jeudi 16 mai 2013

avant même la création du monde - textes du jour

Jeudi 16 Mai 2013

                   Prier… [1] nul n’est une île, livre de mon adolescence… nul n’est un môle, les vagues des événements, des rencontres, des embrouillaminis, les conséquencs de nos vies, la chaîne de ce qu’il nous arrive. Strangulés ? non, mais nécessiteux ? oui. Le Christ et la substance de nos relations avec Dieu, avec Lui, et les uns avec les autres. Reprendre la dynamique de tout le texte du « discours après la Cène »… qu’ils contemplent ma gloire … qu’ils aient en eux l’amour… ma gloire, celle que tu m’as donné parce que tu m’as aimé avant même la création du monde… en eux l’amour dont tu m’as aimé. Et Jésus, étonnamment, en prière de demande… Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître encore pour… que moi aussi, je sois en eux. Nature d’une intimité, personnalités et libertés, le tout se résoud avec nos mots, même divinement inspirés, par le don reçu. En regard, nos tumultes : Paul devant les Romains, la force publique, entre sadducéens et pharisiens, et la dispute de théologie. Nos batailles pour définir et vivre l’amour ! Privilège et rythme de la vie de Paul, ces apparitions et ces avertissements surnaturels. Silence de l’accueil : le silence nous est donné, l’accueil qui est notre propre « gloire » au sens, que je crois possible, du Christ évoquant la sienne ou celle de son Père, l’émergence, la nature, le fond d’une personnalité, la liberté et la capacité de créer. De vivre. Tu les as aimé comme tu m’as aimés. Dieu à ‘expérience de l’incarnation de son Fils, nous a reconnus, faits « aimables ». Dignes d’amour ? appelant la pitié ? non, bien davantage, reconnaissance par Dieu de sa propre œuvre. La responsabilité de nous-mêmes, de moi-même commencent sans doute par la reconnaissance de cette dignité dont notre Créateur nous a revêtus et que doit manifester tout notre comportement, toute notre liberté de créature. Je bénis le Seigneur qui me conseille, même la nuit mon cœur m’avertit. Je garde le Seigneur devant moi sans relâche.


[1] - Actes des Apôtres XXII 30 & XXIII 6 à 11 ; psaume XVI ; évangile selon saint Jean XVII 20 à 26

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