Prier… fondement de la laïcité ? ou tranquille enseignement : chacun à sa place et dans son ordre. L’impôt à César, la réplique par la pièce de monnaie toute de sens sur les missions régaliennes Et-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César ? devons-nous payer, oui ou non ? – Pourquoi voulez-vous me mettre à l’épreuve ? Faites-moi voir une pièce d’argent ? – Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles ? – De César ! – Alors rendezà Césir ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu. La leçon est plus profonde. L’hypocrisie se change en étonnement : conversion, non ! mais respect, et interrogation sur cette personnalité si souveraine ? oui. Mettre Dieu à l’épreuve ? comment ? sans doute en professant notre manque de foi. Profession dont la meilleure expression est notre distraction et notre manque d’écoute. [1] Quelle est ma révérence de Dieu, comment le traitè-je ? Maître, nous le savons : tu es toujours vrai ; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens, mais tu enseignes le vrai chemin de Dieu. Suis-je en relation avec le Christ ? Les pharisiens, les contemporains de Jésus l’ont en face d’eux, vivent avec lui, le décrivent assez exactement et cependant n’ont rien pour lui, que de le faire tomber. Dialogue de Tobie, se sachant héritier d’une lignée de foi et imprégné de l’exemple laissé par Job. Autre argument contre Dieu, que de mettre Jésus dans l’embarras. Celui plus courant des faits désepérants, notre monde, nous-mêmes. Tobie devenu aveugle par un stupide accident.Au lieu de compassion, il reçoit leçons de contradiction… Où est-elle donc, cette espérance, pour laquelle tu faisais l’aumône et entrerais les morts ? – Ne parlez pas ainsi, car nous sommes les descendants des saints, et nous attendons cette vie que Dieu donnera à ceux qui ne perdent jamais leur confiance en lui. C’est du livre de Job que nous tenons la première expression – en chronologie de l’Ecriture sainte – d’une attente de la résurrection et de la vie éternelle. Tobie ayant dans l’âme la leçon de fidélité et aussi de rétribution divine, donnée par Job, fait la même profession. Veillant à ce que rien ne soit commis en mal (le chevreau en cadeau ou volé ?), il se fait en revanche admonester par sa femme, comme Job l’avait été par la sienne : On voit bien que ton espérance n’a servi à rien, et tes aumônes ont montré ce qu’elles valaient ! Prier pour la communauté de vie spirituelle entre époux. Elle n’est psychologiquement pas facile si elle est respect mutuel et liberté vis-à-vis des rites. – Je suis en train d’écrire à notre pape émérite, et demande à ma chère femme si elle veut signer avec moi. Non, je n’ai rien à voir avec cet homme. Alors que… mais dans l’apparence de cette incroyance, la papauté étant un service et non un dogme, elle dit vrai : le témoignage ou non de Benoît XVI est celui d’un homme habité de Dieu et manifestement inspiré dans ces deux moments où j’ai le plus communié avec lui pour que l’Eglise soit signe et salut : les affaires de pédophilie venues au public, sa renonciation. Il a alors été Tobie. Mais ma chère femme n’est pas la mégère de Job ou de Tobie, elle est constamment un rappel… et elle est la seule femme m’ayant donné l’unité intérieure et la stabilité. Je ne cherche plus, je n’attends plus, je vis le présent et ne souhaite qu’un avenir qui le confirme. Et je tiens notre mariage de Dieu. Tobie junior saura la spiritualité conjugale, le désir et la fécondité, nos deux miracles du paroxysme humain. Nous y venons.
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