mercredi 12 juin 2013

car la lettre tue, mais l'Esprit donne la vie - textes du jour qui a fini il ya trois quarts d'heure

Merecredi de Pâsques - mercredi 12 Juin 2013

Mercredi 12 Juin 2013
 
Mutltiples pénétrations de la réalité, la vieillesse (la mienne) m’apprend tout, la part précédente de ma vie, et notamment ces trente ans d’affectations diplomatiques, de drague et d’amours, de publication dans les médias courants m’ont appris intensément l’extérieur, la culture du monde, des gens, de nos fonctionnements, de nos appétits. Rien n’était tragique ni vital même si j’ai souffert, parfois violemment en peine de cœur, en disgrâce professionnelle. Tandis qu’aujourd’hui où je ne souffre plus, je perçois certains, je ressens ma femme et notre fille avec une sensibilité que je n’avais jamais eue. Je perçois ce qu’a de décisif le fait de ma foi dans mon existence jusqu’à présent, qu’au moment d’aller au sommet (la fin de notre existence terrestre) je sois ainsi rassemblé par cet outil divin. – Beaucoup à réfléchir avant de me mettre à ces travaux ponctuels que je dois et me dois. Avec cette coincidence apparente d’avoir, par le hasard de rencontres, l’une totalement électronique, l’autre continuant par l’électronique mais commencée autrement, à soutenir deux dialogues apparemment extrêmes et dont je ne partage pas les prémisses mais ambitionne de faire partager les fins : connaissance mutuelle, communion, utilité pour le bien commun.

Prier… puisque je n’ai pu ainsi commencer, au saut du lit tôt et avec un compte-à-rebours, ainsi, je termine avant de me coucher : tard [1]. Celui qui rejettera un seul de ces petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux. Il est quand même pardonné puisqu’il y entre mais il perd, court le risque de perdre beaucoup puisque le Christ explique la triste observance non pour le contenu en tant qu tel, mais parce que – Lui – va faire de ce contenu le sublime et le définifi que nous n’osons espérer ni imaginer : ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Paul insiste sur la novation : la lettre tue, mis l’Esprit donne la vie…Non, vraiment ! ce qui a a été glorieux ne l’est plus du tout (la situation d’Israël au temps de Moïse, sa sortie d’Egypte et pour les contemporains du Christ), parce qu’il y a maintenant une gloire qui dépasse tout.  Ce qui ne durait pas rayonnat déjà de gloire ; alors, ce qui demeure aura inifniment plus de gloire.


[1] - 2ème lettre de Paul aux Corinthiens III 4 à 11 ; psaume XCIX ; évangile selon saint Matthieu V 17 à 19

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