jeudi 6 juin 2013

heureux jusqu'à notre vieillesse tous les deux ensemble - textes du jour

Jeudi 6 Juin 2013

Prier… textes aujourd’hui sur la vraie fécondité, le couple, la vie, la remise en Dieu, les définitions vraies (et vécues) du bonheur [1]. Tu te nourriras du travail de tes mains… Ta femme sera dans ta maison comme une vigne généreuse et tes fils, autour de la table, comme des plants d’olivier…. Tu vrras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie…  Heureux es-tu ! A toi le bonheur. Les cercles concentriques jusqu’à l’infini, de soi au monde, la complétude de tous les éléments de notre existence humaine. Et historiquement, à considérer dans ma vie, chacun à le considérer dans la sienne, l’intrvention divine pour « rattaper » ce qui était perdu ou mal engagé, les noces de Tobie et de sara. Sans doute, le manuel de spirituelité conjugale, de comportement des fiancés et des époux : si j’épouse cette fille d’Israël, ce n’est pas pour satisfaire mes passions, mais seulement par désir de fonder une famille qui bénira ton nom dans la suite des siècles. Prolixité du jeune homme, vérité de la jeune fille, déjà sept fois veuve : prends pitié de nous, Seigneur, prends pitié de nous ; puissions-nous vivre heureux jusqu’à notre vieillesse tous les deux ensemble. Vérité du dire et du vécu amoureux, plus que la protestation du jeune homme.Mais une conscience de couple, conscience religieuse : nous sommes les descendants d’un peuple de saints et nous ne pouvons pas nous unir comme despaïens qui ne connaissent pas Dieu.Un très beau film portugais, vu il y a près de quarante ans, à Lisbonne… une jeune fille qui a perdu son premier amoureux, mort violente, et s’est éprise d’un autre, s’agenouille au pied du lit, se signe avant l’étreinte. Clair obscur et bleu de nuit, pas loin du petit matin. Aussi cette prédestination des époux à laquelle j’ai tant cru, puis que je perdais de vue et d’espérance : Ne crains pas d’accorder a fille à Tobie : il est fèdle à Dieu et c’est lui qu’elle doit épouser ; voilà pourquoi aucun autre n’a pu l’obtenir. PC’est l’archange Raphaël qui parle, le mystérieux mentor de Tobie junior… Projection de plus en plus fréquente en moi, la suite de la vie de notre fille… l’intimité avec quelqu’un qui ne sera pas moi son père, dont je n’aurai pas le reflet par sa mère. Nous serons, ma chère femme et moi, à la regarder partir, être heureuse, et à venir. S’il plaît à Dieu. Commentaire du Christ. L’amour du prochain, l’amour de Dieu-même. Décalage… commentaire aussi du bonheur, décalage. Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. … Et personne n’osait plus l’interroger. Prier. Quand nos propres volontés, notre ténacité sont l’expression impossible à articuler autrement, de notre espérance. Je ne mangerai pas ici aujourdh’ui, et je ne boirai pas, si tu n’accueilles pas ma demande, et si tu ne me promets pas de m’accorder ta fille Sara. Modèle de l’entrée dans une belle-famille que naguère je crus vivre… quelques semaines. Autre naissance que celle de l’expulsion amoureuse, il y a quarante six ans  et trois semaines.  Je suis sûr maintenant que Dieu a accueilli la prière et mes larmes, et je crois fermement qu’il vous a conduits tous deux jusqu’à moi… Et maintenant, Topie, sois sans inquiétude : je te la donne. C’est Ragouël, le beau-père, torturé par le siniste destin de sa fille, qui parle, sacrement du mariage, legs. Il prit la main droite de sa fille et la mit dans celle de Tobie.Puis suivrons les trois nuits de prière avant l’union, responsabilité à laquelle j’ai toujours cru : celle du garçon, du fiancé, de l’homme pour la tonalité du couple, tandis que la femme est l’appel et le fait constants de la réalité, chair et subsistance. Sara, lève-toi. Nous allons prier Dieu aujourd’hui, demain et après-demain. Pendant ces trois nuits, c’est à Dieu que nous sosmmes unis, et quand la troisième nuit sera paassée, nous consommerons notre union. Rt ce fut pour lui, pour eux, pour moi, pour nous nous, pour tant d’autres… de toujours à toujours…
D’un jeune fils du plus notoire de mes amis mauritaniens, j’ai le privilège de recevoir chaque jour – depuis trois jours – un texte soufi. Ecole de pensée, la pensée disant la vie et moyen aussi de dialoguer non à la superficie de nos êtres, les mots et les lèvres, mais à la racine du fonctionnement de notre esprit, à ce qui en nous est la curiosité – inverse de celle de la Genèse – pour ne rien prendre mais être pris par tout ce que nous pouvons recevoir de compréhension de notre vie, de la vie. Oui, Mounir, merci. – Hier, le pape François saluait ensemble un groupe de francophones, et des imams, sans doute français, venu à son audience générale. Nous y sommes. Notre temps est là, plus que les balbutiements que je lis en commentare maintenant des textes de ce jour : les effusions spritieulles, les trabscriptions écrites de nos dialogues avec Dieu ? non ! le psalmiste et son meilleur, le plus exact récitant, Jasus-Christ ont tout exprimé et dit. Le Christ en croix a tout dit et fait. – Comment lisant surtout le dernier reçu de ces fleurs de l’Islam, ne pas y reconnaître et vivre le don divin le plus préécieux laissé à l’homme malgré ses pévhés, ses morts et notre finitude actuelle : Dieu donne à tous le goût de la sagese qui est goût de Lui. Amen. Qui se dit en islam comme chez nous.


[1] - Tobie VI 10.11 & VII 9 à 17 & VIII 4 à 10 ; psaume CXVIII ; évangile selon  saint Marc XII 28 à 34

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