La pluie qui protège du dehors quand on est dedans… la tonte commencée laborieusement hier soir, le bras fatigué à tirer vainement le cable de cdémarrage jusqu’à constater que le réservoir était vide, mais le travail est immédiatement un résultat. – Les dictatures et nos chers pays africains, les méfaits spirituels, la souffrance autant des populations matériellement que des élites condamnées à faire la part du feu, à s’xeiler, à évaluer chacun des régimes non selon leur odieux absolu mais en comptant, pour les uns, les morts, pour les autres, les sommes détournées, en sorte que les plus fins et exigeants – le livre-thèse sur le choix de Sophie avec le film qui l’illustra et le lecteur : François MITTERRAND qui, président de la République, l’évoqua – sont acculés à choisir entre deux formes de la dévastation apparemment politique mais en fait des dysfonctionnement de la psyché humaine quand elle est livrée à elle-même sans limites, celles du discernement, le roi et sa conscience, celles des forces adverses ou amicales. – Les médias, Ségolène ROYAL à laquelle je pensais juste puisque j’avais perdu son adresse courriel ou plutôt que celles qu’elle m’avait données ne fonctionnent plus, juste au moment où elle est censée faire sa « rentrée politique ». Si nos médias et nos politiques manquent la relation avec les gens et avec le réel, ils en partagent la responsabilité. Chez RUQUIEla crise. Visage d’extase en contre-plongée, jupe bien trop courte à l’écran, et des jambes plus belles, que de profil à l’estrade au Zénit de Nantes, il y a sept ans. Pas de contenu, des racolages de bonne foi. Jérôme CAHUZAC est exemplaire, bien moins par sa fraude fsicale, que par sa perte de tous repères, avec des logiques étranges mais serrées : demancder au suffrage universel l’absolution de ce dont il semble n’avoir jamais été honteux…
Les médias, le modèle gaullien, caricaturé en volontarisme pour le contrnu ou le comportement, ce qui ne fut jamais, parodié par le texte que diffusé « la manif. pour tous ». Nous avons les Croix de feu et les mouvements d’anciens combattants, le poujadisme et les bouilleurs de crû, l’O.A.S. surtout et sa permanence haineuse, nous avons depuis un succès de foule il y a six-huit mois, un nouveau mouvement. Est-ce dangereux ? seeulement pour les esprits qui ont désormais deux occasions de pratiquer et de se compter : la messe catholique et la rue. Déviation en tout cas pour ceux qui verraient dans le combat politique un aboutissement philosophique ou une conséquence de la vie spirituelle. Je ne crois pas que cette déviation dépasse l’instant d’hésitation désormais, mais le mouvement va s’inscrire comme le constat d’échec de l’U.M.P. débordée dès 2002 sinon avant par le Front national et maintenant par « la manif.pour tous ». Responsabilté de l’U.M.P. qui a couru après les thèmes et les groupes au lieu d’aporofondir une identité que l’adhésion à Jacques CHIRAC ou à Nicolas SARKOZY ne pouvait constituer, mais responsabilité du « peuple de gauche » et du « monde du travail ». Il y a des millions de gens pour imposer leur vue du monde : la nature du mariage, il n’y en a pas pour imposer une autre attitude face au patronat et au capital qui délocalise et dont les dirigeants n’ont pas su avoir une stratégie d’entreprise à la fois rentable et nationale. La loi TAUBIRA mobilise, pas Florange, ni Aulnay, ni Petropar, ni Good-Year. Eminemment concernés, les salariés n’ont pas été contaagieux, l’électorat de gauche sans y adhérer tolère la voie libérale de son élu, la rue était donc vide, elle a été disponible. Sans doute, il y a le Front de gauche, mais il est politique et pas social, il appelle au mouvement mais le mouvement n’existe pas (encore) ou n’existe plus. D’ailleurs, les manifestations de rue depuis 1995 ont été conservatrices d’acquis, légitimement, mais pas dynamiquement, ce n’est plus une révolte contre un ordre social et pour une analyse de la société, cf. MARX plus actuel que quand prospérèrent les partis communistes et s’édifia le système soviétique et les manichéismes d’Etat, bien plus solubles que les actuels fondés sur les intégrismes et les illuminismes à référence religieuse ou philosophiques. Comme tout ce qui est excessif, ne compte pas… selon TALLEYRAND, le nouveau mouvement en France et – je le crois – les excès dans « le monde arabe » se résorberont.
L’esprit de Pentecôte est d’abord factuel. L’effusion de l’Esprit-Saint est factuelle dans nos vies. Elle est motrice. Elle a un lien dialectique avec la relation du chrétien, plus ou moins spontanée, la mienne ne l’est pas, plus ou moins psychotique chez les célibataires consacrés mais étonnante chez les femmes : la relation avec la Vierge Marie , personnage aussi mystérieux qu’historique et dont la description, le compte-rendu dogmatique sont inépuisables. Dans ce que je ressens d’un appel à une disponibilité contemplative et priante, par le dénuement, il me semble que m’a été proposé à plusieurs reprises – par des religieux, précisément, ayant donc l’expérience vécue du pari absolu qu’est le don de vie dans la durée et par le vœu – l’accompagnement qui m’est nécessaire [1]. Et hier soir, ayant été visité par sa pensée, j’ai repris ces « regards sur l’Immaculée » de mon accompagnateur devenu frère par… tant d’événements intérieurs et sous le regard, a priori paradoxal mais qui m’enchante, de ma femme et de notre fille [2]. – Je revois le logo. de « la manif. pour tous », thèmes, présentations et autres donnant autant à penser qu’il y a de l’intelligence et du savoir-faire bien davantage que dans nos partis politiques actuels, mais aussi de la puérilité (tenter de « singer » l’appel du 18-Juin en style et en circonstances, il est vrai que si l’on croit changer de civilisation… avec une loi). Il y a une erreur de fond (théologique) : « tous nés d’un homme et d’une femme »… non ! pour le croyant : tous nés de Dieu !
Pentecôte, mémoire et fait du commencement, la nouvelle Genèse mais poour une humanité adulte à qui, enfin, est donné le discernement. La mission va avec, d’évidence. Dès l’origine ton trône tient bon, depuis toujours, tu es. Tes volontés sont vraiment immuables : ta sainteté emplit ta maison, Seigneur, pour la suite des temps. [3] Récit… ils se trouvaient réunis tous ensemble. Soudain il vint du ciel un bruit pareil à celui d’un violent coup de vent… Lorsque les gens entendirent le bruit, ils se rassemblèrent en foule. Premier événement, on est plusieurs, on est beaucoup, on est visité, appelé. Deuxième événement : toute la maison où ils se tenaient en fut remplie… alors ils furent tous remplis de l’Esprit Saint. On est comblé, apparemment instrumentalisé, passif ? Mais tout est particulier pour chacun proportionné, adéquat, personnel : une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d’eux… ils étaient dans la stupéfaction parce que chacund ‘eux kes entendait parler sa propre langue. Déconcertés, émerveillés, ils disaient… Langues de feu pour la forme, langues pour le parler, pour l’entendement. Intensité et universalité de la communication. Etonnement de la foule, mais rien n’est suggéré de celui des Apôtres. [4] Le Christ, maître du temps : universel et du sien propre, commente par avance l’événement qui est autant spirituel qu’intellectuel. L’Esprit Saint est pérenne, il est mise à disposition de tout le donné christique. Son don premier est celui de la mémoire, parce qu’il est l’Esprit de vérité. La vérité n’est pas dévoilement, elle est révélation – le fait et le ministère du Christ n’ont été « que » cela – c’est comprendre et vivre qu’elle est mouvement. Personne de la Trinité égale en tout au Père et au Fils… simul adoratur et conglorificatur, l’Esprit Daint, selon sa présentation par le Christ, est son substitut parfait. Moi, je prierai le Père et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous… et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. Résultat, effet : amour et fidélité. Donc, mission, propagation de la foi. Mais aussi situation intérieure, réalité : c’est donc l’Esprit Saint lui-même qui affirme à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu, incessant rappel, fondamentale certitude du chrétien, intuition de tout croyant, souhait secret ou explicite de tout homme, de tout être humain, chacun portant l’ensemble de la création. Alleluia.
[1] - Dom Amédée HALLIER, moine cistercien : Le rosaire, c’est vivre Jésus-Christ avec Marie (éd. Abbaye Notre-Dame-de-Grâce . Bricquebec – Novembre 2003 . 86 pages) … je ne m’aperçois que maintenant que la photo. en quatrième de couverture est l’une de celle que j’avais prises de mon ami et confident pour quelques trop brèves années au soir que je ne savais pas si proche de sa vie et au plus douloureux de la mienne
[2] - Dom Xavier PERRIN, moine bénédictin : Regards sur l’Immaculée (éd. du Carmel . Novembre 2006 . 89 pages) - Voici Marie. Cette femme est la jeunesse même, p. 40 … Thérèse à Lisieux : elle s'élève humblement et amoureusement vers la dernière place, là où il n'y a plus que la misère humaine embrassée par la miséricorde du Père, p 63 … Maximilien Kolbe, littéralement fasciné par le nom que révèle la dame de la grotte, votre page 79 - Parce que l'Immaculée est si étroitement liée à l'Esprit, plus nous lui appartenons, plus aussi nous sommes à l'Esprit Saint, et plus la vie divine grandit en nous et s'épanouit, p. 82
[3] - psaume XCIII que nous ne lisons que demain
[4] - Actes des Apôtres II 1 à 11 ; psaume COV ; Paul aux Romains VIII 8 à 17 ; évangile selon saint Jean XIV 15 à 26
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire