Prier… nous, notre pays… Paul et ses ouailles, le modèle de l’évangélisation. Il ne se consacre pas à contester la législation romaine mais il prêche avec précision la révélation du Christ et la vie de Celui-ci en même temps qu’il exhorte les siens à une vie exemplaire : vous brillez comme les astres dans l’univers, en tenant fermement la parole de vie… je partage ma joie avec vous tous… la réévangélisation, c’est que nous redevenions contagieux. Nous et nos clergés, nous en sommes loin. La constatation de NIETSCHE sur nos « visages de ressuscités » par anticipation est terrible, aussi actuelle maintenant qu’il y a un siècle… Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tous ses biens ne peut pas être mon disciple. Je le lis essentiellement comme un détachement vis-à-vis de mes projets, de mes manières, de mes priorités quand elles n’ont que moi pour objet et pour moyen. Et Jésus nous fait cette invite – totale et, elle aussi, terrible – encore plus au nom de la prévoyance et de la raison que d’une dogmatique ou une spiritualité quelconque. Le salut est d’abord une école de réalisme. Le bâtisseur, le chef militaire… une vie dirigée. Si quelqu’un vient à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. Je le lis non comme un arrachement mais comme la plus totale disponibilité à recevoir, autrement que je les vis, toutes mes affections et même le rapport à moi-même : tout n’est mien que oarce que je le reçois de Dieu qui le maintient et le fait vivre en moi. Et il en est de même de l’affection que les autres pour moi. De toute considération mutuelle. [1] Ainsi se bâtit la maison spirituelle, la maison de toute vie.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire