux comportements. Et c’est là-dessus, non sur des vies entières, que Jésus décide. Tu vois cette femme ? Je suis entré chez toi, et tu ne m’a spas versé d’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essayés avec ses cheveux. Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, elle n’a pas cessé d’embrasser mes pieds. Tu ne m’as pas versé de parum sur la tête ; elle, elle m’a versé un parfum précieux sur les pieds… C’est en même temps le sacrement de pénitence (ou de réconciliation, appellations ?), dans sa plus belle acception et célébration, qui nous est donné. Tes péchés sont pardonnés… Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! Conclusion qui n’est, malheureusement, plus vécue aujorud’hui par les tiers : Qui est cet homme qui va jusqu’à pardonner les péchés ? Réponse de maintenant, le prêtre, l’Eglise, le ministre du Seigneur. Vocation sensible du sacerdoce. Signe aussi de la foi qui viennent ainsi à la table du pharisien y rencontrer le Seigneur.



[1] - 2ème Samuel XII 7 à 13 ; psaume XXXII ; Paul aux Galates II 16 à 21 passim ; évangile selon saint Luc VII 36 à VIII 3

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