samedi 8 juin 2013

sa mère gardait dans son coeur tous ces événements - textes du jour

Samedi 8 Juin 2013

Hier
Minuit et demi + Apparemment rien fait… que réunir l’ensemble de nos papiers de famille... que « dialoguer » avec quelques membres les plus fréquents du réseau social – Résistons ensemble  site: http://resistons.lautre.net/  – que je croyais satisfaire et honorer en mettant sur mon blog. les références qu’ils donnent et en leur communiquant ce que j’ai quant à moi écrit et pensé sur Clément MERIC, leur compagnon, sans doute pas de près, mais d’une certaine analogie ? Une partie de la soirée y a passé, difficile, expérience. Fermant ce clavier, je tombe dans un univers apparemment différent mais tout aussi grégaire et simpliste, autiste : les productions d’une librarie catholique, accaparant ce titre et expliquant chaque semaine ses éditions [1] . Parler sans complexe de sa foi, disent le jeune Dominicain et ses libraires… je voudrais bien y voir l’auteur, né quand je commençasi d’être publié dans le Monde. Qu’ai-je fait aujourd’hui et probablement sans le moindre succès. Au sens habituel du terme. Je découvre avec effroi la quantité de mondes qui coiexistent, ne communiquent pas, s’anthémisent, se détestent par ignorance mutuelle. Pourtant avec mes cinq ou six, à échanger nos balles, voussoiement et tentatives de mon côté, anathèmes et antiportrait du leur, quoique progressivement le principe d’une dialectique et peut-être de l’honnêteté commence de poindre, mais si ténue qu’elle est peut-être illusion de ma part… me montre une différence entre ces deux autismes. Il y a quand même le dialogue, tandis qu’avec les prosélytes de ces mois-ci pas même une adresse de contact. Et les propositions  d’Eglise, dans certaines paroisses dont les nôtres ou par les divers faire-suivre en déclarations et appels à manifester, supposent des adhésions évidentes et sans besoin d’échanger ou d’approfondir. Ce soir, nié comme je l’ai été, je suis cependant lu et libre de mon identié même si elle n’est pas reconnue. La manif.pour tous ou mon « milieu » au contraire, me suppose. Embrigadement d’un côté, exclusion de l’autre. Exclu, on trouve plus de liberté. Je l’ai vécu depuis que je me suis fait sortir d’une carrière administrative pourtant moyenne d’altitude.

En m’éveillant, j’écrirai à la mémoire de Pierre MAUROY..En m’endormant, je reçois de Mounir le jugement sur cette journée : Hikma 5 " L’effort que tu déploies pour obtenir ce qui t’est garanti, et ta négligence à t’acquitter de ce qui t’est demandé, montrent l’obscurcissement de ta clairvoyance ". Ibn Ata Allah, (hikma veut dire sagesse en arabe).
  

Ce matin

07 heures 21 + Nuit très courte, encore n’ai-je pu tenir le journal de notre fille, tellement jeune personne assise tranquillement, puis semi-couchée en travers du grand fauteuil jaune, puis pelotonnée mère et fille sur le canapé effondré, les épisods d’Hercule Poirot. Ses soins pour moi. Les cheveux qui poussent, mordorés dont nous sommes tous deux fiers, tandis qu’Edith voudrait les égaliser, les couper. Nous nous récrions. Ma femme suivant mes recherches dans les papiers familiaux, ne s’étonnant d'aucune de mes rédactions que j’exhume, ni ne les commentant. Je ne lui ai pas dit non plus cette expérience de tout hier après-midi avec ce que facilement on case à l’exrême du champ politique, alors que c’est d’un univers mental qu’il s’agit, entièrement fondé sur l’esrit de groupe lui-même figé dans la codification d’une mémoire, tansi qu’à l’autre exrêmité spectre, c’est la prétention de mettre le courvert et de donner les invitations pour une table rase et sans précédent. L’attribution souveraine du label de Mowgli, chez les uns et chez lesautres : nous sommes du même sang toi et moi. Or, il n’y a que le sang de la vie et cette douceur de communier entre vivants, et cette incapacité dans la France actuelle de nous entre-écouter sauf mort d’homme. C’est le cas deux jours de suite. Clément MERIC et Pierre MAUROY. – Cette sensation, juste ? d’un premier commencement, certains jours, mais l’invite est la même pour dissiper le vertige et m’assurer : la remise en Dieu.

Prier [2] tandis que faceille le ciel, que roule et s’apprête l’orage, un oiseau ne cesse de chanter sa présence, les plus jeunes de mes chiens rentrent et s’immobilisent, Vanille – choisi comme sujet de rédaction, la première, je crois, de savie – est venu se réfugier sous ma table, entre mes jambes. Le silence commence, l’oiseau ne cesse. Il est hors silence. Il desendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis. C’est de Jésus enfant qu’il s’agit. Parlant dès sa naissance, selon la piété en islam, profigieusement éveillé et adonné à l’Ecriture Sainte, à ses interprétations à douze ans juste. Dieu fait homme serait à vérifier ce que nous avons comoris de Lui. Enfant, interroger le « gratin » de la culture religieuse contemporaine D’autres, apocryohes, lui prêtent des études dans quelque ashram, au-delà de l’Indus, avant que commence son ministère public. La certitude, Dieu fait homme, accomplit avec grand soin sa préparation intellectuelle et religieuse. L’évangéliste ne retient que des comportements. Ils – Marie et Joseph – firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.  … Il – Jésus enfant – assis au milieu des dcteurs de la Loi, il les écourait et leur posait des questions et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. C’est déjà la maïeutique du Christ au travail, dans nos âmes et avec ses contemoorains, des questiosn pour répondre Lui-même à celles qui se déduisent mais ne sont pas posées. Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? ne le saviez-vous pas ? C’est chez mon Père que je dois être. ce coup-là asséné, Jésus serait redevenu « normal » ? Il desendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis. Toute sa vie parmi nous, le Christ est souverain. J’aime ce matin songer à ces itinéraires décisifs. Tout le temps de son ministère, de sa vie publique, Jésus « monte » à Jérusalem, mais avant de l’entreprendre ou après sa Résurrection, le voici « dans l’autre sens » à marcher vers Nazareth ou vers Emmaüs, depuis Jérusalem…Marie, elle, est le parfait comportement du chrétien. Fille et mère, épouse et humanité. Comme elle, tous les rôles dans la vie spirituelle, attendre, écouter, transmettre, portéger, tandis que ma chère femme et notre fille dorment encore et que l’orrage s’est éloigné sans s’arrêter à nous. Les oiseaux sont plusieurs à présent, rejoints par un coucou ou sont-ce des pigeons qui s’appellent. Oui, il en est venu un sur la branche adéquate en taille, inclinason, épaisseur… de mon vieil arbre, foudroyé – di-on ici à la Libération ? Un compagnon, plus féminin et multiple de silhouette, est tombé à la Toussaint 2000, tournant de ma vie, ablation de la prostate, bilan d’une impasse du cœur et du projet, la dernière impasse m’ayant introduit, les deux événements : chirurgie et évidence, à la vaste et belle place où je vis à présent, aux architectures, aux olbrages distribués et qu’ont peuplé, tranquilles, ma femme et notre fille, suite et fin de ma vie en forme terrestre.  Tous ceux qui la verront – la Vierge à l’enfant, l’Immaculée conception de Rome à Massabielle, le cœur immaculé que chacun sait pour sa propre mère, que la logique de la Révélation autant que notre expérience humaine savent pour Marie, épouse de Joseph – reconnaîtront elle une descendance bénie par le Seigneur. Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Doeu. Il m’a enveloppé du manteau de l’innocence, il m’a fait revêtir les vêtements du salut, comme un jeune époux se pare du diadème. L’humanité restaurée, sauvée, choisit, indifféremment le jeune marié ou la fiancée simple, amoureuse, splendide à son éclosion et à son don d’elle-même. Marie, revenue à Jérusalem avec Joseph,, ses itinbéraires vers Bethléem oiur satisfaire à l’occupant romain, vers sa cousine Elisabeth, sans doute à Jérusalem, et là ebcore pour y chercher leur fils, Marie et sa méditation, à la venue des bergers, au passage de l’ange, aux retrouvailles de Jésus. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. Il me semble qu’il en est ainsi de nos vies, le recueil de ce qu’à notre enlèvement par la mort, nous allons avoir à offrir. Simplement. Bénis, Seigneur, cette journée. Bénis mes correspondants d’hier. Accueille en ton paradis, tout larron bon ou mauvais, fais-nous échanger entre nous le mort de la paix. Et que nos deux morts, l’un pris à son début de vie, l’autre à ce repos si mérité, tous deux engagés, convaincus, visibles. Et qui le resteront, car à eux deux, ils répliquent aux centaines de milliers, peut-être au million de leurs semblables mais de convictions différentes. J’aime ceux qui ont un socle, et peuvent faire socle, j’aime les poibts de départ, je déteste les acharnés qui se font leur adversaire, à tous les sens de cette locution : se faire… Le  veau d’or peut-être cet objet de haine tout fabriqué, ad hoc. L’adoration et la haine ont la même perversité : enfermer. Et le haineux comme l’adorateur n’ont pas d’objet, ne savent pas l’extérieur, ils ont perdu leur dedans, ils ne sont que prisons. Du 17 Novembre au 7 Juin de cette année 2012-2013. Qu’elle finisse par être de grâce. Dieu nous habite, voilà pour le for intérieur et l’âme qui en a besoin, le sait tellement qu’elle s’épanouit, dès qu’exposée au calme de Dieu, l’aimant. Dieu nous montre l’univers tel qu’Il l’a voulu, tel qu’Il le sauve : voilà pour le dehors et pour notre travail. Il leur était soumis… De la poussière il relève le faible, il reture le pauvre de la cendre pourqu’il siège parmi les princes et reçoive un trône de gloire. Ainsi soit-il. Le ciel dérive lentement, le pigeon a quitté l’arbre resté debout, une de nos pendules donne son rappel.



33 clés pour chrétiens déboussolés !Crean Thomas O.P.
sentation :
« C'est quoi être catholique ? » demande Alex, un jeune étudiant en philosophie, à Christophorus, le doyen de sa faculté. Celui-ci le prend au mot et lui adresse, pas à pas, 33 lettres ! De nombreuses pistes pour mettre en marche son intelligence… Car la foi impose de sortir de soi pour aller vers plus grand que soi, s'interroger sur son existence, chercher la vérité, s'ouvrir à un mystère… Le jeune homme découvre avec un regard nouveau les éléments de la foi : le péché originel, la prière, la vie éternelle, le mariage chrétien, le sens de la destinée humaine, celui de la souffrance, la liberté, ou encore la quête du bonheur. Autant d'éléments formateurs pour se construire des repères personnels, et parler de Dieu aux autres, sans complexes !
Cet ouvrage peut nourrir bien des chrétiens, surtout les « recommençants », et tous ceux dont la foi vacille dans le contexte actuel de crise.

L'auteur Le Père Thomas Crean est né en 1973 en Angleterre. Diplômé en théologie à Oxford et à l'Institut Saint-Thomas d'Aquin de Toulouse, il a été ordonné prêtre chez les dominicains en 2001. L'ouvrage 33 clés pour chrétiens déboussolés ! est paru en anglais en 2009, sous le titre Letters to a non-believer et quelques-uns de ses articles ont été publiés dans la revue Sedes Sapientiae
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[2] - Isaïe LXI 9 à 11 ; cantique de Samuel II 1 à 7 ; évangile selon saint Luc II 41 à 51

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